Bonjour ! Je sais que je vous avais dit que j'allais vous faire la chronique du Secret du Vent, mais j'ai avalé le second tome du Nechtaànomicon en quelques jours en rentrant de Mon's Livre alors je vous glisse celle-ci avant de faire la suivante !
Mon avis :
J'ai retrouvé avec plaisir Nechtaàn et ses compagnons d'infortune, mais surtout la plume de Manon ! Comme pour le premier tome, elle nous sert un roman au rythme efficace, sans fioritures inutiles. J'ai apprécié d'autant plus ce second et dernier tome car il permet d'explorer un peu plus l'univers, les personnages et Chtonya, sans avoir Nechtaàn qui vole la vedette tout le temps ! On découvre que la Révolution d'Aleksandr aurait pu se faire bien avant, que les vampires ont une place bien plus cruciale que ce qu'on pensait au premier abord... mais aussi cette faille en Aleksandr... J'aurais peut-être aimé que Manon nous plonge un peu plus dans celle-ci... mais ça aurait enlevé à l'efficacité du rythme et, qui sait, peut-être qu'on aura un jour une nouvelle avec notre vampire préféré ! Moi, en tout cas, je l'adore celui-là... et ce n'est pas (que) parce que j'ai un passif avec lui ! J'ai aussi énormément aimé le personnage d'Orianna. Elle rivalise dans mon coeur avec Bluenn, c'est dire ! J'espère qu'on aura droit à quelques récits avec elle à l'avenir, notamment avec notre bébé Elyon aussi... Ces deux-là n'ont pas dit leur dernier mot, même si l'aventure de Nechtaàn sur Chtonya est achevée... J'en suis certaine ! J'avais vu que certains avaient été surpris par la fin du roman — dont je ne vous parlerais pas pour ne pas vous spoiler —, mais peut-être parce que je connais très bien Manon et sa façon de penser, elle m'a parue couler de source pour moi ! J'ai en tout cas noté l'évolution du style de Manon, plus en retenu pour certaines scènes (je pense notamment à la scène de torture d'Alek par Nechtaàn dans le tome 1 qui m'avait parue un chouya too much, même pour Nechtaàn), et c'est avec plaisir que je l'accueille ! Manon est une auteure qui sait prendre les critiques construites pour s'améliorer à chaque nouveau roman. J'ai à nouveau passé un très agréable moment entre ses pages et j'ai hâte de lire ses prochains écrits ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Secret du Vent" de Mélanie De Coster ! Sur ce, je vous laisse à votre mercredi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour ! Comme je suis repassé à ma PAL papier, ça veut aussi dire un peu plus d'auteurs anglophones et de romans dans la langue de Shakespeare parce que bah... je n'aime plus les traductions depuis un moment ! J'ai souvent rencontré des erreurs, même dans les plus grandes ME... et on perd une partie du sens et de l'émotion à la traduction, malheureusement. C'est sans oublier que certaines ME nous lâchent sans aucune vergogne en plein milieu de nos séries favorites... alors pour palier à la chose, je les achète en VO... et en plus, ils sont moins chers. Désolé, mais mon porte-monnaie hurle sinon... Il aimerait bien se faire une piqûre de sérum "sac de Mary Poppins", mais il n'a pas encore été inventé, malheureusement.
