Bonjour mes petits dragons ! Aujourd'hui, je vais vous parler du second tome de la trilogie "Néachronical" de Jean Vigne. J'avais acheté le tome 1 aux Halliennales 2016, en attendant mes tomes 2 et 3 de la "Geste des Exilés" de Bettina Nordet (la queue était longue alors j'en ai profité pour regarder les autres livres proposés sur le stand de la ME xD), ce qui explique pourquoi il n'a pas de chronique sur le blog... Ça m'ennuie toujours de poster la chronique d'un tome d'une saga alors que le(s) premier(s) ne sont pas dessus... mais comme je suis loin d'avoir commencé à lire seulement depuis l'ouverture du blog, ça risque d'arriver souvent xD Bref, je vous laisse avec ma chronique ;)
Mon avis :
J'ai eu un peu de mal au début, par le récit à la première personne du singulier et au présent, puisque ce n'est pas ce que je préfère. J'ai également été surprise de constater qu'un chapitre sur deux était consacré à une autre histoire que celle de Néa. On se doute bien que l'histoire de ce chevalier revenant de Terre Sainte va avoir un rapport avec le présent et Néa, mais c'est troublant au début malgré tout. Mais, au final, je trouve ces chapitres plus intéressants et mieux écrits que ceux avec Néa... Que je m'explique : J'ai retrouvé Néa, comme je l'avais laissée dans le tome précédent : avec une narration qui lui donnerait 25 ou 30 ans, et pas les 15 ans d'âge "mental" qu'elle est censée avoir après avoir perdu 5 ans de sa vie. Tant et si bien que certaines de ses réflexions m'ont paru choquantes, puisque détonnant avec le style narratif. La narration "je+présent" a aussi l'inconvénient de rendre les scènes d'action très crues, à la limite du gore, de façon facile et gratuite, mais également avec un détachement presque surréel de la part de l'héroïne... Si je n'avais jamais réellement porté Néa dans mon coeur, je dois avouer qu'à chacune d'entre elles, je perds en empathie pour elle et elle m'est de plus en plus insupportable... D'autant qu'elle se pose en victime (ce qu'elle est, qu'on se le dise. Personne ne demande à être violée, torturée et tuée, puis ressuscitée pour devenir un monstre de foire) alors qu'elle tue toujours plus de personnes sans s'en offusquer, sans en faire des cauchemars, à part dans quelques sursauts d'humanité. Après, je n'ai rien contre un roman qui nous présente son prota comme un héros pour ensuite le faire devenir vilain, mais je trouve qu'ici, ça va un peu trop vite et qu'on ne s'attarde pas assez sur l'évolution du personnage de Néa. Il est vrai que le rythme effréné lui laisse peu de temps pour de l'introspection, mais à chaque nouveau cadavre, mon esprit ne pouvait s'empêcher de le souligner... Une chose m'a cruellement choqué également dans le roman. C'est le petit paragraphe "Je me redresse, balaye d'un revers de main la poussière collée à mes vêtements. Monstre, peut-être, femme avant tout."... Si vous ne voyez pas ce qui cloche là-dedans, je ne peux rien pour vous... mais dans ma tête, ça a allumé tous les voyants entourant "sexisme ordinaire"... Je ne dis pas qu'une héroïne ne peut pas épousseter ses vêtements, mais c'est la tournure de phrase, le "femme avant tout", qui me choque, comme si s'inquiéter de l'état de sa garde-robe alors qu'elle est en pleine pseudo-apocalypse dans un bunker en plastique ne viendrait jamais à l'idée d'un homme, ou que ce n'est qu'une préoccupation féminine. Même si Néa était la garce du collège avant sa disparition et sa transformation, vu tout ce qu'elle a vécu depuis, je l'imaginais plutôt loin de ce genre de préoccupations... Malgré cela, j'aime beaucoup l'univers créé par l'auteur. Il est riche et regorge de détails qui ont leur importance, mais sans descriptions alourdissant le récit. Son approche de la nécromancie et des légendes est vraiment bonne également ! J'aurais certainement apprécié d'autant plus la surprise de la révélation de la véritable identité de Tod si seulement je n'avais pas lu les tags sur BookNode à la création de cette chronique, mais c'est une revisite du mythe assez agréable. L'identité de Néa était assez prévisible aussi, une fois une autre identité éclairée... Malgré cela, je suis curieux de savoir ce qu'il se déroulera dans le tome 3. On devine une autre confrontation, comme celle qui a eu lieu il y a des siècles de cela, avec les trois protagonistes de la légende (plus Juliette)... et il reste des interrogations, outre qui en sortira vainqueur : est-ce que Néa récupérera les souvenirs qu'elle a perdu, d'une façon ou d'une autre ? Ou est-ce que sa lignée est définitivement perdue avec elle ? Je dois avouer que j'aimerais bien une fin ouverte pour le dernier tome... Peut-être Néa victorieuse quand même, mais obligée d'y sacrifier sa vie... ce qui permettrait à sa lignée de reprendre. Ouais, j'aimerais bien que ça se finisse comme ça. On verra bien à la lecture du dernier tome ! Car oui oui, même si Néa me pose toujours problème depuis le premier tome, j'ai quand même envie de connaître le dénouement de l'histoire ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "The Fairytale Keeper" d'Andrea Cefalo ! Il était à ex aequo avec "Post-Mortem", donc c'est normal qu'il arrive ensuite ;) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour, Aujourd'hui je vais vous parler de "The Choice", un roman de Nicholas Sparks... Vous allez me dire que je fais dans le déni quand je vous dis que je ne lis pas de romance contemporaine et voilà que j'en rajoute encore un à ma liste... mais bon, ça arrive qu'un résumé m'interpelle ou d'avoir des moments où mon coeur est un marshmallow... ce qui est assez dangereux quand on est un dragon, vous l'avouerez, parce que c'est bon les marshmallows grillés.
