Bonjour ! Aujourd'hui, je vais vous parler de ce qui est sûrement mon coup de coeur pour l'année 2018. Une trilogie que j'ai dévorée en un mois et demi, malgré ses presque 2000 pages et mon rythme ralenti de lecture...
Mon avis :
Que dire de cette trilogie, si ce n'est : PFIOU ? J'ai commencé ma lecture après avoir regardé les premiers épisodes de la série et je n'ai clairement pas regretté mon choix ! Harkness fait naître une dépendance à son histoire, de par sa plume et ses personnages authentiques. On vit, littéralement, avec eux, et notamment avec Diana. La plume d'Harkness est étonnante et fascinante dans sa manière de nous faire ressentir les émotions de chacun de ses personnages. J'ai été secouée de très nombreuses fois, et j'ai passé presque l'intégralité du tome 3 en larmes, tant la puissance des mots m'a ébranlée. L'intrigue n'est pas en reste, et elle est menée avec brio, du début à la fin. Malgré une intrigue complexe, on ne s'y perd pas, et aucune incohérence ne s'invite entre les pages. Parfois, on devine certaines choses, tout ne jaillit pas comme un diable hors de sa boîte, mais ça n'entache en rien l'addictivité pour les romans. Les pages s'avalent, défilent, et on finit par achever le tome 3 à 2h30 du matin, parce qu'on ne voulait pas le lâcher avant le dernier mot. J'ai personnellement trouvé le tome 2 un peu en deçà du premier et du troisième, mais il reste de très bonne qualité. Et ce tome 3... Il me manque les mots pour réussir à le décrire, et à décrire l'entièreté de la trilogie... surtout sans vous spoiler. En tout cas, si vous êtes fans de magie, de romance, d'urban-fantasy, de vampires, de faits vérifiés et d'une connaissance rigoureuse de l'Histoire, jetez-vous dessus, sans regret.
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Bonjour ! Aujourd'hui, on retrouve Noir d'Absinthe et Dorian pour le troisième épisode de Hex in the City ! Une lecture agréable, mais peut-être un petit peu en dessous de ce que Dorian m'a habituée =P
Mon avis :
Une lecture fluide et agréable, comme toujours avec Dorian ! Même si j'ai trouvé que cet épisode était un peu moins punchy que les précédents, il n'en reste pas moins intéressant et utile à la série. Il m'a un peu fait penser à ces épisodes que l'on considère parfois de "bouche-trous" dans la série, mais qui, quand on regarde bien, apportent quand même leur pierre à l'édifice. Les personnages évoluent, peut-être en dehors de l'intrigue principale, mais évoluent tout de même, et d'autres, loin de la lumière des projecteurs, agissent. On retrouve Taylor, qui vit une grosse déception, et qui retrouve quelqu'un qu'elle ne s'attendait pas à retrouver. On ne peut pas dire qu'elle soit très gâtée dans cet épisode, mais elle devrait n'en ressortir que plus forte ! On découvre également le personnage d'Edgar, son lien avec Lionel et Annabelle... Nul doute qu'il aura une place de choix dans les prochains épisodes, avec un final comme celui sur lequel s'achève Halloween Blues. J'ai hâte d'en savoir plus sur lui, de voir jusqu'où il peut aller... et comment les autres personnages vont réagir face à lui. Dans cet épisode, Dorian semble commencer à poser le climax de la série. En effet, les événements, si moins rythmés et punchy que les autres, n'en sont pas moins cruciaux pour la suite. Edgar et Annabelle posent leurs pions. Jake, Lionel et Kathy vont certainement aussi oeuvrer de leur côté. Reste à savoir où Taylor, Andrea et Sienne vont se placer dans le reste de l'aventure. J'ai en tout cas hâte de savoir où tout cela va nous mener et de découvrir l'épisode suivant. M'est avis que Dorian nous réserve encore de jolies surprises... Aujourd'hui, je m'éloigne un peu de ma maison d'édition pour vous parler d'un copain autoédité!
