Bonjour ! Je sais que je vous avais dit que je vous parlerai de "La nuit des coeurs froids" de Esther Brassac, après "Faceless", mais je n'ai pas réussi à me mettre dedans, du coup je l'ai mis de côté pour commencer "Isulka" de Dorian Lake... puis Cécile est venue me voir avec "Deijan"... et voilà xD
Mon avis :
Avec Deijan, Cécile signe à nouveau un coup de coeur pour moi. Vous le savez, je le répète assez souvent : je n'aime pas la romance. Mais il y a tellement plus dans ce diptyque que de la romance. L'univers ne reste pas dans les ombres, la géopolitique non plus. Cécile a su créer son monde, ses problèmes, sans se contenter de les effleurer pour servir les obstacles entre Deijan et Guilendria. Je l'avais déjà souligné dans le tome 1, mais c'est encore plus flagrant dans ce tome 2. Car ici, à travers le périple de Guilendria, on découvre alors toute la "problématique" des écumeurs, ce qui se cache réellement derrière les origines de ces "vilains". A travers la croisade vengeresse de Deijan, on découvre le système politique et militaire de Nordie, sa hiérarchie aristocratique. Cécile embellit son univers, page après page, délicatement, discrètement, comme on peint lentement un tableau, ou tisse une tapisserie, on ne capture toute son étendue qu'une fois l'oeuvre achevée... Encore qu'il y a bien des choses que j'aimerais voir explorées !! Comme l'histoire de Foresterre et Honérius... Je crois qu'il y a tellement à développer, à écrire, dans cet univers, qu'on pourrait remplir autant de pages que pour la saga Kushiel de Jacqueline Carey ! (Je sais, je compare souvent l'oeuvre de Cécile à Kushiel, mais il ne faut pas m'en vouloir ! Nordie, c'est un peu mon Kushiel à la française !) Tout comme pour le premier tome, les personnages ne sont pas en reste non plus ! Deijan et Guilendria poursuivent leur évolution, leur découverte d'eux-mêmes. Ils deviennent tous les deux plus forts, mais de façon opposée. Deijan en apprenant la patience, à voir plus loin, à aimer. Guilendria, en s'affranchissant du confort et de ses préjugés, en nourrissant son indépendance de cet amour qui la caractérise si bien. Je ne déplorerai que la mise en second plan des personnages secondaires du premier tome. J'aurais aimé suivre l'évolution de Jorel et de Sauge, autrement que par des bribes d'informations dans les chapitres centrés sur Deijan... Mais que dire des nouveaux personnages secondaires ? Si je n'ai pas particulièrement accroché avec les frères d'armes de Deijan, j'ai adoré la mère de Guilendria... et cette révélation à la fin, sur sa propre mère à lui ! oh et surtout Kharyne, et Mirka, et les enfants... Et enfin, le passé d'Ifhoras qui se dévoile, plein de douleur, d'épreuves... je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas encore lu... mais sa scène finale m'a fait pleurer... En fait, depuis le chapitre 19 jusqu'à la fin, j'ai eu les larmes aux yeux... Cette fin... je l'ai dévorée après ma journée de travail, incapable d'attendre le lendemain pour finir les pages qu'il me restait à lire... Même si du coup j'ai éteint la lumière à 2h du matin xD Je finirai avec un point qui me parait des plus importants dans le récit, et qui me tient à coeur. On dit souvent que les auteurs de science-fiction soulignent les soucis de notre société, les exacerbent, pour les mettre en lumière, les révéler plus efficacement aux lecteurs, au monde. On oublie que les auteurs de fantasy savent aussi le faire. Et ici, le message de Cécile me paraît clair : s'il y avait plus de Guilendria dans notre société, peut-être que les conflits pourraient être résolus d'une bien autre façon... ainsi que tous les "problèmes" qui font la une des journaux... Au-delà de la romance, au-delà du chemin que Guilendria et Deijan ont du parcourir, des obstacles qu'ils ont dû affronter, des émotions qui les ont saisis et moi à travers eux, c'est surtout ce message que je retiens. J'ai envie de voir le monde comme Guilendria le voit. J'ai envie que plus de personnes comprennent, voient au-delà des apparences premières, de ce que les médias veulent qu'on voit. Qu'ils réfléchissent... car, si, comme eux, nous avions à subir les catastrophes naturelles, ou des attaques presque quotidiennes... ne deviendrions-nous pas nous aussi des "écumeurs"... ou plutôt des "effacés" ? Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "La Pierre d'Isis" de Dorian Lake ! C'est tout pour aujourd'hui, je vous laisse à votre dimanche =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour, Aujourd'hui je vais vous parler de "The Choice", un roman de Nicholas Sparks... Vous allez me dire que je fais dans le déni quand je vous dis que je ne lis pas de romance contemporaine et voilà que j'en rajoute encore un à ma liste... mais bon, ça arrive qu'un résumé m'interpelle ou d'avoir des moments où mon coeur est un marshmallow... ce qui est assez dangereux quand on est un dragon, vous l'avouerez, parce que c'est bon les marshmallows grillés.