Mon avis :
Je commencerais par dire que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman, sans pour autant que ce soit dû à ma lecture précédente. On retrouve Travis et Gabby, voisins dans une petite ville ("petite" est tout relative, on se trouve aux Etats-Unis après tout). Gabby vient d'emménager et, évidemment, tombe amoureuse de son beau grand et fort, et plein d'humour (baroudeur, coureur de jupons aussi, mais sensible avec un coeur tellement gros ! (sic) qui n'aspire en vérité qu'à trouver la bonne), voisin : Travis, au bout d'un regard et de trois paroles échangées. Pour Travis, c'est pareil. Une rencontre et PAF, des Chocapics. Nous sommes certes dans une romance, mais — pleurez pas — je ne crois pas au coup de foudre, alors j'aurais aimé que ça soit un peu plus graduel. Car ça aurait pu être amené comme une attirance physique en premier lieu, mais l'auteur implique tout de suite des sentiments d'amour très forts, sans évolution graduelle. Alors, bien évidemment, ils ne se mettent pas ensemble tout de suite (juste au bout du week-end qu'ils ont passé ensemble avec les amis tous en couple+famille de Travis), puisqu'il y a Kevin, l'actuel petit ami de Gabby... Bref, un début qui ne m'a guère satisfait pour ses facilités, ses dialogues un peu surréels avec un Travis qui insiste toujours plus avec ses questions pour finalement laisser tomber deux secondes après, mais aussi parce que je n'ai pas pu m'identifier aux personnages, ni même au contexte et à l'ambiance parce qu'il y avait une très forte connotation américaine à laquelle je n'accroche pas forcément. Contrairement à "Love, Rosie" où les personnages étaient britanniques, avec un contexte et une ambiance anglaise qui me touchent bien plus... et l'histoire de Rosie et Alex s'étend sur 45 ans, on a le temps de voir leur relation se construire et s'ils se loupent quand même beaucoup, ça m'a semblé bien plus naturel que l'histoire de Travis et Gabby. Leur histoire à eux s'étend sur 11 ans, mais on a moins cette sensation de vivre avec eux, puisque la majeure partie du livre décrit seulement les premiers jours après leur rencontre et qu'on n'a que quelques flashbacks très courts de leur vie à deux par la suite. Le dernier tiers, cependant, est le plus intéressant à mon avis. Le prologue nous promettait un retournement de situation dans cette idylle parfaite, et ce tiers l'explore plus en avant et l'on découvre que la première partie n'était en fait que Travis qui se souvenait de sa rencontre avec Gabby. C'est un peu dommage, j'aurais préféré qu'il s'attarde quand même plus sur les brefs flashbacks de leur vie après leur rencontre, avec la maison qu'ils ont construit, les enfants, tout ça, les hauts, les bas... que sur leur coup de foudre, qui fait quand même 215 pages (alors que tout le reste (flashbacks + temps présent) que 100). C'est dans cette partie que j'ai retrouvé vraiment des personnages plus naturels, plus crédibles. Alors, je sais, quand on lit une romance, on n'a pas forcément envie que ce soit crédible et logique, mais je ne dois pas avoir un esprit à lire ce genre de romance. Bref. Travis m'apparait comme beaucoup plus humain et réel dans cette partie, avec des sentiments qui m'ont bien plus touché. Malheureusement, elle est beaucoup trop courte et pas assez développée, approfondie, comparée à la première partie... donc, au final, si je n'ai pas non plus détesté le livre, il ne m'a pas transcendé ni complètement bouleversé... Dommage. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Post-Mortem" de Jean Vigne ! Il était à ex aequo avec "The Fairytale Keeper", mais je me suis dit que j'allais repasser un peu sur du français ;) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, je vais vous parler du troisième tome d'une série que j'aime bien. The Fairwick Chronicles est très bien écrite, avec plein de magie, de surprises, de sensualité, et une plume très intelligente et mature. On est loin de la bit-lit ou de la romance paranormale érotique pour les adolescentes ou les ménagères en mal d'amour, mais bien pour des jeunes adultes et des adultes qui ne ferment pas les yeux sur leurs désirs et leur vie sexuelle... On n'en a pas à toutes les pages non plus, malgré la présence d'un incube, ce n'est pas non plus de l'érotisme, rien que de l'urban fantasy avec des scènes délicieuses pour la saupoudrer de miel un peu piquant !