Mon avis :
Cela faisait longtemps que j'avais lu les deux premiers tomes de la saga... Un peu près au moment de la sortie du film et parce que je m'étais rendue compte qui était l'auteure et que j'avais adoré sa saga Succubus... J'ai eu malgré tout un peu de mal à me mettre dans ce troisième tome, sûrement parce que l'histoire met en scène des adolescents et que dernièrement je lis des romans aux héros plus âgés... mais finalement je suis retombée dans l'addictivité induite par la plume de Richelle Mead. J'ai retrouvé la dynamique entre Rose et Lissa, qui fait le charme de cette saga, mais aussi toute la mythologie que Mead a créée autour, reprenant le mythe des vampires à sa sauce. J'ai aimé explorer cette nouvelle facette du lien entre elles deux, mais aussi l'apprentissage de Lissa de sa magie, ce que ça implique pour Rose d'être shadow-kissed. J'ai aimé la voir combattre aux côtés de Christian, suivre l'évolution de sa relation avec Dimitri... et j'avais les larmes aux yeux à la fin de ma lecture, à cause des émotions qui m'ont envahie à cause de ses péripéties. Si l'évolution des personnages est une facette des plus agréables du roman, l'intrigue n'en souffre pas, parce qu'il y a aussi complots et avancées politiques, des attaques et donc des scènes d'action, toujours finement rédigée par Mead. On devine une organisation plus présente au sein des créatures qu'ils affrontent, et que le danger qu'elles représentent va aller crescendo dans les prochains tomes, en plus des intrigues parallèles... et je dois dire que j'ai hâte de lire la suite. Ce qui est bien, en plus, c'est que Mead ne s'étale pas sur des séries de vingt tomes. Chacune d'entre elles dure le temps de 6 livres, suffisamment pour développer l'univers et les personnages, mais pas assez pour lasser. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Smog of Germania" de Marianne Stern ! C'est lui qui a remporté presque toutes les voies lors du vote ! ^^ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Je suis désolé pour ce petit contre-temps ! J'ai fini de lire "La Floraison" ce week-end, mais comme j'étais de passage chez mes parents, et les deux jours qui ont suivi ont été assez mouvementés au boulot, je n'ai pas eu le temps de me poser pour rédiger ma chronique... mais la voilà ! Et en plus, pour un roman que j'ai adoré !!
Mon avis :
Ma première réaction quand j'ai commencé le roman fut de me dire : "Wouah, c'est écrit tout petit et les chapitres sont suuuuuuper longs !"... puis, au final, je me suis fait avaler par l'histoire et la taille de la police et des chapitres a été relégué en second plan. J'ai beaucoup aimé la première partie du roman, la première moitié, dans laquelle on découvre Rose, sa famille, le contexte qu'il y a tout autour d'elle. On retrouve avec cohérence l'envie et le besoin de ses parents à la marier, avec l'habituelle demoiselle qui ne veut rien y entendre. J'avoue que j'ai été très vite agacé et irrité par le comportement de Lady Mary. A chaque fois qu'elle apparaissait dans une scène, j'avais envie de la baffer... mais, visiblement, un certain traumatisme l'a bouleversée. Elle semblait aller encore bien dans le prologue, bien que déjà assez agaçante, du coup, je me suis demandée quand ça avait bien pu arriver, en plus de devoir quitter son pays d'origine... mais je n'ai pas eu la réponse à cette question dans le premier tome... Peut-être dans la suite ? Si ce n'est pas le cas, je trouve que ça aurait été dommage d'en faire un personnage aussi antipathique, de lui attribuer un traumatisme, et de ne pas l'expliquer un peu plus... J'ai aimé suivre Rose dans ses manigances pour faire échouer la dernière tentative de son père à la marier, sa relation avec Charlotte mais aussi avec la petite Lucie. Découvrir Artus à travers ses yeux était également intéressant... jusqu'au moment où ils retournent au manoir de ce dernier. Là, pour le coup, je me range carrément de l'avis d'Adelphe (le frère d'Artus) : Tu peux pas la larguer comme ça sans rien lui dire de sa nouvelle condition ! Oui, parce que bon, même s'il