Mon avis :
Je commencerais par dire que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman, sans pour autant que ce soit dû à ma lecture précédente. On retrouve Travis et Gabby, voisins dans une petite ville ("petite" est tout relative, on se trouve aux Etats-Unis après tout). Gabby vient d'emménager et, évidemment, tombe amoureuse de son beau grand et fort, et plein d'humour (baroudeur, coureur de jupons aussi, mais sensible avec un coeur tellement gros ! (sic) qui n'aspire en vérité qu'à trouver la bonne), voisin : Travis, au bout d'un regard et de trois paroles échangées. Pour Travis, c'est pareil. Une rencontre et PAF, des Chocapics. Nous sommes certes dans une romance, mais — pleurez pas — je ne crois pas au coup de foudre, alors j'aurais aimé que ça soit un peu plus graduel. Car ça aurait pu être amené comme une attirance physique en premier lieu, mais l'auteur implique tout de suite des sentiments d'amour très forts, sans évolution graduelle. Alors, bien évidemment, ils ne se mettent pas ensemble tout de suite (juste au bout du week-end qu'ils ont passé ensemble avec les amis tous en couple+famille de Travis), puisqu'il y a Kevin, l'actuel petit ami de Gabby... Bref, un début qui ne m'a guère satisfait pour ses facilités, ses dialogues un peu surréels avec un Travis qui insiste toujours plus avec ses questions pour finalement laisser tomber deux secondes après, mais aussi parce que je n'ai pas pu m'identifier aux personnages, ni même au contexte et à l'ambiance parce qu'il y avait une très forte connotation américaine à laquelle je n'accroche pas forcément. Contrairement à "Love, Rosie" où les personnages étaient britanniques, avec un contexte et une ambiance anglaise qui me touchent bien plus... et l'histoire de Rosie et Alex s'étend sur 45 ans, on a le temps de voir leur relation se construire et s'ils se loupent quand même beaucoup, ça m'a semblé bien plus naturel que l'histoire de Travis et Gabby. Leur histoire à eux s'étend sur 11 ans, mais on a moins cette sensation de vivre avec eux, puisque la majeure partie du livre décrit seulement les premiers jours après leur rencontre et qu'on n'a que quelques flashbacks très courts de leur vie à deux par la suite. Le dernier tiers, cependant, est le plus intéressant à mon avis. Le prologue nous promettait un retournement de situation dans cette idylle parfaite, et ce tiers l'explore plus en avant et l'on découvre que la première partie n'était en fait que Travis qui se souvenait de sa rencontre avec Gabby. C'est un peu dommage, j'aurais préféré qu'il s'attarde quand même plus sur les brefs flashbacks de leur vie après leur rencontre, avec la maison qu'ils ont construit, les enfants, tout ça, les hauts, les bas... que sur leur coup de foudre, qui fait quand même 215 pages (alors que tout le reste (flashbacks + temps présent) que 100). C'est dans cette partie que j'ai retrouvé vraiment des personnages plus naturels, plus crédibles. Alors, je sais, quand on lit une romance, on n'a pas forcément envie que ce soit crédible et logique, mais je ne dois pas avoir un esprit à lire ce genre de romance. Bref. Travis m'apparait comme beaucoup plus humain et réel dans cette partie, avec des sentiments qui m'ont bien plus touché. Malheureusement, elle est beaucoup trop courte et pas assez développée, approfondie, comparée à la première partie... donc, au final, si je n'ai pas non plus détesté le livre, il ne m'a pas transcendé ni complètement bouleversé... Dommage. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Post-Mortem" de Jean Vigne ! Il était à ex aequo avec "The Fairytale Keeper", mais je me suis dit que j'allais repasser un peu sur du français ;) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman qu'on m'a vivement conseillé... et qui appartient à une maison d'édition que j'aime beaucoup et qui m'a toujours bluffée ! Pas mal d'attentes pour ce roman, du coup, mais il s'en est trouvé à la hauteur !
