Bonjour ! Aujourd'hui, c'est l'avant-dernier SP avant que je refasse une pause pour me consacrer à ma PAL. L'ivre-book propose ici une pépite qui a frôlé le coup de coeur ! Quelques petites choses m'empêchent de lui attribuer ce statut, mais c'est un roman de qualité qui, je l'espère, saura entrer dans la postérité tant son message est fort, à vous couper le souffle. J'arrive toujours pas à savoir qui a raison à la toute fin... John ou Alex-C3 ? Mystère.
Mon avis :
Ouroboros fut une lecture des plus plaisantes. Le roman est tout autant divertissant qu'enrichissant, allant au-delà des mots pour vous toucher en plein dans vos convictions. On y retrouve évidemment les messages souvent communiqués dans les romans cyberpunk, comme quelle est la part d'humanité restante chez les cyborgs, mais aussi chez les êtres humains. Christophe Rosati, à travers son thriller et la mission d'espionnage de Clara, nous fait réfléchir sur la société et sur nous-mêmes. Mais s'il y a clairement le désir de faire passer un message à travers les lignes romancées, l'histoire en elle-même n'est pas bâclée, ni précipitée pour arriver à la conclusion tant attendue. L'intrigue est finement menée, les personnages sont réalistes (autant que peuvent l'être des créatures qu'on n'a pas forcément encore rencontrées pour certaines !), ils évoluent tout en restant fidèles à ce qu'ils étaient au départ, l'univers est des plus intéressants, le tout porté par une plume savoureuse. Si les péripéties des protagonistes servent à passer un message, il est néanmoins discret tant on se plonge dans leurs aventures, leurs émotions. Car ces personnages sont loin d'être parfaits, d'être les preux chevaliers en armure, ils ne sont pas des héros. Ils ont leurs défauts, leurs blessures, leurs fêlures. Et chacun d'eux a une utilité, une partie de la mise en garde à faire passer, tout comme il a sa place cruciale dans la mission (la dernière et bien foireuse) de Clara. Que ce soit Clara elle-même, son ami cyborg Rob, son ex-petit-ami John, Raph le hacker, Gritt le pilote reclus... même Psycho-Jack et Luna. Clara dans son inquiétude de ce qu'elle laissera après sa mort. Rob dans ses interrogations sur les sentiments qu'il se surprend à ressentir. Raph dans sa naïveté et sa culpabilité (et autre chose, mais que je ne peux partager sans spoiler). Gritt dans sa retraite tant professionnelle que physique (puisqu'il a été s'exiler loin de toute technologie). Psycho-Jack et son addiction aux améliorations et la folie qui en a découlé. Luna, bien plus que Clara, et la place de la femme toujours incertaine, toujours objet, malgré les siècles qui ont passé.... et John. John, plus dans la nouvelle qui clôture le roman, sur l'utilité de ressentir encore des émotions, ou plutôt de les contrôler ou non. Un roman a double-lecture donc. Une intrigue assez "simple", bien que le complot dévoilé n'est pas si prévisible que cela, avant l'un des flash-backs centré sur Raph, une mission d'espionnage comme on en lit assez souvent, mais intéressante dans sa construction, dans sa résolution... On ne s'ennuie pas, on est intrigué, tout du long. Si le roman est également profondément noir et pessimiste, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir malgré tout une pointe d'espoir quant à la fin de cette mission en apparence destinée à échouer. Mais ce qui reste après la lecture, c'est surtout cette mise en garde qui clôture le roman. Une mise en garde qui vous retourne le cerveau, tant les deux "arguments" peuvent être valable l'un comme l'autre. Je vous le recommande très chaudement, que vous soyez fan de science-fiction et/ou de livres qui font réfléchir. Et surtout si vous aimez les protagonistes qui ne sont pas des héros et des gentils. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Danse de Sang" de Frédéric Livyns ! Sur ce, je vous souhaite un bon week-end =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
0 Commentaires
Bonjour ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman qu'on m'a vivement conseillé... et qui appartient à une maison d'édition que j'aime beaucoup et qui m'a toujours bluffée ! Pas mal d'attentes pour ce roman, du coup, mais il s'en est trouvé à la hauteur !