y a quelques modifications du genre (c'est pas moi qui vais blâmer la chose !), cela reste assez prévisible de la réelle nature du Comte, même sans avoir vu les thèmes cités sur Booknode. Du coup, on est plus impatient de savoir comment Rose va découvrir la chose que de découvrir la chose en elle-même, puisqu'on s'en doute déjà très fortement. J'ai d'ailleurs apprécié cette partie, puisqu'elle ne se comporte pas comme toutes les autres héroïnes l'auraient fait à sa place. J'aime qu'on ait eu une vision de sa rage, de ce qu'elle est capable de faire dans ces cas-là. L'intrigue est addictive et nous tient en haleine. On sent bien que l'histoire des meurtres dans la capitale est importante, mais comme le point de vue est globalement celui de Rose et qu'elle n'y a réellement accès que très tard, on ne peut que rester sur notre faim. Cette histoire commence à se dénouer sur la fin du tome, avec, GRANDS DIEUX, un guerrier jaguar aztèque ! Je n'osais en croire mes yeux ! S'il fallait quelque chose pour finir de me séduire complètement, l'auteure l'a trouvée !! Toujours est-il que ce premier tome fut une délicieuse introduction au monde créé, mélangé au nôtre, de Céline... et j'ai hâte de découvrir le mystère entourant cette nouvelle famille, cette prophétie, et tout le reste à travers les tomes suivants ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Destins" de Laure-Anne Braun ! Il est dans ma PAL depuis novembre 2016, quand j'ai rencontré Laure-Anne à Mons, j'ai honte de pas l'avoir lu plus tôt... Je blâme l'ouverture du blog et l'avalanche de SP !! Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, encore un SP reçu des éditions Lune Ecarlate, encore un de Nathy. J'avais un petit peu peur, je l'avoue, en le commençant, comme je n'avais pas trop aimé le précédent, mais celui-ci témoigne d'une plus grande maturité au niveau du style mais aussi de l'histoire. Je vous laisse avec plus de détails !
Mon avis :
Ce spin-off de Dark Side a bien mieux su me convaincre que Le Chevalier-Vampire. On y sent une plus grande maturité dans le style de l'auteure, mais aussi dans ses personnages et son histoire. Déjà, cette fois-ci, contrairement à l'autre récit, les actions de Thomas ne sont pas excusées, ni de la même manière que celles de Cathal l'ont été. Certes, ici, on n'a pas du tout le même personnage, et Thomas est clairement dépeint comme le vilain, le méchant, l'Ichorien à abattre... mais j'ai retrouvé des similitudes entre lui et Cathal, du moins avant l'enlèvement d'Angie. Si Thomas pense "aimer" à sa façon Angie, on ne ressent pas la même chose que lorsque Cathal explique son comportement par l'amour qu'il ressent pour Nelly. C'est clairement un bon point, une belle avancée de la part de l'auteure. Ici, il n'y a pas d'amalgame possible à faire entre amour et obsession. Angie, également, est une héroïne, à mon sens, bien plus juste que Nelly dans le premier tome de Dark Side. Elle a vécu des horreurs, on les a vécues avec elle, elle est traumatisée par ce qui lui est arrivé et il n'y a pas de remède miracle. On suit peu à peu sa remontée de la pente, et il est agréable de voir que ça ne se fait pas en un claquement de doigts comme c'est parfois trop souvent le cas dans ce genre de récit. Le chemin d'Angie est semé d'embuches, elle a été détruite par Thomas, mais elle reste forte et est bien décidée à ne plus être la victime. Contrairement à Nelly, je trouve en Angie un exemple à suivre, une héroïne forte, un modèle. Swann, quant à lui, m'a rappelé par moments Cathal, mais en est bien détaché malgré tout. On devine assez vite quelle direction va prendre ce personnage, surtout vis-à-vis de ses sentiments pour Angie... mais j'ai été fasciné par cette facette sombre de lui, tout ce chemin vers la guérison qu'il doit lutter pour emprunter... tout comme Angie. Si son comportement m'a semblé parfois trop insistant, envers Angie, tout comme celui de Cathal envers Nelly, cela m'a moins dérangé, en soi, parce que ses raisons ne sont pas vraiment les mêmes. Il y a une dynamique à la fois destructrice et bien