Mon avis :
Encore une fois, j'ai eu un petit peu de mal avec le début... mais j'en viens à me dire que c'est dû au rythme plus soutenu avec lequel j'avale mes livres en ce moment... C'est assez dur de se détacher de l'univers du précédent pour s'immerger complètement dans le suivant alors que ça ne fait que quelques heures que l'autre a été achevé... Bref, j'ai du coup eu un peu de mal avec les descriptions, au début, qui m'ont parues un peu longuettes, mais ce n'était que le temps de m'habituer au style d'écriture de Marianne Stern. Une fois cela fait, et l'action commencée, je me suis fait avaler par le récit. Les personnages sont son point fort, je dirais. Il y en a une multitude, fidèles à l'univers steampunk et à celui développé par l'auteur. Mais, surtout, les protagonistes sont très bons (dans le sens "bien écrits", parce que leur bonté, c'est une autre paire de manches !). J'ai tout de suite succombé à Jeremiah, malgré son allure, son comportement, sa réputation. L'électricité entre lui et Viktoria est palpable et me donnerait presque des frissons à chaque fois qu'ils se confrontent l'un à l'autre, ou même simplement dans leurs discussions. Jeremiah est un personnage comme je les adore... et Maxwell n'est pas en reste non plus, puisqu'il incarne l'autre facette de mes préférences en matière de personnages. Comme Jeremiah le souligne si bien : les ténèbres et la lumière. Même si, comme le ying et le yang, il y a une touche de l'autre dans chaque. Au milieu de ça, Viktoria est souvent un peu paumée, déboussolée après avoir été arrachée au faste de la noblesse... et si c'était un peu prévisible, ça n'en reste pas moins rafraichissant quand, dans la plupart des romans du genre, les demoiselles me semblent toujours un peu trop enhardies par rapport à ce qu'on sait de cette époque... Ici, je trouve Viktoria bien plus naturelle que toutes les autres héroïnes du genre ! C'est un très bon point. L'univers est dépeint également d'une manière rafraichissante. On retrouve un soupçon de ce qui fait le steampunk habituellement, avec les robes, les boulots, les automates et l'essor/prépondérance des machines/usines au charbon... mais le fait que le récit se déroule en Allemagne donne une touche de fraicheur parmi tous les autres prenant place à Londres. Même si je n'ai pas compris tous les morceaux de dialogues et interjections en allemand (ouais, quand on grandit en Lorraine, on ne prend pas forcément allemand en première ou en seconde langue au collège/lycée, donc je ne comprends pas un mot ! xD), c'était agréable ! L'importante présence des zeppelins aussi plaisante, eux qu'on ne voit, au final, pas très souvent alors qu'ils font, à mon sens, partie intégrante du steampunk. Le smog, bien logique dans les récits du genre, apparaît pourtant comme sortant de l'ordinaire, lui qui est tellement peu présent dans les autres romans... alors qu'avec une industrie au charbon, il devrait également être prépondérant aussi dans les autres... Stern a développé un univers steampunk comme on les aime, mais avec des touches de nouveautés rafraichissantes malgré tout tout à fait logiques avec le genre. L'intrigue est très bien ficelée aussi, quant à elle. Des mystères, des secrets, des intrigues, des trahisons. Quelques rebondissements et dénouements m'ont semblé faciles ou prévisibles, mais d'un autre côté, ce n'était pas gênant non plus car, à mon sens, ce n'était pas dû à une paresse de l'auteure mais bien à l'immersion dans l'histoire et à la façon intime qu'on a de connaître les personnages après avoir suivi leurs péripéties. L'aventure nous tient en haleine jusqu'au bout, les scènes d'action et de combat, qu'ils soient aériens ou à l'épée, les courses-poursuites, nous mènent à un rythme effréné, surtout à la fin. "Smog of Germania" fut donc une très bonne lecture et je félicite encore une fois les Editions du Chat Noir ainsi que leurs auteurs pour cette petite merveille. Oh, et petite mention spéciale pour Charogne et Gadoue, que j'ai savourés comme un plaisir coupable. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Dark Possession" de Carol Goodman ! Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Comme je suis repassé à ma PAL papier, ça veut aussi dire un peu plus d'auteurs anglophones et de romans dans la langue de Shakespeare parce que bah... je n'aime plus les traductions depuis un moment ! J'ai souvent rencontré des erreurs, même dans les plus grandes ME... et on perd une partie du sens et de l'émotion à la traduction, malheureusement. C'est sans oublier que certaines ME nous lâchent sans aucune vergogne en plein milieu de nos séries favorites... alors pour palier à la chose, je les achète en VO... et en plus, ils sont moins chers. Désolé, mais mon porte-monnaie hurle sinon... Il aimerait bien se faire une piqûre de sérum "sac de Mary Poppins", mais il n'a pas encore été inventé, malheureusement.