Mon avis :
C'est toujours un plaisir de lire les copains, un peu une angoisse aussi, si des fois on n'aime pas, pour une fois. J'ai rarement été déçue cependant, et Dario n'échappe pas à la règle. Caïn fut une lecture agréable et intéressante. J'ai apprécié suivre l'évolution de Caïn à travers les chapitres, qui m'a rappelée un peu celle de Charlie dans "Des Fleurs pour Algernon", d'une certaine façon. La plume de Dario est toujours très fidèle à ses protagonistes et il sait les retranscrire avec justesse. On ressent parfaitement la jeunesse, mais aussi l'incompréhension de Caïn à travers les mots choisis. A mesure qu'on avance dans le roman, on s'interroge en même temps que le garçon : pourquoi est-il dans le centre? A quoi sert-il? Pourquoi les autres enfants sont malades? Les informations arrivent en temps et en heure, et on découvre que tout n'est pas rose dans le centre. La curiosité m'a poussée à avancer dans ma lecture, pour découvrir le fin mot de l'histoire. La curiosité plus que l'attachement aux personnages, d'ailleurs. Car si ces derniers sont très bien écrits, je n'ai pas réellement réussi à m'attacher émotionnellement à eux, je n'ai pas réussi à trembler pour eux, à craindre ce qu'il allait bien pouvoir leur arriver. C'est peut-être le point négatif du roman, à mes yeux... mais vous le savez, si je ne parviens pas à m'impliquer émotionnellement à 100% dans un roman, j'ai du mal à vraiment le savourer à fond. Je dois être trop émotive et un peu trop maso, que voulez-vous ! Néanmoins, comme les autres récits du genre, Dario réussit à glisser quelques messages sur ce qui pourrait nous attendre au tournant, si l'on suit nos avancées technologiques. Il souligne le sujet de l'éthique, du bien et du mal, de l'égoïsme, de ce qu'on est prêt à faire pour défendre ses valeurs, face à la sécurité et au confort auxquels nous sommes habitués. Un roman que je conseillerais donc plus pour ses messages et sa philosophie que pour l'immersion/émotion à suivre les protagonistes. Il saura ravir ceux qui aiment s'interroger sur le futur plus ou moins proche. Bonjour à tous ! Il y a quelques temps, j'ai eu l'occasion de lire Sorcière de Chair en SP ! Je sais, je sais, je les enchaîne chez Noir d'Absinthe, mais que voulez-vous, j'adore cette maison et elle regorge de perles, les unes derrière les autres !
Mon avis :
Encore un petit bijou chez Noir d'Absinthe ! Sorcière de Chair nous entraine à travers l'Australie et ce qu'elle a de plus sombre. Non pas ses araignées ou ses crocodiles, mais les "sorcières de chair". Prétendument toutes enfermées dans la terrifiante prison du désert, il en reste pourtant une en liberté. A travers des crimes plus affreux les uns que les autres, et des flashbacks, on en découvre petit à petit plus sur la vie d'Arabella Malvo, sur ce qu'elle a traversé, affronté, et pas tout à fait surmonté. Et, si les scènes du crime nous laissent imaginer ce que pouvait être l'Australie avant l'enfermement des sorcières de chair, l'histoire d'Arabella nous plonge surtout dans ses propres terreurs, dans son esprit partagé entre l'angoisse et la soif de vengeance. La plume de Sarah nous mène et nous maintient en haleine tout au long des pages, si bien qu'il est difficile de le reposer avant de savoir le fin mot de l'histoire. De nombreuses interrogations, hypothèses, m'ont traversé l'esprit, certaines justes, d'autres me jetant en bas de ma chaise (Dorian pourra témoigner du gros WHAT que j'ai poussé sur Messenger !). Sarah emboîte les pièces d'un puzzle sanglant et violent, chacune dessinant, soulignant plus encore, cette image macabre et fascinante tout à la fois. Que ce soit dans les descriptions très justement dosées, rendant le gore presque poétique, artistique, ou bien dans le fil des pensées torturées d'Arabella. Sa plume ne s'encombre pas de détails superflus et nourrit le rythme effréné avec une légèreté surprenante dans les horreurs s'enchaînant pour Arabella. Et cette fin, juste comme je les aime. Celle qui nous laisse sur la sellette, comme un gymnaste en équilibre sur son fils à des mètres de hauteur, près à vaciller et à s'écraser. Même si une partie de moi a envie de savoir la suite, de savoir ce qu'il se cache derrière cette porte... mon petit côté masochiste se complait très bien sur le seuil. Pour les moins adeptes de ce genre de fin, toutes les questions ont leurs réponses, ne vous en faites pas ! Je conseille vivement ce roman aux adeptes des anti-héros — ou même plus que ça : des méchants, des personnages bien plus humains que ceux que l'on peut rencontrer dans les romans habituellement. Des personnages brisés et qui ne prennent pas forcément les bonnes décisions. A ceux qui n'ont pas peur du noir, des horreurs, ou qui aiment s'en effrayer. Bonjour ! Aujourd'hui, je reviens vers vous après un certain temps ! Il faut dire que mon rythme de lecture s'est bien ralenti depuis quelques temps... Du coup, le rythme des chroniques aussi ^^' je n'abandonne évidemment pas le blog, mais j'ai arrêté de me mettre la pression et m'imposer des délais... Bref, on n'est pas là pour parler de ça, mais bien du livre de Cécile !