Mon avis :
Encore une fois, j'ai eu un petit peu de mal avec le début... mais j'en viens à me dire que c'est dû au rythme plus soutenu avec lequel j'avale mes livres en ce moment... C'est assez dur de se détacher de l'univers du précédent pour s'immerger complètement dans le suivant alors que ça ne fait que quelques heures que l'autre a été achevé... Bref, j'ai du coup eu un peu de mal avec les descriptions, au début, qui m'ont parues un peu longuettes, mais ce n'était que le temps de m'habituer au style d'écriture de Marianne Stern. Une fois cela fait, et l'action commencée, je me suis fait avaler par le récit. Les personnages sont son point fort, je dirais. Il y en a une multitude, fidèles à l'univers steampunk et à celui développé par l'auteur. Mais, surtout, les protagonistes sont très bons (dans le sens "bien écrits", parce que leur bonté, c'est une autre paire de manches !). J'ai tout de suite succombé à Jeremiah, malgré son allure, son comportement, sa réputation. L'électricité entre lui et Viktoria est palpable et me donnerait presque des frissons à chaque fois qu'ils se confrontent l'un à l'autre, ou même simplement dans leurs discussions. Jeremiah est un personnage comme je les adore... et Maxwell n'est pas en reste non plus, puisqu'il incarne l'autre facette de mes préférences en matière de personnages. Comme Jeremiah le souligne si bien : les ténèbres et la lumière. Même si, comme le ying et le yang, il y a une touche de l'autre dans chaque. Au milieu de ça, Viktoria est souvent un peu paumée, déboussolée après avoir été arrachée au faste de la noblesse... et si c'était un peu prévisible, ça n'en reste pas moins rafraichissant quand, dans la plupart des romans du genre, les demoiselles me semblent toujours un peu trop enhardies par rapport à ce qu'on sait de cette époque... Ici, je trouve Viktoria bien plus naturelle que toutes les autres héroïnes du genre ! C'est un très bon point. L'univers est dépeint également d'une manière rafraichissante. On retrouve un soupçon de ce qui fait le steampunk habituellement, avec les robes, les boulots, les automates et l'essor/prépondérance des machines/usines au charbon... mais le fait que le récit se déroule en Allemagne donne une touche de fraicheur parmi tous les autres prenant place à Londres. Même si je n'ai pas compris tous les morceaux de dialogues et interjections en allemand (ouais, quand on grandit en Lorraine, on ne prend pas forcément allemand en première ou en seconde langue au collège/lycée, donc je ne comprends pas un mot ! xD), c'était agréable ! L'importante présence des zeppelins aussi plaisante, eux qu'on ne voit, au final, pas très souvent alors qu'ils font, à mon sens, partie intégrante du steampunk. Le smog, bien logique dans les récits du genre, apparaît pourtant comme sortant de l'ordinaire, lui qui est tellement peu présent dans les autres romans... alors qu'avec une industrie au charbon, il devrait également être prépondérant aussi dans les autres... Stern a développé un univers steampunk comme on les aime, mais avec des touches de nouveautés rafraichissantes malgré tout tout à fait logiques avec le genre. L'intrigue est très bien ficelée aussi, quant à elle. Des mystères, des secrets, des intrigues, des trahisons. Quelques rebondissements et dénouements m'ont semblé faciles ou prévisibles, mais d'un autre côté, ce n'était pas gênant non plus car, à mon sens, ce n'était pas dû à une paresse de l'auteure mais bien à l'immersion dans l'histoire et à la façon intime qu'on a de connaître les personnages après avoir suivi leurs péripéties. L'aventure nous tient en haleine jusqu'au bout, les scènes d'action et de combat, qu'ils soient aériens ou à l'épée, les courses-poursuites, nous mènent à un rythme effréné, surtout à la fin. "Smog of Germania" fut donc une très bonne lecture et je félicite encore une fois les Editions du Chat Noir ainsi que leurs auteurs pour cette petite merveille. Oh, et petite mention spéciale pour Charogne et Gadoue, que j'ai savourés comme un plaisir coupable. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Dark Possession" de Carol Goodman ! Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous et à toutes ! Je poursuis sur ma lancée du PIF avec un autre SP de L'ivre-Book, plutôt qu'avec la liste que j'avais prévue... C'est pas de ma faute si les maisons d'édition proposent des SP cools, si ? Evidemment, ils passent en premier parce que si la lecture reste un plaisir et un hobby, recevoir des SP est un peu un pas vers le professionnel... un peu comme du bénévolat/volontariat si on veut ! Bref, je vais arrêter de baragouiner plus longtemps et vous laisser avec ma chronique.