Mon avis :
Cela faisait longtemps que j'avais lu les deux premiers tomes de la saga... Un peu près au moment de la sortie du film et parce que je m'étais rendue compte qui était l'auteure et que j'avais adoré sa saga Succubus... J'ai eu malgré tout un peu de mal à me mettre dans ce troisième tome, sûrement parce que l'histoire met en scène des adolescents et que dernièrement je lis des romans aux héros plus âgés... mais finalement je suis retombée dans l'addictivité induite par la plume de Richelle Mead. J'ai retrouvé la dynamique entre Rose et Lissa, qui fait le charme de cette saga, mais aussi toute la mythologie que Mead a créée autour, reprenant le mythe des vampires à sa sauce. J'ai aimé explorer cette nouvelle facette du lien entre elles deux, mais aussi l'apprentissage de Lissa de sa magie, ce que ça implique pour Rose d'être shadow-kissed. J'ai aimé la voir combattre aux côtés de Christian, suivre l'évolution de sa relation avec Dimitri... et j'avais les larmes aux yeux à la fin de ma lecture, à cause des émotions qui m'ont envahie à cause de ses péripéties. Si l'évolution des personnages est une facette des plus agréables du roman, l'intrigue n'en souffre pas, parce qu'il y a aussi complots et avancées politiques, des attaques et donc des scènes d'action, toujours finement rédigée par Mead. On devine une organisation plus présente au sein des créatures qu'ils affrontent, et que le danger qu'elles représentent va aller crescendo dans les prochains tomes, en plus des intrigues parallèles... et je dois dire que j'ai hâte de lire la suite. Ce qui est bien, en plus, c'est que Mead ne s'étale pas sur des séries de vingt tomes. Chacune d'entre elles dure le temps de 6 livres, suffisamment pour développer l'univers et les personnages, mais pas assez pour lasser. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Smog of Germania" de Marianne Stern ! C'est lui qui a remporté presque toutes les voies lors du vote ! ^^ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde ! Vous le savez, je ne suis pas un fan de romance. Du moins pas les habituelles comme on en trouve des milliers pareilles avec une infime différence histoire de dire que "non, ce n'est pas la même chose". C'est pour quoi j'avais un peu hésité à choisir ce SP quand Lilian l'a proposé... mais le résumé laissait présumer un vaste univers dont la romance n'était qu'un élément... et je n'ai pas été déçue ! Sur ce, je vous laisse avec le reste de ma chronique !
Mon avis :
Je me suis plongé dans les lignes de Cécile avec plaisir. Je vous le disais, la romance, c'est pas mon truc. Mais ici, le reste de l'histoire n'en souffre pas, bien au contraire. D'ailleurs, je ne l'aurais sûrement pas qualifiée de "romance" mais bien de fantasy médiévale... Je veux dire par là que l'histoire entre Deijan et Guilendria, certes au centre du récit, ne fait pas d'ombre au reste qui est très habilement ficelé. On les découvre au début chacun de l'autre côté, avec leurs habitudes, leurs espoirs et leurs aspirations contradictoires. Puis, ils se voient forcés à se retrouver par un coup du sort. Aucun des deux, cependant, n'a ce à quoi il s'attend. Guilendria aveuglée par son amour innocent, Deijan par sa propre idée du mariage et de obligations en tant que nouveau comte de Bucail. Mais bien vite, tout ceci est bouleversé. Là arrive alors le plus palpitant en sens. Le retournement de situation, l'attaque des écumeurs, permet d'éclairer sous un jour nouveau l'univers ainsi que les personnages. On découvre également avec bien plus de détails les "secondaires", tant et si bien que je ne peux m'empêcher de me demander ce qui se cache derrière Ifhoras. Il est de ce personnage que j'aime et que j'adore dans les romans. Le fait que nous n'ayons jamais son point de vue ajoute encore au mystère qui m'attache à lui. Et que dire de l'amie de Guilendria ?! Si l'univers et l'intrigue ne sont pas oubliés au profit de la romance, les personnages secondaires non plus ! Et je pense que c'est ce qui fait que ça marche si bien. L'évolution de Guilendria et de Deijan également. Chacun découvre en l'autre ce qui lui manquait pour s'épanouir pleinement, malgré les circonstances dramatiques et je trouve que c'est vraiment bien. Guilendria puise sa force en Deijan et, bien qu'un peu forcé, ce dernier apprend que la tendresse et l'innocence de Guilendria ne sont pas des défauts et des torts à gommer, à cacher tout au fond de soi. Pour résumer, ce fut une très agréable surprise chez L'ivre-book, qui confirme encore ici son statut parmi mes maisons d'édition favorites, et, Cécile, si tu lis ses lignes, je veux la suite ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "A ma vie, à ta mort" de Sandra Triname, dans le cadre de l'opération Spéciale Summer Time organisée par les éditions Plume Blanche ! J'ai hâte ^^ Sur ce, je vous laisse à votre après-midi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, avec ce nouveau SP proposé par les éditions Lune Ecarlate, je me replonge un peu dans l'univers des vampires que j'avais longtemps laissé de côté, lassée par la bit-lit à en vomir ou presque... Chaque livre de vampires que je croisais en librairie était une histoire dans la lignée de Twilight, Vampire Diaries et compagnie... et franchement, j'en avais ras-le-bol. Pour renouer avec mes longues quenottes, j'avais besoin de vampires dark comme on pouvait en trouver autre fois. Pas des badboys au grand coeur, pas des badboys tout court, mais bien des créatures sanguinaires. Bref, je vous laisse découvrir si Ad Majorem Dei Gloriam remplit mes attentes ou pas :P