Mon avis :
Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais quand j'ai accepté de m'occuper de Immortel Ad Vitam en SP... à quelque chose plein d'humour noir, à un polar à la limite de thriller qui maintient en haleine et le coeur battant durant toute la lecture... Si ce petit roman est bel et bien un page-turner, ce n'est pourtant pas pour ces raisons... mais ça n'en fait pas un point négatif pour autant. La plume de Cécile est fluide, et chaque chapitre nous plonge tour à tour dans le point de vue de Fred ou de Jean. Chaque nouvelle page en fait des personnages auquel on s'attache et on ne demande qu'à en savoir plus sur eux. Cécile, plus que de nous raconter une enquête policière et/ou paranormale pour découvrir les origines de cette immortalité, nous narre surtout la rencontre entre ces deux hommes, le lien qui se tisse entre eux, et aussi leur vision sur la vie, sur leur façon de vivre leur existence... Moi qui ne suis d'habitude pas très friande du genre "tranche de vie", je me suis prise à apprécier grandement ce petit roman et à vouloir découvrir où Fred et Jean allaient se retrouver au fur et à mesure des pages. Un peu comme Fred à la fin, j'ai l'impression qu'on m'a "refusé les dix dernières minutes du film", mais ça n'en rend les choses que plus savoureuses. On n'a pas forcément besoin de savoir, même si l'envie nous titille d'avoir le mot de la fin... parfois, la sensation de ne pas l'avoir est plus agréable encore. Mais ça, vous le saviez déjà à mon propos après ma chronique sur L'Espion de la Reine ! Je le conseille vivement tant aux gens qui apprécient le genre de l'imaginaire, le policier, et les tranches de vie! Ce roman touche à tout et marie habilement les genres, pour en faire une pièce unique, comme la plupart des autres ouvrages de Noir d'Absinthe. Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un autre roman de Dorian. Oui, je sais, c'est fou le nombre qu'il a écrit ! Et, le pire — ou le mieux ? — c'est qu'ils sont tous super !
