Bonjour ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman qu'on m'a vivement conseillé... et qui appartient à une maison d'édition que j'aime beaucoup et qui m'a toujours bluffée ! Pas mal d'attentes pour ce roman, du coup, mais il s'en est trouvé à la hauteur !
Mon avis :
Encore une fois, j'ai eu un petit peu de mal avec le début... mais j'en viens à me dire que c'est dû au rythme plus soutenu avec lequel j'avale mes livres en ce moment... C'est assez dur de se détacher de l'univers du précédent pour s'immerger complètement dans le suivant alors que ça ne fait que quelques heures que l'autre a été achevé... Bref, j'ai du coup eu un peu de mal avec les descriptions, au début, qui m'ont parues un peu longuettes, mais ce n'était que le temps de m'habituer au style d'écriture de Marianne Stern. Une fois cela fait, et l'action commencée, je me suis fait avaler par le récit. Les personnages sont son point fort, je dirais. Il y en a une multitude, fidèles à l'univers steampunk et à celui développé par l'auteur. Mais, surtout, les protagonistes sont très bons (dans le sens "bien écrits", parce que leur bonté, c'est une autre paire de manches !). J'ai tout de suite succombé à Jeremiah, malgré son allure, son comportement, sa réputation. L'électricité entre lui et Viktoria est palpable et me donnerait presque des frissons à chaque fois qu'ils se confrontent l'un à l'autre, ou même simplement dans leurs discussions. Jeremiah est un personnage comme je les adore... et Maxwell n'est pas en reste non plus, puisqu'il incarne l'autre facette de mes préférences en matière de personnages. Comme Jeremiah le souligne si bien : les ténèbres et la lumière. Même si, comme le ying et le yang, il y a une touche de l'autre dans chaque. Au milieu de ça, Viktoria est souvent un peu paumée, déboussolée après avoir été arrachée au faste de la noblesse... et si c'était un peu prévisible, ça n'en reste pas moins rafraichissant quand, dans la plupart des romans du genre, les demoiselles me semblent toujours un peu trop enhardies par rapport à ce qu'on sait de cette époque... Ici, je trouve Viktoria bien plus naturelle que toutes les autres héroïnes du genre ! C'est un très bon point. L'univers est dépeint également d'une manière rafraichissante. On retrouve un soupçon de ce qui fait le steampunk habituellement, avec les robes, les boulots, les automates et l'essor/prépondérance des machines/usines au charbon... mais le fait que le récit se déroule en Allemagne donne une touche de fraicheur parmi tous les autres prenant place à Londres. Même si je n'ai pas compris tous les morceaux de dialogues et interjections en allemand (ouais, quand on grandit en Lorraine, on ne prend pas forcément allemand en première ou en seconde langue au collège/lycée, donc je ne comprends pas un mot ! xD), c'était agréable ! L'importante présence des zeppelins aussi plaisante, eux qu'on ne voit, au final, pas très souvent alors qu'ils font, à mon sens, partie intégrante du steampunk. Le smog, bien logique dans les récits du genre, apparaît pourtant comme sortant de l'ordinaire, lui qui est tellement peu présent dans les autres romans... alors qu'avec une industrie au charbon, il devrait également être prépondérant aussi dans les autres... Stern a développé un univers steampunk comme on les aime, mais avec des touches de nouveautés rafraichissantes malgré tout tout à fait logiques avec le genre. L'intrigue est très bien ficelée aussi, quant à elle. Des mystères, des secrets, des intrigues, des trahisons. Quelques rebondissements et dénouements m'ont semblé faciles ou prévisibles, mais d'un autre côté, ce n'était pas gênant non plus car, à mon sens, ce n'était pas dû à une paresse de l'auteure mais bien à l'immersion dans l'histoire et à la façon intime qu'on a de connaître les personnages après avoir suivi leurs péripéties. L'aventure nous tient en haleine jusqu'au bout, les scènes d'action et de combat, qu'ils soient aériens ou à l'épée, les courses-poursuites, nous mènent à un rythme effréné, surtout à la fin. "Smog of Germania" fut donc une très bonne lecture et je félicite encore une fois les Editions du Chat Noir ainsi que leurs auteurs pour cette petite merveille. Oh, et petite mention spéciale pour Charogne et Gadoue, que j'ai savourés comme un plaisir coupable. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Dark Possession" de Carol Goodman ! Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour ! Après l'avoir laissé trop longtemps dans ma PAL (je blâme l'ouverture du blog et la tonne de SP qui me sont tombés dessus...), je me suis enfin mis à la suite de Paradoxes, que j'avais acheté à Laure-Anne que j'avais rencontrée à Mon's Livre en novembre, puisqu'elle partageait le stand de ma très bonne amie Manon (ou plutôt l'inverse :P)... Je vous laisse donc avec ma chronique !