Mon avis :
Je commencerais par dire que ces vampires-ci n’étaient pas ultra-sanguinaires. Mais ce n’était pas une mauvaise chose, loin de là ! Je les ai trouvés très humains dans cette version du mythe par M’Isey. Une revisite de la légende plutôt surprenante d’ailleurs, surtout par leur rapport à l’Église, mais rondement menée. J’ai beaucoup aimé ma lecture, même si j’ai toujours un peu de mal avec les récits au présent. À chaque flash-back, j’ai senti une bouffée de joie parce que je retrouvais mon cher passé simple qui, je trouve, sied bien mieux au roman que le présent. Il lui donne une profondeur et tout un bouquet d’émotions que je n’arrive jamais à retrouver tout à fait avec le présent. Malgré tout, la plume de M’Isey est très poétique et mélancolique et j’ai adoré cela. Il y a cette nostalgie, cette détresse, cette urgence pourtant résolue qui émane de ce texte et j’ai été transporté par ces émotions. Les personnages sont également grandement réussis. On y retrouve quelques immortels, et leurs ennemis. Griffon et sa grandiloquence, sa déchéance, sa rage et sa lassitude. Davy et son instinct protecteur, sa volonté de ne pas s'impliquer dans les conflits. Edéa, torturée entre l'héritage de son père et ces amis qu'elle s'est faits à travers les années. Mylène et son innocence forcée. Achille, tant exalté par sa mission divine, pourtant plus cruel que tous les autres. Au travers eux, on devine tous les vices dont est empreinte l’espèce humaine. Les vampires en sont les victimes dans un miroir triste et effrayant de ce que pourrait devenir l’actualité. Les descriptions sont juste assez suffisantes pour que l’on puisse se représenter les différents protagonistes et l’univers dans lequel ils évoluent. On retrouve cette époque de première guerre mondiale, bien que la ville où se déroule l’histoire soit préservée du combat des Hommes... mais pas épargnée par le fléau de l’Église. La fin est tout aussi satisfaisante que le reste du récit. En demie teinte, avec cette mélancolie teintée d'espoir. Lire Ad Majoren Dei Gloriam fut un très agréable moment passé avec la plume de M'Isey dont j'ai hâte de découvrir les prochains romans. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Déchu" de Manon Elisabeth d'Ombremont. La suite des Légendes Faës, la première saga écrite par mon amie ^^ J'ai hâte de me replonger dans son univers qui est bien dark également <3 Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous, Avec "Love, Rosie", je renoue avec mon amour pour la lecture en anglais, qui était un peu passée à la trappe depuis quelques temps parce que je voulais lire les romans que j'avais achetés en salon ! Avant de commencer sérieusement le PIF, je voulais m'offrir une petite parenthèse de romance dans la langue de Shakespeare ^^ J'avais adoré le film (Lily et Sam quoi, yen faut pas beaucoup plus ! xD), alors je ne pouvais que me laisser tenter par le livre !
Mon avis :
Le livre est entièrement écrit sous forme de correspondances. Ça peut être des mails, des SMS, des lettres ou des échanges sur une messagerie instantanée. Le récit ne s'encombre donc pas de descriptions inutiles et se concentre sur les émotions, les désirs, les désillusions des personnages, sans qu'on ait presque la moindre idée de ce à quoi ils ressemblent, des détails de leur maison ou de leur travail... et c'est génial ! Ça permet de donner un rythme soutenu à l'histoire, puisqu'on avale les échanges entre les différents personnages comme on engloutirait... des tartines ou des parts de pizzas ! Ce style d'écriture autorise aussi quelques petites fioritures et excentricités, puisque les correspondances sont évidemment écrites fidèlement selon l'âge des personnages concernés, avec des fautes, du langage SMS. Des choses qui feraient évidemment grincer des dents dans un tout autre type de roman, mais qui sont clairement attendues dans celui-ci. Après tout, on ne va pas demander à un gamin de 7 ans d'écrire comme un chirurgien cardiaque de 33 ans. On suit principalement Alex et Rosie, depuis leurs 5 ans, jusqu'à leurs 50 ans. Ils sont meilleurs amis depuis leur rencontre ou presque, mais le destin les sépare, sème des obstacles sur leur chemin à chaque fois qu'il y a un espoir de les voir réunis. Je ne suis pas habituellement fan des tranches de vie et de la romance, mais j'ai beaucoup aimé la