Mon avis :
Dorian signe là un autre très bon roman, dans un genre qui s'éloigne de l'imaginaire, mais qu'il maîtrise néanmoins. Il a su susciter les bonnes émotions au fil des pages. Surprise, inquiétude, tristesse, langueur, luxure. Espoir aussi. J'ai été agréablement surprise de découvrir quelle était la véritable nature de Lucien, même si j'ai fait la remarque à Dorian que pour ce genre littéraire, ça devrait être indiquée avant... Même si j'ai apprécié de découvrir la chose et de ne pas le savoir dès le début. J'ai ainsi découvert en Lucien un personnage avec bien plus de profondeur qu'il n'y paraissait en lisant le résumé. J'aurais dû m'en douter, Dorian ne laissant jamais les stéréotypes et les facilités encombrer ses récits. Avec sa plume, on est directement catapultés à Versailles à l'époque de Marie-Antoinette, une de mes favorites dans l'Histoire de France. On se perd surtout dans les jardins (avec la jolie carte de Tiphs) et les quartiers des serviteurs, loin du faste de la galerie des glaces... mais en même temps, c'est un choix judicieux avec l'époque. Ce n'est pas celle de Louis XIV ! Si le récit se focalise essentiellement sur Lucien et ses relations avec les dames de la Cour, l'intrigue, Dorian a su trouver l'équilibre entre l'érotisme et l'intrigue, la mission de Lucien, les mélangeant avec habileté. J'ai tout autant adoré suivre l'enquête de Lucien que ses réflexions, ses envies et ses craintes. J'ai particulièrement aimé le dernier chapitre, juste avant l'épilogue, tant il était chargé d'émotions. J'aurais presque préféré que l'épilogue ne vienne pas ensuite, pour nous laisser sur cet état vibrant, mais connaître le choix de Lucien est agréable aussi. Peut-être que j'aime un peu trop les fins ouvertes, même si elles me rendent folle ! Pour conclure, je le conseille grandement à tous les adeptes de romans érotiques différents, mais aussi aux adeptes de l'Histoire. Et c'est tout pour aujourd'hui ! Bonne journée ^^ Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Et voilà ma troisième chronique pour aujourd'hui !
Mon avis :
On retrouve Taylor, Sienna, Jack, Andrea et Lionel dans ce nouvel épisode. Dans celui-ci, Dorian maîtrise un peu plus son univers, je dirais. Le rythme est toujours effréné, avec juste ce qu'il faut de détails et de descriptions pour ne pas perdre le lecteur. A nouveau, on en apprend plus sur le passé des personnages à travers les événements qui croisent leur chemin. On découvre ainsi que Taylor chante — et plutôt bien —, mais aussi que Lionel possède une autre raison que la jeune femme d'avoir quitté New York pour San Francisco. Jake confronte Taylor sur les événements de l'épisode précédent... la relation entre Sienna et Taylor s'approfondit et se concrétise. Cet épisode fait directement suite au précédent, comme une série TV, comme l'annonce la 4ème de couverture. Une fois qu'on s'est bien mis cela dans la tête, le côté court et rapide de l'histoire choque moins. Car si on se rappelle les séries TV américaines, chaque intrigue d'épisode se résout dans celui-ci, assez rapidement... reste maintenant à déceler l'intrigue de la "saison" si je puis dire. Pour l'instant, on ne suit que Taylor dans ses aventures et ses déboires... mais on devine déjà, ou peut-être n'est-ce que moi, que l'entité qui s'invite dans son corps fera office de "boss de fin", si je puis dire. En attendant, j'ai hâte de voir comment les personnages vont évoluer les uns avec les autres. Il y a une dynamique intéressante entre eux tous, notamment ce que j'ai cités au début de ma chronique. Il existe une tension née des secrets et des mystères que chacun porte en soit, et je suis persuadée que Dorian nous en cache encore. Si ces secrets risquent de les séparer, j'espère qu'ils sauront se pardonner pour vaincre, à la manière d'un bon Scooby-Gang (celui de Buffy, pas celui de Scooby-Doo xD)... mais rien n'en est moins sûr, si on se fie à la ligne éditoriale de Noir d'Absinthe... et ce n'est pas plus mal ! J'ai hâte de voir ce que va donner le tome 3... et savoir ce qu'il advient de Lionel, avec ce beau cliffhanger ! Et c'est tout pour aujourd'hui ! Bonne journée ^^ Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Comme promis, je continue !