Mon avis :
J'avais lu le premier tome après Mon's Livre et j'ai un peu tardé à lire celui-ci, mais c'est enfin chose faite et j'ai encore une fois passé un très agréable moment entre les pages écrites par Laure-Anne. Elle a une plume qui ne s'encombre pas de fioritures inutiles. Il y a juste assez de descriptions pour qu'on puisse s'imaginer les personnages, le monde futuriste dans lequel ils évoluent et c'est une chose que j'apprécie de plus en plus dans mes lectures ! Même si, je l'avoue, je n'ai jamais été très fan des énormes paragraphes de descriptions à la Tolkien ou à la Martin (ne me jetez pas de pierres, s'il vous plait). Que dire de plus sur ce tome 2 ? Les personnages y gagnent en profondeur et en mystère. Ceux qui sont intégrés dans ce tome sont aussi intrigants que ceux que l'on suit depuis le premier livre. Ils apportent leur pierre à l'édifice et j'ai hâte de savoir réellement de quelle manière dans le prochain opus. J'avoue, j'ai un faible pour les êtres démoniaques qui aident Nytayah, mais bon, c'est pas nouveau, j'ai souvent aimé les "méchants" ou les antihéros plus que les gentils et les héros ! J'ai un peu trop craqué sur Echo et Pahad Laylâ, pardon. L'univers et la mythologie créés par l'auteure ne sont pas en reste non plus. Ils s'étoffent tous les deux de nombreux participants, races, mais aussi d'énigmes, d'objectifs, de prophéties. Peu à peu, Laure-Anne nous avale dans un tourbillon de questions comme je les aime ! Oh et puis des dragons ! J'aime les dragons ! Sinon, je dirais que j'ai été un peu déstabilisé par le retour en arrière au début du roman, mais il était nécessaire pour l'intrigue de ce tome, donc finalement, tout va bien ! Il y a aussi quelques coquilles, mais pour une autoédition, c'est bien peu face à ce qu'on trouve dans d'autres ouvrages ! J'ai vraiment hâte d'avoir le tome 3. Laure-Anne, il sort quand ? Promis, cette fois, je ne mettrais pas autant de temps à le lire. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Shadow Kiss" de Richelle Mead ! N'hésitez pas à vous rendre sur la page FB du blog pour voter pour le prochain livre que vous aimeriez que je lise !! Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais encore vous parler d'un SP ^^ Il y en aura deux après celui-ci, et ensuite, ça devrait être bon, je retrouverais des lectures un peu plus "normales" on va dire ! Je tenais à remercier les éditions Lune Ecarlate pour celui-ci.
Mon avis :
J'ai eu beaucoup de mal avec le début. C'est bête, quand on a du mal avec les débuts, parce qu'après, il est vraiment dur de se défaire de cette impression et de retrouver un oeil neuf sur la suite du roman. J'ai eu du mal avec le début parce que j'ai eu l'impression de lire des fragments d'histoire, comme on les écrit souvent dans les fiches de personnage sur les forums de jeu de rôle textuel (dont je suis un habitué), et pas vraiment un roman en lui-même. Peut-être était-ce voulu, puisque que ces quelques chapitres n'ont que pour vocation de nous parler de quelques événements de la vie passée du héros : Cathal... mais ça m'a chiffonné. Une fois revenus à l'instant présent, je n'ai pas été plus transporté que ça par le style d'écriture de l'auteure... Si ses phrases racontaient bien une histoire, des actions, quelques sentiments, j'avais juste l'impression de lire des mots accolés aux autres, sans parvenir à me plonger dedans et à ressentir. C'est dommage, moi j'aime et je désire, je veux, ressentir quand je lis. Sinon, ça ne sert pas à grand chose à mes yeux... Puis le manque d'émotion, le léger ennui, se transforme en agacement et en exaspération envers le comportement de Cathal. J'ai détesté qu'il embrasse Nelly alors qu'elle était à moitié inconsciente après qu'il lui ai pris son sang, sans son accord, et qu'il s'impose encore à elle à l'hôpital. OK, ça peut paraître paradoxal