fraicheur de ce roman, mais aussi toute l'émotion brute, les actes manqués. Les personnages sont réalistes, vrais, et les embûches qu'ils doivent surmonter aussi. Leur vie est réaliste, avec cette impression de vérité, de réalité... Si ça reste évidemment de la fiction, le goût d'authenticité apporte beaucoup à mon avis ! Ce n'est pas la petite stagiaire qui finit dans le lit (ou sur l'imprimante) de son très riche et très bel employeur qu'elle ne connait pas depuis 20 minutes. Non, c'est une histoire bâtie, petit à petit, un morceau à chaque fois, avec patience, douleur, tendresse, douceur, respect et soutien. Chacun d'entre eux à une identité bien définie et ils sont tout aussi différents qu'ils se complètent. Quelques passages sont parfois un peu longs, mais j'imagine que c'est parce que j'ai déjà vu le film (un peu trop de fois xD) et connais donc les grandes lignes de l'histoire. J'ai remarqué les changements qu'ils ont faits, notamment par rapport aux différents hommes dans la vie de Rosie... et c'est différents emplois et difficultés, et son âge, avant d'arriver enfin à réaliser son grand rêve, mais c'est normal, sinon le film aurait pu se voir doter d'une bonne grosse demie-heure supplémentaire. Après tout, dans le film, le début commence effectivement à leurs 5 ans mais la fin est à leurs 30-35 ans... avec la même histoire dans les grandes lignes ! Je ne sais pas encore quel sera le prochain livre à faire l'objet d'un avis mais je vous tiens au courant ! Ça sera sûrement Stalingrad de Emmanuel Delporte aux éditions L'ivre Book... mais après avoir fait la relecture du roman d'une auteure que j'apprécie beaucoup =P Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler de la Croisade des Carpates. A croire que je suis maudit, parce qu'encore une fois, j'ai un avis mitigé sur ce roman. Si je lirais la suite, c'est sûrement seulement parce que je l'ai déjà achetée, profitant de la promotion qu'il y avait durant le Salon Fantastique à Paris.
Mon avis : Je commencerais par dire que la lecture a été pénible. Pénible à cause du style employé par les auteures. Je n'y ai vu qu'un étalage du savoir lexical, avec de trop nombreux adverbes et adjectifs, avant, après, tout autour et à plusieurs autour des noms qu'ils étaient censés compléter. Les descriptions en sont devenues fades, trop lourdes, et n'ont suscité aucun sursaut d'imagination dans mon esprit qui, à mon avis du moins, est fertile et prompte à visualiser les scènes. Là, même les plus gores, les plus atroces, n'ont rien éveillé en moi, rien du tout. Etait-ce voulu par les auteures de détacher ainsi le lecteur de l'action, de le voir observer les horreurs avec un oeil critique et insensibles (comme le fameux Vlad) ? J'en viens presque à l'espérer... car si l'abondance de vocabulaire était destiné à faire exploser mon imaginaire, c'est raté.
D'autres, au contraire, étaient si vagues, peu précises, qu'au début du chapitre 8, par exemple, j'ai cru qu'on avait fait un bond dans le temps et qu'Eva avait eu un enfant... Je n'ai compris qu'après que Arnaud était le fameux petit copain (c'est dire à quel point son prénom m'avait marqué), avec un comportement tellement puéril qu'il a nourri la méprise première due à la description maladroite de cette scène. Même l'important travail de recherche qui a été effectué alourdit le récit d'informations qui ne sont pas toutes nécessaires, loin de là. Je crois que je n'ai jamais été plus largué dans un chapitre que durant celui de la réunion de l'ONU. Il était, comme d'autres avant et après lui, très (trop ?) lourd à lire, malgré une habitude de ma part de lire des articles scientifiques. Donnant des informations dont je n'avais à moitié rien à faire alors que celle que j'aurais aimé voir être développées n'ont été que survolées (je voulais en savoir plus sur cette entreprise de Kadaver moi !). Je saluerais tout de même cet important travail de recherches, ne serait-ce que parce que, pour une fois, Vlad a été montré sous son vrai jour : généreux avec le peuple et intransigeant et dédaigneux avec la noblesse. Une facette de lui bien trop souvent mise de côté pour favoriser tous les meurtres dont il a été l'instigateur, et le mythe auquel il a donné naissance. Malgré cela, comme pour le personnage d'Eva (l'héroïne), je n'ai pas réussi à éprouver quoi que ce soit pour lui (ni pour elle, à part au début où j'ai eu envie de la baffer mille fois de rester avec un mec tel qu'Arnaud). Les personnages restent survolés et j'ai trouvé que leur potentiel n'était pas exploité au mieux. Je m'attendais à un duo charismatique et incroyable, et à part quelques scènes ici et là, ils ne parviennent par à relever la lenteur du roman. Un roman dans lequel j'ai eu bien du mal à avancer, même si je mettais de côté le style d'écriture des auteures, et la longueur incroyable des chapitres (qui auraient chacun mérités d'être coupés en deux ou en trois). L'intrigue n'avance pas (la faute aux trop nombreuses