Mon avis :
Je commencerais par dire que le début a été un peu difficile pour moi. En effet, j'y ai très vite remarqué beaucoup de répétitions. J'avais à peine lu quelques pages que déjà, le mot "prêtre" était revenu plus de 4 fois sur une seule d'entre elles (et elles sont petites sur la Kindle), ensuite il a aussi eu "bête" qui revenait sans cesse, et "banquette" et "engrenage"... et j'ai une vilaine cervelle : quand elle commence à voir des trucs qui la font tiquer, elle les cherche partout ensuite... alors autant dire que j'ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman après ce début... Mais tout n'est pas à critiquer, loin de là ! Le style s'améliore une fois le premier tiers du roman passé ! C'est un peu comme si l'auteur (je me trompe peut-être, hein ! ce n'est qu'une supposition de ma part) n'avait pas vraiment apprécié d'écrire le début, mais que c'était nécessaire pour planter les bases et ne pas balancer le lecteur directement dans le vif du sujet, au risque de le larguer. Car, franchement, on sent (du moins moi quoi) qu'il prend vraiment plus son pied après, notamment avec l'arrivée de deux autres personnages pour compléter le premier duo. On y découvre une mythologie propre au roman, des trahisons, les questions se bousculent, on a hâte d'en apprendre plus et surtout le fin mot de toute cette histoire ! Les descriptions ne sont également jamais lourdes et trop longues (sauf peut-être quand les vilaines répétitions s'invitent). Elles sont justement dosées et j'ai particulièrement apprécié découvrir le parc d'attractions d'Aquilia. Basé sur ceux qui nous sont familiers, il en ressort néanmoins cette atmosphère très steampunk, peut-être même plus que dans tout le reste du récit, malgré les créatures mécaniques et les armes typiques de ce genre littéraire et visuel. J'ai également énormément appréciés toutes les scènes de combats, qui sont parfaitement rythmées et très visuelles dans leur description, ce qui aide à s'y immerger complètement. Les personnages sont aussi très charismatiques et humains, avec leurs qualités comme leurs défauts et leur caractère pas toujours facile à vivre ! La seconde moitié du roman est clairement bien mieux que la première, avec un rythme plus efficace et un style plus fluide, et le plaisir de la lecture est vraiment là. L'intrigue prend de l'ampleur et étend ses vrilles un peu partout pour en faire une toile complexe et intéressante. Il y a quelques petites choses que j'ai trouvées trop faciles ou bien prévisibles (la guérison miracle d'un certain personnage, les réelles identités d'Axel et du Chapelier) mais ça ne m'a pas empêché d'avoir quelques larmes aux yeux sur la fin malgré tout ! En parlant de fin, elle donne envie d'avoir la suite... donc, elle vient quand la suite ? Je veux, je veux ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Ad Majorem Dei Gloriam" de M'Isey. Encore un SP qui n'était pas dans la liste d'origine, mais ne dit-on pas qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ? Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome des Oubliés de Léna Jomahé. Je dois devenir plus exigeant avec mes lectures, car ici encore, je me retrouve un peu mitigé dans mon avis sur ce livre. Ou bien peut-être est-ce de lire avec un oeil critique, dans le but de faire par la suite une chronique, je n'en sais trop rien... Sur ce, je vous laisse avec ce que j'ai pensé de ce premier tome des Oubliés.
Mon avis : Je trouve le début de l’histoire plutôt sans surprises. On y retrouve les habituels composants de la dystopie : un monde dévasté après de grandes guerres menant à des catastrophes naturelles, un gouvernement qui ment aux citoyens pour les maintenir sous sa coupe dans une ignorance bienheureuse, une population divisée selon leur aptitude à occuper telle ou telle place dans la société, à exercer telle ou telle profession, un groupe de rebelles qui vit à l’extérieur et veut tout foutre en l’air, une héroïne avec des capacités particulières qui la détachent du lot. Si c’est ce qu’on attend dans ce genre de récit, j’aurais peut-être apprécié un petit peu plus d’originalité sur les bases de cet univers. Beaucoup de choses, au début du récit, sont évidentes et on s’y attend, il n’y a guère de surprises et de « ah, tiens, ça, c’est nouveau et vraiment original ! ».