après vous avoir dit vouloir du dark, des vampires qui ne brillent pas au soleil et ne tombe pas amoureux d'adolescentes... mais pour le coup, on nous présente Cathal comme quelqu'un de bien, le héros... et il se transforme en homme de Cromagnon, en stalker, et blâme l'amour pour excuser son comportement... Sauf que ça n'est en rien de l'amour ! Il ne connait rien de Nelly. C'est de l'obsession perverse d'un harceleur violeur... car oui, il la suit partout et lui impose sa présence parce qu'il est amoureux. OK, c'est un vampire de plusieurs siècles, mais il a eu bien le temps pour s'adapter aux moeurs des différentes époques, ainsi que pour apprendre à contrôler ses pulsions pour ne pas révéler l'existence des vampires aux humains... La phrase qui m'a le fait le plus tiquer était "Cela prendrait le temps qu'il faudrait, peu importait les moyens, mais il l'aurait."... et si elle veut juste pas de lui, hein ? Il dit qu'il n'est pas un monstre, mais il l'est dans sa façon de traiter Nelly. Il l'a bel et bien violée, puisqu'elle était somnolente quand elle lui a donné son "consentement", elle se croyait encore dans un rêve. Et avoir des fantasmes tordus n'est pas synonyme de consentement une fois parfaitement réveillée. Même après cela, après qu'elle l'ai repoussé, il cherche toujours à la toucher, à l'embrasser, se fait plus collant qu'une sangsue... Mais Nelly est aussi à baffer puisque cet homme lui fait terriblement peur, mais qu'il l'obsède et la fascine malgré tout "parce qu'il embrasse divinement bien". J'ai l'impression de lire une excuse à deux balles de certains hommes : "Mais si ça avait été Brad Pitt qui t'avait peloté le cul dans le métro, tu aurais pas crié au harcèlement de rue !" Et bien si. Qu'il soit canon, plein aux as, célèbre, s'il n'y a pas consentement, ça reste du harcèlement, du viol, je suis désolé. Blâmez le féministe en moi si vous voulez... mais ma lecture ne commençait donc pas sur une bonne note. J'avais l'impression de relire Fifty Shades of Grey, version vampire (ironique quand on sait qu'à la base, c'était une fanfiction de Twilight, mais je m'égare)... ou bien une "chronique" comme il en pullule sur Wattpad, dans lesquelles l'héroïne tombe amoureuse de son kidnappeur/violeur... malgré tout, elle ne mérite pas ce qui lui arrive à la fin du livre, comme j'ai pu le lire dans certains autres avis, ou même dans les paroles de certains personnages. Elle ne mérite pas que Cathal l'attaque sauvagement parce qu'il n'en peut plus qu'elle n'accepte pas sa véritable nature, qu'elle n'accepte pas qu'il la morde. Pour moi cette scène ressemblait à une scène de viol, ni plus, ni moins. La victime ne mérite pas qu'on la viole. Ce n'est jamais de sa faute, mais bien celle de l'agresseur. Ne vous méprenez pas, j'aime le dark, vous l'avez sûrement vu avec certaines de mes lectures, je ne suis pas dérangé par les relations malsaines (j'ai adoré Lune de Miel et Le Requiem de la Sorser'tan de Manon Elisabeth d'Ombremont), mais je déteste quand on mélange les choses. Ici, le comportement obsessionnel et possessif de Cathal, et le viol (oui il y a bien eu viol) est qualifié d'amour. Il agit comme ça parce qu'il aime Nelly. Sauf que ce n'est pas de l'amour. L'amour ce n'est pas ça. L'amour ne justifie pas ce genre de comportements aussi affreux. Vous allez forcer quelqu'un à vous aimer, vous ? A vous faire l'amour ? Parce que vous l'aimez ? Non, c'est de l'obsession malsaine, mais pas de l'amour. Si on devine, au début entre les lignes, qu'un lien métaphysique s'est tissé entre Cathal et Nelly, il n'est pas non plus suffisant, à mes yeux, pour "expliquer" l'obsession de Cathal, son "coup de foudre", et le caractère changeant de Nelly... On a souvent tendance à agiter l'excuse de l'âme-soeur surnaturelle/magique/métaphysique/divine pour justifier de ce genre d'histoire