Mon avis :
J'ai à nouveau passé un agréable moment entre les pages écrites par Dorian. On le retrouve ici avec de l'urban-fantasy, de la witch-lit, sur un format assez court, mais qui n'enlève rien à la qualité. Ce premier épisode est un page-turner, grâce à une narration fluide et percutante qui ne s'encombre pas de détails superflus. Dorian — et Taylor — va droit au but, sans se perdre dans des circonvolutions qui perdrait le lecteur. Un peu comme pour ma précédente chronique, je dirais que certains descriptions m'ont fait un peu tiquer, notamment le premier paragraphe, qui m'a un peu fait penser à ce qu'on trouve parfois sur Wattpad quand les auteurs décrivent leur héroïne... mais les autres descriptions sont bien mieux insérées dans le récit, suivent le "show, don't tell" contrairement à ce premier paragraphe. J'aurais aimé aussi un peu plus de tensions, que toute la partie "éventreur" dure un peu plus, avec une montée en puissance du suspens et de la crainte... mais au final, elle est bouclée assez rapidement. C'est dommage parce que ça aurait sûrement conduit à des situations intéressantes, notamment entre les personnages. D'ailleurs, si l'intrigue reste assez banale pour ce genre de romans/novellas, elle permet d'apprendre à connaître et de découvrir les personnages. Ceux-ci sont le point fort du récit, à mon avis. Ils sont efficaces, sonnent vrai, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs angoisses. Leurs blessures et leur passé, également. Un passé qu'on découvre petit à petit à travers les interactions entre les personnages, et les épreuves posées sur leur chemin... et j'ai hâte d'en apprendre plus sur chacun d'eux ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Die with Style" de Dorian Lake ! Et c'est tout pour aujourd'hui ! Bonne journée ^^ Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Une nouvelle petite fournée aujourd'hui, avec trois livres écrits par des amis ! Les prochains le seront aussi... parce que j'ai décidé de les lire en priorité à mesure que je fais diminuer ma PAL !
Mon avis :
Comme il est noté sur la 4ème de couverture, ce roman est destiné à un public averti. Il n'est pas à mettre entre toutes les mains, Manon ne dissimulant pas la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. J'ai retrouvé avec plaisir dans Bratva la plume sombre de Manon, même si je l'ai trouvée moins poétique que dans les Légendes Faës. Le contexte de Bratva veut certainement ça aussi : nous ne sommes plus dans la fantasy, mais au sein de la mafia russe. Peut-être aurais-je aimé que les tortures de Rayna soient un peu plus poétiques, oui, comme elle les considère comme son art, ses oeuvres... C'est d'ailleurs peut-être la seule chose que je reproche à Bratva : ses descriptions. La description de Rayna au début m'a fait un peu tiquer, elle fait assez peu naturelle... Peut-être est-ce dû au fait que Rayna se décrit, ainsi que ce qu'elle porte, le tout à la première personne... mais ce n'est qu'un petit détail. Les deux protagonistes nous emportent dans leur histoire sombre et malsaine. Il ne faut pas y chercher une jolie petite histoire où tout se déroule bien, à part la petite dispute et les quelques complications qu'on retrouve dans les romances. Non, Rayna et Eleyna ne font pas partie des gentils. Et on trouve là toute la beauté de leur relation, que je trouve presque plus naturelle que celle que l'on trouve dans les autres romances, crue, difficile, brisée, mais d'une certaine façon plus vraie. Moins artificielle que celles qu'on nous sert habituellement. Cette histoire reste celle de Rayna et d'Eleyna, plus qu'une autre. On goûte à la vengeance et à la guerre entre différents clans de la mafia... mais au final, tout tourne autour d'elles. Jusqu'à la fin, même. Une fin surprenante, plus qu'ouverte, qui donne envie de savoir ce qui arrive à Rayna... mais d'un autre côté, est-ce que ça n'enlèverait pas du charme à l'histoire de le savoir? Est-ce que ça n'enlèverait pas à la tension continue que l'on trouve dans le roman, de donner une réponse? Au final, cette fin correspond bien à la montée en émotion, en adrénaline, menée du début à la fin, le climax du page turner. Pour finir, je dirais que Manon signe là un autre très bon roman. On sent que sa plume a encore mûri, après les Légendes et Nechtaàn. Peut-être même le meilleur des siens que j'ai eu l'occasion de lire (il me manque juste le dernier tome des Légendes). Ce genre va si bien à Manon, j'espère qu'elle l'explorera à nouveau dans le futur ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "L'éventreur de San Francisco" de Dorian Lake ! Et c'est tout pour aujourd'hui ! Bonne journée ^^ Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Re-bonjour ! Comme promis, j'enchaîne avec le tome 2 !
