Bonjour à tous ! Il y a quelques temps, j'ai eu l'occasion de lire Sorcière de Chair en SP ! Je sais, je sais, je les enchaîne chez Noir d'Absinthe, mais que voulez-vous, j'adore cette maison et elle regorge de perles, les unes derrière les autres !
Mon avis :
Encore un petit bijou chez Noir d'Absinthe ! Sorcière de Chair nous entraine à travers l'Australie et ce qu'elle a de plus sombre. Non pas ses araignées ou ses crocodiles, mais les "sorcières de chair". Prétendument toutes enfermées dans la terrifiante prison du désert, il en reste pourtant une en liberté. A travers des crimes plus affreux les uns que les autres, et des flashbacks, on en découvre petit à petit plus sur la vie d'Arabella Malvo, sur ce qu'elle a traversé, affronté, et pas tout à fait surmonté. Et, si les scènes du crime nous laissent imaginer ce que pouvait être l'Australie avant l'enfermement des sorcières de chair, l'histoire d'Arabella nous plonge surtout dans ses propres terreurs, dans son esprit partagé entre l'angoisse et la soif de vengeance. La plume de Sarah nous mène et nous maintient en haleine tout au long des pages, si bien qu'il est difficile de le reposer avant de savoir le fin mot de l'histoire. De nombreuses interrogations, hypothèses, m'ont traversé l'esprit, certaines justes, d'autres me jetant en bas de ma chaise (Dorian pourra témoigner du gros WHAT que j'ai poussé sur Messenger !). Sarah emboîte les pièces d'un puzzle sanglant et violent, chacune dessinant, soulignant plus encore, cette image macabre et fascinante tout à la fois. Que ce soit dans les descriptions très justement dosées, rendant le gore presque poétique, artistique, ou bien dans le fil des pensées torturées d'Arabella. Sa plume ne s'encombre pas de détails superflus et nourrit le rythme effréné avec une légèreté surprenante dans les horreurs s'enchaînant pour Arabella. Et cette fin, juste comme je les aime. Celle qui nous laisse sur la sellette, comme un gymnaste en équilibre sur son fils à des mètres de hauteur, près à vaciller et à s'écraser. Même si une partie de moi a envie de savoir la suite, de savoir ce qu'il se cache derrière cette porte... mon petit côté masochiste se complait très bien sur le seuil. Pour les moins adeptes de ce genre de fin, toutes les questions ont leurs réponses, ne vous en faites pas ! Je conseille vivement ce roman aux adeptes des anti-héros — ou même plus que ça : des méchants, des personnages bien plus humains que ceux que l'on peut rencontrer dans les romans habituellement. Des personnages brisés et qui ne prennent pas forcément les bonnes décisions. A ceux qui n'ont pas peur du noir, des horreurs, ou qui aiment s'en effrayer.
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Bonjour ! Aujourd'hui, je reviens vers vous après un certain temps ! Il faut dire que mon rythme de lecture s'est bien ralenti depuis quelques temps... Du coup, le rythme des chroniques aussi ^^' je n'abandonne évidemment pas le blog, mais j'ai arrêté de me mettre la pression et m'imposer des délais... Bref, on n'est pas là pour parler de ça, mais bien du livre de Cécile !
Mon avis :
Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais quand j'ai accepté de m'occuper de Immortel Ad Vitam en SP... à quelque chose plein d'humour noir, à un polar à la limite de thriller qui maintient en haleine et le coeur battant durant toute la lecture... Si ce petit roman est bel et bien un page-turner, ce n'est pourtant pas pour ces raisons... mais ça n'en fait pas un point négatif pour autant. La plume de Cécile est fluide, et chaque chapitre nous plonge tour à tour dans le point de vue de Fred ou de Jean. Chaque nouvelle page en fait des personnages auquel on s'attache et on ne demande qu'à en savoir plus sur eux. Cécile, plus que de nous raconter une enquête policière et/ou paranormale pour découvrir les origines de cette immortalité, nous narre surtout la rencontre entre ces deux hommes, le lien qui se tisse entre eux, et aussi leur vision sur la vie, sur leur façon de vivre leur existence... Moi qui ne suis d'habitude pas très friande du genre "tranche de vie", je me suis prise à apprécier grandement ce petit roman et à vouloir découvrir où Fred et Jean allaient se retrouver au fur et à mesure des pages. Un peu comme Fred à la fin, j'ai l'impression qu'on m'a "refusé les dix dernières minutes du film", mais ça n'en rend les choses que plus savoureuses. On n'a pas forcément besoin de savoir, même si l'envie nous titille d'avoir le mot de la fin... parfois, la sensation de ne pas l'avoir est plus agréable encore. Mais ça, vous le saviez déjà à mon propos après ma chronique sur L'Espion de la Reine ! Je le conseille vivement tant aux gens qui apprécient le genre de l'imaginaire, le policier, et les tranches de vie! Ce roman touche à tout et marie habilement les genres, pour en faire une pièce unique, comme la plupart des autres ouvrages de Noir d'Absinthe. |
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Novembre 2018
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