amoureuse mais pour moi ce n'est pas suffisant... du moins pas quand elle n'est pas suffisamment bien exploitée. Une fois la première moitié passée, on rentre enfin un peu dans le vif du sujet avec l'Ordre de la Miséricorde qui vient sur le devant de la scène ! Enfin un peu d'action, j'ai envie de dire ! Mais on retrouve à nouveau le style un peu plus expéditif du tout début du roman et au final, si l'action se déroule en effet, elle n'a guère de saveur. Et puis l'Ordre est tout aussi vite expédié, puisqu'en quelques chapitres, il n'y a déjà plus personne. A ce moment-là du récit, je me demande ce qui va bien pouvoir nous tenir encore pendant le gros dernier tiers... Et j'espère qu'on ne va pas revenir sur l'obsession de Cathal envers Nathy... Mais non, heureusement. Du moins pas que. Je trouve que le récit prend enfin de la saveur, avec un style d'écriture qui me convient et qui m'emporte un peu plus, seulement quand Cathal se fait convoquer par Edern qui coupe court à la "lune de miel" de Cathal et Nelly (merci Edern !). Là, il y a un peu plus d'action, un peu plus de suspens et les pages s'avalent bien plus vite que pendant les trois premiers quarts du livre ^^' J'aurais préféré que tout le livre soit sur le modèle des dernières pages, vraiment. J'aurais été bien plus convaincu et satisfait par ma lecture... La traque de cette secte et de la taupe est bien plus palpitante que le reste ! C'est à ce moment-là qu'on entrevoit réellement tout le potentiel de l'univers de l'auteure, qui aurait été tellement plus riche et intéressant à exploiter que tout le drama entre Cathal et Nelly. On découvre un peu plus en profondeur la mythologie créée par l'auteure et elle se montre plus captivante que les déboires amoureux d'un vampire guerrier. J'aurais largement préféré que 70% du livre s'intéresse à cela et seulement 30% à la romance, et non pas l'inverse comme c'est le cas... J'ajouterais que ce qui m'a le plus satisfait dans ce roman, à part le potentiel de l'univers pas assez exploité, sont ses personnages secondaires. J'ai beaucoup apprécié Lothaire et Amelia, et aussi le père de Nelly... et EDERN ! Lui a un peu de bon sens ! Arius aussi, la voix de la raison xD Et Octavia, sa compagne qui est vraiment adorable... mais clairement pas Cathal et Nelly (je pense que vous l'aurez compris depuis xD) Je m'étais basé sur le résumé quand Lune Ecarlate avait proposé ce SP et il m'avait emballé pour sa première partie. Je n'ai vu la couverture qu'après (qui n'est pas à mon goût, mais il ne faut parfois pas s'y fier, ça cache parfois de jolis bijoux), ainsi que les mots-clés/thèmes sur Booknode... Et, franchement, la première très grosse moitié tient vraiment beaucoup plus de la romance paranormale que de l'enquête fantastique promise dans le résumé. Peut-être fus-je déçu pour cette raison. Peut-être n'avais-je juste pas envie de lire de la romance, mais bien un thriller fantastique... mais malheureusement le Chevalier-Vampire ne m'a pas convaincu... et l'aperçu presque alléchant de l'univers à la fin du roman, ainsi que le "beau" cliffhanger, ne seront peut-être pas suffisant pour m'inciter à lire la suite. A voir ce que je pourrais lire dans les chroniques déjà écrites sur le sujet. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Melody, huit ans, deux vampires et l'apocalypse", petit SP reçu au format papier, de Cestdoncvrai (Cloé et Tat) que j'ai rencontrées sur Wattpad. Je pense que ça me fera une bonne petite pause avant de me lancer dans l'autre SP de Nathy que j'ai encore à lire. Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Avec Le Déchu, je renoue avec mon amie Manon et son univers de dark fantasy. La suite de La Chienne de l'Ombre arrive deux ans après la sortie du premier tome et il me tarde de me replonger dans les sombres aventures de Melyan, Elyalë et Elcmar !