Mon avis :
J'ai poursuivi l'aventure à peine le tome 1 achevé, sans regrets ! Si pour moi, seules quelques heures s'étaient écoulées, pour Isulka et Scipione, un an avait passé depuis leurs aventures en Egypte. Fidèles à eux-mêmes, ils s'étaient éloignés — surtout fidèlement à Isulka, qu'on se le dise ! Mais bien évidemment, le destin n'allait pas les laisser seuls dans leur coin ! J'ai adoré "retrouver" (je ne l'avais pas quittée depuis bien longtemps !) Isulka et sa façon d'évoluer avec les autres personnages. Ce tome souligne un peu plus ce qui m'avait déjà titillée dans le premier : ses relations avec d'autres femmes sont bien plus intéressantes que celles avec les hommes. Elles portent un message de force, de sensibilité, de puissance, de fragilité. La Vieille Alliance, et La Pierre d'Isis aussi mais dans une mesure un peu moindre, met en avant cette facette du féminisme qui est parfois oubliée : des femmes qui se soutiennent, se portent vers le haut, apprennent l'une de l'autre, plutôt que de se combattre, se rabaisser et de dénigrer. Oh, ça n'empêche pas Isulka de se venger de l'une des demoiselles qui l'accompagnent, mais j'ai aimé que Dorian amène cela aussi, dans ses écrits. Et qu'il l'ai fait avec délicatesse, finesse (oserai-je dire "doigté" ? *sort*), sans nous le jeter à la figure. Scipione est un peu plus en retrait, par rapport au tome 1, mais ses sentiments sont néanmoins approfondis, tout en subtilité. Enfin, "subtilité", je me comprends. Disons que Dorian suggère par les réactions de son personnage, plus que par les monologues intérieurs où les choses seraient écrites noir sur blanc. Il montre, sans nous dire vraiment. J'ai un peu peur que le pauvre Scipione ne se fasse malmener encore plus par la suite... et que, finalement, sa vendetta et son retour à Venise n'aient plus la même saveur qu'avant sa rencontre avec Isulka.. Dans ce second tome, j'ai également trouvé l'intrigue plus recherchée, plus approfondie. Moins facile. Le rythme est toujours effréné, la preuve étant la vitesse à laquelle j'ai avalé les pages, encore une fois. Il y a quelques moments de pause malgré tout, pour souffler un peu, donner de la perspective à tout ce qu'il s'est passé, tout ce que ça implique, et les portes que ça ouvre. J'ai aimé chacune des scènes d'Isulka avec Dresilla... et j'ai grand espoir que, contrairement à Ankhfareh, cette dernière reste un peu plus longtemps dans l'entourage de la mageresse. Si ce n'était pas le cas, je n'en voudrais bien évidemment pas à Dorian... après tout, Isulka est faite pour ne pas s'attacher sur le long terme... et ça fait du bien d'avoir une héroïne qui n'a pas besoin d'une autre personne pour être complète. L'univers s'enrichit également, toujours sur cette facette magique et mythologique. Ce n'est d'ailleurs pas pour me déplaire ! Je me demande si, après l'Egypte et l'Ecosse et leurs propres sources de magie, Dorian va nous montrer, pour le prochain (il y aura bien un troisième tome, hein ? rassurez-moi !), les origines de la magie d'Isulka. Car elle ne ressemble pas à l'égyptienne, ni à l'écossaise... et, peut-être que je me trompe, mais je doute que ses flammes ne soient pas liées à une autre mythologie... que chaque tome explore les mythes d'un pays, sans que la magie de l'héroïne ne soit liée à ceux d'un autre... je ne sais pas, ça me semblerait un peu étrange et... dommage ! J'ai peut-être un coeur plus mou que ce que je ne veux bien l'avouer, d'avoir envie qu'Isulka trouve enfin une "maison", un lieu où elle sera accueillie et aimée telle qu'elle est, plutôt que de faire des tours pour les endormis du cabaret ! Encore une fois, ce fut un excellent moment passé avec Isulka et ses compagnons. Il me darde de découvrir la suite de leurs aventures...! En attendant, je pourrais toujours me consoler avec Hex ^^ Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Bratva" de Manon Elisabeth d'Ombremont ! Et c'est tout pour aujourd'hui ! Bon dimanche ^^ Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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