Mon avis :
A chaque début de tome de la trilogie, j'avais un peu peur de ne pas resituer les personnages et les lieux, puisque je les ai lus très espacés... mais Carol Goodman sait gérer et tout revient très vite en mémoire, à travers les pensées et réflexions de l'héroïne. On le retrouve donc dans un Fairwick soumis aux nephilims, cette engeance d'elfes et d'humaines qui sont loin d'être les anges qu'ils se targuent d'être. Bien évidemment, ce tome va raconter comme Callie va s'en débarrasser. C'est assez flou au début, on sent bien son désespoir et son impuissance face à ces créatures qui ont réussi à s'emparer de sa ville, du campus sur lequel elle enseigne, à changer complètement Fairwick depuis que la majorité de ses amis se sont retrouvés piégés en Faerie à la fin du tome précédent. J'ai beaucoup aimé ce livre, car on suit la maturation de Callie à travers les tomes et celui-ci apparait comme la consécration. Il y a une vraie évolution du personnage, mais aussi de celui de son incube. Il apparait dans chaque livre sous une forme différente, et on peut suivre sa rédemption, les sacrifices qu'ils font tous les deux pour sauver ceux qu'ils aiment. Alors oui, c'est une vaste histoire d'amour, mais pas que. C'est aussi une forte histoire d'amitié, de fraternité, où comment l'amour permet — oui oui, je sais, ça va faire nian nian ce que je vais dire mais... — vaincre de tout. L'amour, et pas la haine. Comme le prouve Callie en tendant la main aux étudiants de la confrérie plutôt qu'en les combattant. Le sacrifice aussi... A travers un thème d'urban-fantasy, Goodman nous traduit un combat qui pourrait être bien réel, un peu à la manière dont les démons de Buffy pouvaient apparaître comme des métaphores de la vraie vie. Ce livre, avec ses péripéties, ses essais, ses échecs, ses succès, est plein d'espoir, redonne confiance à la vie, à l'humanité... si seulement les êtres humains se serraient les coudes et choisissaient l'amour plutôt que la haine. Une jolie leçon de vie, au travers les feys, les succubes, les trolls et autres créatures. Le voyage dans le temps de Callie m'a un peu fait penser à Outlander (la série, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire les livres), plus quant à l'époque dans laquelle elle arrive en Ecosse... même s'il y a tout ce pendant magique qui n'existe pas dans Outlander (à part pour ledit voyage dans le temps). Il y a également les fameuses interrogations inhérentes à la chose : comment est-ce que je peux être celle qui leur apprend ça alors qu'ils le connaissent déjà à mon époque et que je ne suis pas encore partie dans le passé ? Mais Goodman s'en sort encore une fois très bien. Pour conclure, je dirais que j'ai passé un excellent moment avec le dernier tome de cette trilogie ! J'ai peut-être eu un peu de mal à avancer dedans, mais ce n'était pas tant à cause du livre que d'autres obligations à côté ! Je ne crois pas que la trilogie ait été traduite, mais pour ceux et celles qui se débrouillent en anglais, je la conseille vivement aux amateurs d'urban-fantasy et de romance ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "The Choice" de Nicholas Sparks ! Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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