Mon avis :
Que dire sinon que Manon signe à nouveau un coup de coeur dans mes péripéties littéraires ? Après deux ans, je retrouve Melyan et Elyalë, Telbrin et Elcmar, découvre Aëryne et Elkentar. En deux ans, la plume de Manon a mûri, et ça se sent. Son univers est toujours sombre, violent, sans filtre, mais une certaine retenue s'affiche malgré tout, une subtilité qui faisait peut-être légèrement défaut dans le premier tome. Le récit n'en perd par ses caractéristiques premières, bien loin de là, il en gagne en profondeur et en intensité. Les personnages restent bien fidèles à eux-mêmes, même si on se rend compte que certaines de leurs convictions sont mises à mal... sûrement par Elcmar qui, s'il détruit l'équilibre en Faërie, semble aussi le faire au sein de chaque être qu'il côtoie. Plus on avance, plus on se rend compte qu'ils sont des pions sur l'échiquier du dieu-dragon, même si on savait déjà qu'il les considérait comme tels. Une partie d'échecs que Manon joue avec un rythme précis, parvenant à nous maintenir en haleine si bien que les pages sont avalées sans se rendre compte des heures qui passent (je l'ai lu en 24h !! OK, il est fait pas 800 pages, mais tout de même !). Les informations sont semées juste quand il le faut, sans temps mort et longueurs ou trop plein de détails. Manon ne s'encombre pas de descriptions inutiles. Elles sont juste assez nombreuses et détaillées pour nous plonger dans ce monde si différent du nôtre, sans pour autant nous noyer sous des renseignements inutiles. Je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre, en vérité ! On sent une nette amélioration entre ce tome et le précédent, qui était le premier roman de Manon. Le Déchu est plus abouti, plus réfléchi, plus intriguant que La Chienne de l'Ombre, que j'avais apprécié aussi, n'allez pas croire ! J'ai encore une fois passé un très bon moment entre les pages d'un de ses ouvrages. Et on se demande pourquoi je me lamente à chaque fois que je passe devant un rayon de fantasy dans les librairies, à voir tous ces auteurs anglophones (qui sont aussi très bons, je ne dis pas le contraire) alors qu'on a des petits bijoux dans notre propre langue ! Ça ferait tellement du bien au genre, une bouffée d'air frais (comment ça, c'est contradictoire avec de la dark fantasy, l'air frais ?), de mettre un peu plus en avant les auteurs francophones ! Oh, mais n'est-ce pas pour ça qu'on a le Printemps de l'Imaginaire Francophone ? Ah si ! =P Bref, Manon, Lilian, je veux le tome 3 ! Il sort quaaaaand ? Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Chevalier-Vampire" de Nathy. De nouveau des vampires (après Ad Majorem Dei Gloriam), de nouveau du dark... Ça devrait le faire, non ? =P Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, avec ce nouveau SP proposé par les éditions Lune Ecarlate, je me replonge un peu dans l'univers des vampires que j'avais longtemps laissé de côté, lassée par la bit-lit à en vomir ou presque... Chaque livre de vampires que je croisais en librairie était une histoire dans la lignée de Twilight, Vampire Diaries et compagnie... et franchement, j'en avais ras-le-bol. Pour renouer avec mes longues quenottes, j'avais besoin de vampires dark comme on pouvait en trouver autre fois. Pas des badboys au grand coeur, pas des badboys tout court, mais bien des créatures sanguinaires. Bref, je vous laisse découvrir si Ad Majorem Dei Gloriam remplit mes attentes ou pas :P
Mon avis :
Je commencerais par dire que ces vampires-ci n’étaient pas ultra-sanguinaires. Mais ce n’était pas une mauvaise chose, loin de là ! Je les ai trouvés très humains dans cette version du mythe par M’Isey. Une revisite de la légende plutôt surprenante d’ailleurs, surtout par leur rapport à l’Église, mais rondement menée. J’ai beaucoup aimé ma lecture, même si j’ai toujours un peu de mal avec les récits au présent. À chaque flash-back, j’ai senti une bouffée de joie parce que je retrouvais mon cher passé simple qui, je trouve, sied bien mieux au roman que le présent. Il lui donne une profondeur et tout un bouquet d’émotions que je n’arrive jamais à retrouver tout à fait avec le présent. Malgré tout, la plume de M’Isey est très poétique et mélancolique et j’ai adoré cela. Il y a cette nostalgie, cette détresse, cette urgence pourtant résolue qui émane de ce texte et j’ai été transporté par ces émotions. Les personnages sont également grandement réussis. On y retrouve quelques immortels, et leurs ennemis. Griffon et sa grandiloquence, sa déchéance, sa rage et sa lassitude. Davy et son instinct protecteur, sa volonté de ne pas s'impliquer dans les conflits. Edéa, torturée entre l'héritage de son père et ces amis qu'elle s'est faits à travers les années. Mylène et son innocence forcée. Achille, tant exalté par sa mission divine, pourtant plus cruel que tous les autres. Au travers eux, on devine tous les vices dont est empreinte l’espèce humaine. Les vampires en sont les victimes dans un miroir triste et effrayant de ce que pourrait devenir l’actualité. Les descriptions sont juste assez suffisantes pour que l’on puisse se représenter les différents protagonistes et l’univers dans lequel ils évoluent. On retrouve cette époque de première guerre mondiale, bien que la ville où se déroule l’histoire soit préservée du combat des Hommes... mais pas épargnée par le fléau de l’Église. La fin est tout aussi satisfaisante que le reste du récit. En demie teinte, avec cette mélancolie teintée d'espoir. Lire Ad Majoren Dei Gloriam fut un très agréable moment passé avec la plume de M'Isey dont j'ai hâte de découvrir les prochains romans. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Déchu" de Manon Elisabeth d'Ombremont. La suite des Légendes Faës, la première saga écrite par mon amie ^^ J'ai hâte de me replonger dans son univers qui est bien dark également <3 Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde ! Après le déménagement et la relecture d'un roman de Rozenn Illiano, je commence enfin le PIF ! Pas avec l'un des livres que j'avais listé sur la page d'accueil du blog, mais avec Stalingrad de Emmanuel Delporte, un autre SP de L'ivre-Book ! Comme les SP passent toujours en priorité, c'est pourquoi je ne vous parle pas aujourd'hui d'un des livres de la liste.
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié ma lecture. Si au début, je ne savais pas trop où l'auteur voulait nous mener, et que je ne comprenais pas bien pourquoi le roman appartenait à la collection Fantastique de L'ivre-Book, ça s'est éclairé vers la moitié du récit. Malgré tout, la plume de Delporte m'a transportée. Pas forcément comme j'en ai l'habitude, mais il a su me plonger dans l'ambiance de cette guerre qui a secoué l'Europe, mais également dans les mythes qu'on ne voit que trop peu dans la littérature de nos jours : ceux de la Russie et de l'Europe de l'Est. Il est agréable de suivre, à travers les différentes parties du roman, le point de vue de chacun des personnages. Du gamin forcé malgré lui à affronter les horreurs de la guerre qui secoue sa ville, au scientifique déterminé à accomplir sa tâche pour être à la hauteur du Führer et de ses idéaux, en passant par le soldat qui regrette de ne pas pouvoir raconter la vérité dans les lettres destinées à son aimée. Certains sont menés à se croiser, d'autres non, mais tous servent à l'histoire. J'ai un peu l'impression de ne lire que des romans où les personnages servent l'histoire plutôt que l'inverse, en ce moment, mais c'est plutôt rafraichissant, je dois dire ! Moi qui suis habituée à l'inverse, c'est intéressant de suivre ces épopées dans lesquels les personnages, bien que très bien construits et authentiques, servent un dessein plus grand qu'eux, qui les dépasse et qui en fait des pantins entre les mains du destin. On sait l'issue inévitable, mais il est intéressant de voir comment ils s'en sortent dans ces conditions. L'auteur arrive à nous plonger dans une certaine angoisse, à mesure que les pages sont avalées, notamment à la fin de la quatrième partie du récit. On s'inquiète presque que notre lecture ait en effet un impact, alors qu'il semble briser "le quatrième mur" un peu comme au cinéma dernièrement, mais de façon bien moins comique qu'aux côtés de Deadpool. L'univers est un peu plus étonnant à chaque page tournée. J'ai découvert une surprise à chaque nouveau chapitre, notamment entre les quatrième et cinquième parties avec un certain retournement de situation auquel je ne m'attendais pas du tout ! Et qui mène à la morale de l'histoire, qui fait malheureusement bien trop écho à la société actuelle. Je n'ai guère de reproches à formuler à ce roman, si ce n'est quelques petites longueurs de rien du tout à certains endroits, notamment dans la cinquième partie. Les descriptions sont justement dosées pour nous plonger dans l'univers et nous imaginer les personnages, et presque aucune n'est superflue ou inutile, ce qui est bienvenu ! Car si dans ce style de récit, elles sont importantes pour pouvoir se figurer l'histoire, il ne faut pas qu'elles alourdissent le rythme qui se doit d'être percutant et efficace pour faire monter la tension et l'horreur. Ce que Delporte a très bien réussi. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Rédempteur" de Sébastien Tissandier. Encore un qui ne figurait pas dans ma liste d'origine pour le PIF, mais je n'ai pas pu résister à ce SP proposé par L'ivre-Book (comment ça, je suis un peu accro à cette maison d'édition ?) ! Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Je sais que je vous avais dit que le prochain livre à faire l'objet d'une chronique était La Croisade des Carpates, mais j'ai préféré intercaler ce SP (service-presse, je vous rappelle) avant de vous donner celle-ci. Je remercie les éditions L'ivre-Book et Lilian Ronchaud pour cette opportunité.