sessions "cour d'Histoire" et aux descriptions sans saveur), les petites citations de début de chapitre ne sont même plus lues après les 3 ou 4 premières, les personnages ne parviennent pas à faire décoller l'histoire non plus... Pas avant la seconde moitié du roman où le rythme s'accélère enfin un peu ! Ouf, pas trop tôt ! Avant que le ballon de baudruche/espoir ne se dégonfle à nouveau et qu'on retrouve les tords de la première partie, seulement exempte du vocabulaire trop lourd. Je dirais que le roman trouve enfin un rythme qui me sied seulement dans son dernier quart. Je ne dis pas qu'il ne fallait pas poser certaines des bases au début du récit, mais j'ai beaucoup regretté que ça n'avance pas plus vite. J'ai lu sur Booknode que le prénom de l'héroïne avait été choisie car court et permettant de faire des économies de papier... mais je pense qu'il aurait été bien plus facile d'en faire en supprimant simplement certains passages qui m'ont semblé bien inutiles. J'espère en tout cas que le second tome est plus dynamique, à l'instar des dernières pages du premier, sinon je crois que — si je me suis forcée à aller jusqu'au bout du premier — je le reposerais sans le finir, même si ça ne m'est arrivé que deux fois durant ma (longue) "carrière de lecteur". Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Trafiquants d'Âmes" de Michel Lamart. Sur ce, je vous laisse à votre samedi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome des Oubliés de Léna Jomahé. Je dois devenir plus exigeant avec mes lectures, car ici encore, je me retrouve un peu mitigé dans mon avis sur ce livre. Ou bien peut-être est-ce de lire avec un oeil critique, dans le but de faire par la suite une chronique, je n'en sais trop rien... Sur ce, je vous laisse avec ce que j'ai pensé de ce premier tome des Oubliés.
Mon avis : Je trouve le début de l’histoire plutôt sans surprises. On y retrouve les habituels composants de la dystopie : un monde dévasté après de grandes guerres menant à des catastrophes naturelles, un gouvernement qui ment aux citoyens pour les maintenir sous sa coupe dans une ignorance bienheureuse, une population divisée selon leur aptitude à occuper telle ou telle place dans la société, à exercer telle ou telle profession, un groupe de rebelles qui vit à l’extérieur et veut tout foutre en l’air, une héroïne avec des capacités particulières qui la détachent du lot. Si c’est ce qu’on attend dans ce genre de récit, j’aurais peut-être apprécié un petit peu plus d’originalité sur les bases de cet univers. Beaucoup de choses, au début du récit, sont évidentes et on s’y attend, il n’y a guère de surprises et de « ah, tiens, ça, c’est nouveau et vraiment original ! ».
Bien entendu, l’univers de Jomahé se détache des Divergent ou Hunger Games ou Labyrinthe par quelques détails, comme les situations géopolitiques, la particularité de l’héroïne, etc., mais j’y ai malgré tout retrouvé un sentiment de déjà vu, renforcé par des découvertes qui m’ont semblé évidentes dès le départ. Bien sûr qu’il y a des gens qui vivent à l’extérieur malgré l’air soi-disant irrespirable et que le gouvernement ment ! Évidemment que le second fil que voit Eléa va la mener au garçon qu’elle ne pouvait pas supporter avant sa Rafle ! Dans l’univers bien ficelé de Jomahé, il y a aussi quelques coquilles : les baisers, les étreintes, semblent réservés aux proches et aux familles, mais bien vite, tout le monde s’en donne à cœur joie ; pourquoi les trois amis du début s’appellent « moitiés » et pas « tiers » ? ; comment ils peuvent encore utiliser des mouchoirs en papier et des lingettes démaquillantes qui sont une atroce source de déchets alors qu’ils ont des voitures non-polluantes et tout un tas d’autres technologies propres ? ; comment arrivent-ils à obtenir des fruits si l’intérieur des coupoles est dépourvu d’animaux (à part le bétail) et d’insectes ?... ce sont des petits détails qui m’ont empêché de pleinement apprécié ce nouveau monde créé par l’auteur, malheureusement. Je réfléchis trop, pardon. Déformation ex-professionnelle. J’ai aussi trouvé le début un peu maladroit de par ses descriptions. On a celles, physiques et psychiques, des trois protagonistes dès le début, en un bloc… On a aussi des descriptions détaillées de certains lieux qui n’étaient — à mon sens — pas nécessaires. Celles des bâtiments, de l’architecture, de l’organisation sont les bienvenues, ne vous méprenez pas, mais celle de la position exacte de la table de nuit et autres meubles dans la chambre de l’héroïne n’est guère utile. Que dire de celle de son love interest ? OK, le roman est écrit de son point de vue et elle n’a que seize ans… Est-ce qu’on tombe vraiment amoureux d’un seul coup, comme ça, sans explication aucune ? Eléa est directement fascinée, obnubilée par Gabriel, si bien qu’elle doit semer des neurones sur son chemin en même temps que sa bave… Il y a beaucoup de bisous, de minauderies, de sourires idiots et de joues qui rougissent, tout