Bien entendu, l’univers de Jomahé se détache des Divergent ou Hunger Games ou Labyrinthe par quelques détails, comme les situations géopolitiques, la particularité de l’héroïne, etc., mais j’y ai malgré tout retrouvé un sentiment de déjà vu, renforcé par des découvertes qui m’ont semblé évidentes dès le départ. Bien sûr qu’il y a des gens qui vivent à l’extérieur malgré l’air soi-disant irrespirable et que le gouvernement ment ! Évidemment que le second fil que voit Eléa va la mener au garçon qu’elle ne pouvait pas supporter avant sa Rafle ! Dans l’univers bien ficelé de Jomahé, il y a aussi quelques coquilles : les baisers, les étreintes, semblent réservés aux proches et aux familles, mais bien vite, tout le monde s’en donne à cœur joie ; pourquoi les trois amis du début s’appellent « moitiés » et pas « tiers » ? ; comment ils peuvent encore utiliser des mouchoirs en papier et des lingettes démaquillantes qui sont une atroce source de déchets alors qu’ils ont des voitures non-polluantes et tout un tas d’autres technologies propres ? ; comment arrivent-ils à obtenir des fruits si l’intérieur des coupoles est dépourvu d’animaux (à part le bétail) et d’insectes ?... ce sont des petits détails qui m’ont empêché de pleinement apprécié ce nouveau monde créé par l’auteur, malheureusement. Je réfléchis trop, pardon. Déformation ex-professionnelle. J’ai aussi trouvé le début un peu maladroit de par ses descriptions. On a celles, physiques et psychiques, des trois protagonistes dès le début, en un bloc… On a aussi des descriptions détaillées de certains lieux qui n’étaient — à mon sens — pas nécessaires. Celles des bâtiments, de l’architecture, de l’organisation sont les bienvenues, ne vous méprenez pas, mais celle de la position exacte de la table de nuit et autres meubles dans la chambre de l’héroïne n’est guère utile. Que dire de celle de son love interest ? OK, le roman est écrit de son point de vue et elle n’a que seize ans… Est-ce qu’on tombe vraiment amoureux d’un seul coup, comme ça, sans explication aucune ? Eléa est directement fascinée, obnubilée par Gabriel, si bien qu’elle doit semer des neurones sur son chemin en même temps que sa bave… Il y a beaucoup de bisous, de minauderies, de sourires idiots et de joues qui rougissent, tout le temps, à chaque fois qu’Eléa et Gabriel se voient (vu qu’il y a beaucoup de scènes les concernant, ça revient très souvent). Vous l’aurez compris, l’histoire d’amour m’est apparue un peu comme cheveu sur la soupe dans cette histoire… ou bien destinée à un public plus jeune que moi d’une douzaine d’années. Sans oublier qu’à plusieurs reprises, les hommes apparaissent comme plus forts, plus débrouillards, voire misogynes, en portant des sacs et en ne voulant pas que les filles s’entrainent avec les garçons, ni qu'elles partent en mission avec eux… L’intrigue prend cependant une tournure plus intéressante et plus surprenante vers la moitié du livre et le chapitre 18. Un nouveau point de vue s’invite dans le récit avec Clara. La mystérieuse Clara à qui Gabriel dit « je t’aime » à la fin du prologue, avec qui il semble toujours être en contact malgré son amourette avec Eléa… Serait-il un vilain garçon qui s’amuse à collectionner les filles ? On n’en sait toujours pas plus à la fin de ce tome… et puis l’amour entre Eléa et Gabriel m’a toujours semblé trop gros, trop rapide, trop obsessionnel. Peut-être qu’il y a anguille sous roche… Un sérum quelconque pour faire tomber amoureuse Eléa afin qu’elle les aide dans leur quête sans trop rechigner, ça, ça serait un retournement de situation étonnant et bienvenu ! Sinon, clairement, à partir de l’apparition de Clara dans le récit, ce dernier devient bien meilleur. De par les chapitres qui lui sont consacrés, mais aussi ceux d’Eléa, qui sont bien plus chargés en action. Les précédents l’étaient aussi… malgré tout, j’ai largement plus accroché à ces derniers chapitres qu’à la première moitié. Le rythme était soutenu, les pages se sont enchaînées plus vite. L’enjeu était devenu plus immédiat et, s’il y avait encore un peu trop de bisous à mon goût, la seconde partie du roman m’a bien plus séduit que le début. Lorsque mes finances seront un peu plus au beau fixe, je me laisserais peut-être tenter par la suite ;) Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Nechtaànomicon" de Manon Elisabeth d'Ombremont ! Ce sera une seconde lecture de ma part, mais comme l'auteure est une amie chère à mon coeur, j'ai accepté bien volontiers de le relire pour pouvoir lui écrire une petite chronique détaillée ♥ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
Archives
Novembre 2018
Categories
Tous
|