Mon avis : Project Viper: Rising commence doucement, peut-être un peu trop. Le décor se plante petit à petit, jusqu'à ce qu'on découvre les deux protagonistes. Puis, à chaque page tournée, l'intrigue monte crescendo, les pièces du puzzle s'emboîtent peu à peu.
Les descriptions sont juste assez nombreuses pour nous éclairer sur l'univers futuriste de l'auteure, sans nous plonger dans des pavés inutiles et imbuvables ralentissant le rythme. A certains endroits, elles m'ont peut-être semblé un peu superflues (notamment celle de l'entrée des locaux de Pinxit Industries), mais de manière générale, elles sont correctement dosées. Si je continue un peu sur la forme, je dirais que j'ai trouvé quelques maladresses dans l'écriture, certaines phrases peut-être un peu mal tournées, et des passages au présent (la scène de boxe, et le début de la séquence mémorielle de Néo) alors que tout le reste est au passé... Ça m'a un peu dérouté, mais pas suffisamment pour que ça me perde complètement. En ce qui concerne l'univers, je le trouve juste assez renseigné, comme je le disais juste avant. J'aurais juste à redire un peu sur un des points géopolitiques du roman : l'organisation en Capitole et Districts, qui m'a rappelé Hunger Games, tout comme les dernières scènes où les Vipers s'affrontent pour la place de chef... La salle d'entraînement et la position du jury ressemblent à celles qui permettent aux organisateurs des Hunger Games de juger les tributs et leur attribuer leur note. Néanmoins, l'auteure sait créer son propre monde futuriste et la ressemblance s'arrête là. Les personnages aussi sont dosés juste comme il le faut. Ils sont bien travaillés, très bien travaillés même. Ils sont tous humains à leur manière, allant du plus altruiste au plus cruel et manipulateur. J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteure s'est appliquée à malmener et à modifier les deux protagonistes, Blayne et Skylar. On assiste à une déchéance et à une ascension. C'est très intéressant de voir de quelle manière ces deux Vipers ont été traités pour les mener là où ils arrivent à la fin du roman. Je dois saluer également le personnage de Zeera, qui est comme un petit bonbon, un plaisir coupable, délicieusement dérangée. Je déplorerais seulement le changement de comportement de Blayne, peut-être un peu trop brutal à mes yeux, quand il décide de se vouer corps et âme à Turner. C'est compréhensible pour Skylar, mais j'avoue avoir été surprise que Blayne se soumette aussi facilement au PDG de Pinxit. Le changement d'attitude d'Eva, la tueuse à gages, m'a aussi semblé étonnant. Lorsqu'on fait sa rencontre, elle se montre fière, imperturbable, forte, pour au final, rompre son contrat parce qu'elle est tombée amoureuse. Ça m'a semblé un peu hors-personnage... ou bien ce Turner a lui aussi une capacité spéciale qui lui permet d'amadouer ceux qu'il estime dangereux pour sa personne... C'est une possibilité, après tout, on ne sait presque rien de lui, il reste un mystère tout entier. Je finirais en disant que Project Viper: Rising fut une agréable lecture qui séduira sans mal les adeptes de science-fiction/anticipation et de cyberpunk. Ellen Raven Martin est une jeune auteure prometteuse dont je vais suivre les nouveaux romans avec attention =] En attendant la suite, foncez, Project Viper: Rising sort samedi ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera — pour de vrai cette fois xD — "La Croisade des Carpates" de Vanessa et Diana Callico. Sur ce, je vous laisse à votre après-midi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler de la Croisade des Carpates. A croire que je suis maudit, parce qu'encore une fois, j'ai un avis mitigé sur ce roman. Si je lirais la suite, c'est sûrement seulement parce que je l'ai déjà achetée, profitant de la promotion qu'il y avait durant le Salon Fantastique à Paris.