le temps, à chaque fois qu’Eléa et Gabriel se voient (vu qu’il y a beaucoup de scènes les concernant, ça revient très souvent). Vous l’aurez compris, l’histoire d’amour m’est apparue un peu comme cheveu sur la soupe dans cette histoire… ou bien destinée à un public plus jeune que moi d’une douzaine d’années. Sans oublier qu’à plusieurs reprises, les hommes apparaissent comme plus forts, plus débrouillards, voire misogynes, en portant des sacs et en ne voulant pas que les filles s’entrainent avec les garçons, ni qu'elles partent en mission avec eux… L’intrigue prend cependant une tournure plus intéressante et plus surprenante vers la moitié du livre et le chapitre 18. Un nouveau point de vue s’invite dans le récit avec Clara. La mystérieuse Clara à qui Gabriel dit « je t’aime » à la fin du prologue, avec qui il semble toujours être en contact malgré son amourette avec Eléa… Serait-il un vilain garçon qui s’amuse à collectionner les filles ? On n’en sait toujours pas plus à la fin de ce tome… et puis l’amour entre Eléa et Gabriel m’a toujours semblé trop gros, trop rapide, trop obsessionnel. Peut-être qu’il y a anguille sous roche… Un sérum quelconque pour faire tomber amoureuse Eléa afin qu’elle les aide dans leur quête sans trop rechigner, ça, ça serait un retournement de situation étonnant et bienvenu ! Sinon, clairement, à partir de l’apparition de Clara dans le récit, ce dernier devient bien meilleur. De par les chapitres qui lui sont consacrés, mais aussi ceux d’Eléa, qui sont bien plus chargés en action. Les précédents l’étaient aussi… malgré tout, j’ai largement plus accroché à ces derniers chapitres qu’à la première moitié. Le rythme était soutenu, les pages se sont enchaînées plus vite. L’enjeu était devenu plus immédiat et, s’il y avait encore un peu trop de bisous à mon goût, la seconde partie du roman m’a bien plus séduit que le début. Lorsque mes finances seront un peu plus au beau fixe, je me laisserais peut-être tenter par la suite ;) Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Nechtaànomicon" de Manon Elisabeth d'Ombremont ! Ce sera une seconde lecture de ma part, mais comme l'auteure est une amie chère à mon coeur, j'ai accepté bien volontiers de le relire pour pouvoir lui écrire une petite chronique détaillée ♥ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Voilà enfin le premier article de ce blog et pour l'inaugurer, le premier tome d'une saga que je vais très certainement dévorer ! (Dès que j'aurais acquis les autres livres) Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, pour mon avis, donc le voilà :
Mon avis : Yseult, héroïne forte et indépendante, blessée après avoir donné son cœur à un homme qui ne le méritait pas, se jure de ne plus succomber aux charmes d’un beau gosse. Sa promesse est pourtant mise à mal quand elle rencontre Aymeric de Chânais, dans la petite ville où elle a décidé de s’exiler. Aymeric, de son côté, se bat contre l’Appel, mystérieuse malédiction dont on ne découvre les tenants et aboutissants précis qu’après une dizaine de chapitres. De quoi nous tenir en haleine à chaque mention sans pour autant atteindre la lassitude d’une réponse qui n’arrive pas.
Nous découvrons avec autant d’appréhension et d’impatience qu’Yseult les secrets de la famille de Chânais, grâce aux indices et aux révélations savamment éparpillés par l’auteur au fil des pages. Elle donne un rythme frôlant l’addiction à ses lignes, chacune d’entre elles nous poussant à découvrir la suivante pour étancher enfin notre curiosité et d’apaiser notre angoisse. Car les émotions se succèdent aussi avec les pages, Ysaline s’amusant à faire subir des montagnes russes à notre cœur. Il est tantôt éprouvé, apaisé, tourmenté, mais c’est pour cela que le roman est aussi délicieux. Si, au début, Yseult et Aymeric se sont peut-être rapprochés un peu trop vite à mon goût, la chose est justifiée par la mythologie qu’Ysaline met en place, s’inspirant de celle d’Avalon, qu’elle mélange habilement à ses loups. De même, si l’histoire se concentre essentiellement sur les deux amoureux, leur rencontre et les obstacles entre eux (que ce soit la malédiction ou bien leurs propres convictions), les personnages secondaires ne sont pas mis à mal, ou sans saveur, bien au contraire ! Les filles sont géniales et il est agréable de voir qu’elles mènent la barque, malgré le monde résolument masculin des loup-garous ! Ils sont tous attachants et j’attends avec impatience d’en savoir plus sur ceux dans les prochains tomes. J'espère que cette petite chronique vous aura intéressé ! J'espère faire mieux la prochaine fois si ce n'est pas le cas. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Cauchemar de Cassandre" de J.B. Leblanc. Sur ce, je vous laisse à votre dimanche =] Passez une bonne journée ! Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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Novembre 2018
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