Mon avis : Je commencerais par dire que la lecture a été pénible. Pénible à cause du style employé par les auteures. Je n'y ai vu qu'un étalage du savoir lexical, avec de trop nombreux adverbes et adjectifs, avant, après, tout autour et à plusieurs autour des noms qu'ils étaient censés compléter. Les descriptions en sont devenues fades, trop lourdes, et n'ont suscité aucun sursaut d'imagination dans mon esprit qui, à mon avis du moins, est fertile et prompte à visualiser les scènes. Là, même les plus gores, les plus atroces, n'ont rien éveillé en moi, rien du tout. Etait-ce voulu par les auteures de détacher ainsi le lecteur de l'action, de le voir observer les horreurs avec un oeil critique et insensibles (comme le fameux Vlad) ? J'en viens presque à l'espérer... car si l'abondance de vocabulaire était destiné à faire exploser mon imaginaire, c'est raté.
D'autres, au contraire, étaient si vagues, peu précises, qu'au début du chapitre 8, par exemple, j'ai cru qu'on avait fait un bond dans le temps et qu'Eva avait eu un enfant... Je n'ai compris qu'après que Arnaud était le fameux petit copain (c'est dire à quel point son prénom m'avait marqué), avec un comportement tellement puéril qu'il a nourri la méprise première due à la description maladroite de cette scène. Même l'important travail de recherche qui a été effectué alourdit le récit d'informations qui ne sont pas toutes nécessaires, loin de là. Je crois que je n'ai jamais été plus largué dans un chapitre que durant celui de la réunion de l'ONU. Il était, comme d'autres avant et après lui, très (trop ?) lourd à lire, malgré une habitude de ma part de lire des articles scientifiques. Donnant des informations dont je n'avais à moitié rien à faire alors que celle que j'aurais aimé voir être développées n'ont été que survolées (je voulais en savoir plus sur cette entreprise de Kadaver moi !). Je saluerais tout de même cet important travail de recherches, ne serait-ce que parce que, pour une fois, Vlad a été montré sous son vrai jour : généreux avec le peuple et intransigeant et dédaigneux avec la noblesse. Une facette de lui bien trop souvent mise de côté pour favoriser tous les meurtres dont il a été l'instigateur, et le mythe auquel il a donné naissance. Malgré cela, comme pour le personnage d'Eva (l'héroïne), je n'ai pas réussi à éprouver quoi que ce soit pour lui (ni pour elle, à part au début où j'ai eu envie de la baffer mille fois de rester avec un mec tel qu'Arnaud). Les personnages restent survolés et j'ai trouvé que leur potentiel n'était pas exploité au mieux. Je m'attendais à un duo charismatique et incroyable, et à part quelques scènes ici et là, ils ne parviennent par à relever la lenteur du roman. Un roman dans lequel j'ai eu bien du mal à avancer, même si je mettais de côté le style d'écriture des auteures, et la longueur incroyable des chapitres (qui auraient chacun mérités d'être coupés en deux ou en trois). L'intrigue n'avance pas (la faute aux trop nombreuses sessions "cour d'Histoire" et aux descriptions sans saveur), les petites citations de début de chapitre ne sont même plus lues après les 3 ou 4 premières, les personnages ne parviennent pas à faire décoller l'histoire non plus... Pas avant la seconde moitié du roman où le rythme s'accélère enfin un peu ! Ouf, pas trop tôt ! Avant que le ballon de baudruche/espoir ne se dégonfle à nouveau et qu'on retrouve les tords de la première partie, seulement exempte du vocabulaire trop lourd. Je dirais que le roman trouve enfin un rythme qui me sied seulement dans son dernier quart. Je ne dis pas qu'il ne fallait pas poser certaines des bases au début du récit, mais j'ai beaucoup regretté que ça n'avance pas plus vite. J'ai lu sur Booknode que le prénom de l'héroïne avait été choisie car court et permettant de faire des économies de papier... mais je pense qu'il aurait été bien plus facile d'en faire en supprimant simplement certains passages qui m'ont semblé bien inutiles. J'espère en tout cas que le second tome est plus dynamique, à l'instar des dernières pages du premier, sinon je crois que — si je me suis forcée à aller jusqu'au bout du premier — je le reposerais sans le finir, même si ça ne m'est arrivé que deux fois durant ma (longue) "carrière de lecteur". Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Trafiquants d'Âmes" de Michel Lamart. Sur ce, je vous laisse à votre samedi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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Novembre 2018
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