plus saine entre Swann et Angie qu'entre Cathal et Nelly. Je sais, c'est étrange, mais je l'ai ressenti comme ça ! xD On retrouve aussi, en parallèle, des personnages croisés dans Dark Side : Cathal et Nelly, Edern. J'aime d'ailleurs de plus en plus le Prince des Ichoriens, qui se dévoile sous une autre facette quand il s'inquiète pour son frère. Bon, lire ce roman avant d'avoir lu la suite de Dark Side spoile quelque peu par contre... Sans avoir des informations énoncées clairement, De Larmes et de Sang nous dévoile l'issue de la punition de Cathal, de sa relation avec Nelly et aussi de la fameuse guerre qui se prépare à la fin du Chevalier-Vampire... Eléments qui étaient devinables, à mon sens, mais c'est un peu dommage malgré tout. Bref. Globalement, je trouve ce roman bien mieux réussi que Le Chevalier-Vampire. Je lirais avec plaisir le second tome... et si la plume de Nathy a évolué dans le même sens sur les deux autres tomes de Dark Side, je me laisserais bien tenter par la suite et fin de la trilogie. Au final, heureusement que j'ai commencé par le moins bon des deux, sinon j'aurais certainement été d'autant plus déçu par Le Chevalier-Vampire. Là, au contraire, ça me donne de l'espoir pour la suite ! En tout cas l'auteure a un prononcé pour les cliffhangers ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "A pas de Loup" de Mylène Ormerod. Finalement, c'est encore un SP, mais je me suis laissée tenter par cette nouvelle maison d'édition qu'est Dreelune. J'ai entendu plein de bien de cette nouvelle, avec des thèmes qui me tiennent à coeur... donc on verra ! Après celui-ci, il y aura aussi un SP de chez l'Ivre-Book et un de chez Plume Blanche, mais promis, après, je reviens vers ma PAL "normale" xD Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Je vais vous parler aujourd'hui d'un petit SP bien agréable et délicieux à lire ! Une petite bouffée d'air frais écrite par Cloé et Tat que j'ai rencontrées sur Wattpad et qui ont bien voulu m'envoyer un exemplaire papier pour que je puisse le chroniquer !
Mon avis :
Melody fut une bouffée d'air frais à la lecture ! L'héroïne est attachante, à la fois fragile et forte. C'est une petite sorcière de caractère, mais aussi sensible et curieuse, qui n'hésite pas à se mettre en danger pour aider et protéger ceux auxquels elle tient. J'ai aimé son innocence, mais aussi le message que l'on devine derrière. Les messages, même, si je ne me trompe pas. Il y a, derrière les lignes de ce conte, de cette nouvelle aussi pétillante qu'elle est sombre, des mots à deviner, à propos de la condition des animaux et du changement climatique. Les personnages sont très biens décrits, chacun unique par rapport aux autres. On les découvre en même temps que Melody, tout à la fois attentifs et violents, près à l'aider, mais bien souvent en échange d'une contrepartie. Car si il y a un énorme message d'espoir qui transparait dans la nouvelle, que l'atmosphère est aussi enfantine que son héroïne, le genre humain et, au-delà, les espèces humanoïdes restent manipulateurs et hypocrites. Ça se voit avec les vampires, ça se voit avec la Confrère. J'ai deviné l'envie de Cloé et Tat de dénoncer le comportement de l'espèce humaine tout en insufflant une énorme bouffée d'espoir. J'ai en tout cas hâte de lire les autres ouvrages de Cloé et Tat ! Et j'espère que l'on retrouve Melody dans les autres récits de la Fédération des Enchanteurs !! Sinon, elle va me manquer cette petite :P Melody huit ans, deux vampires et l'apocalypse est une savoureuse mise en bouche sur l'univers créé par les auteurs et, alors que je reste un petit peu sur ma faim, je n'ai qu'une envie : me jeter sur leurs autres romans ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "De Larmes et de Sang" de Nathy, le dernier SP en date que j'ai à lire. Je pense que je ferais une pause dans les SP une fois que je l'aurais fini, histoire de me concentrer un peu sur le restant de ma PAL et sur les livres que j'ai achetés aux Imaginales. Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais encore vous parler d'un SP ^^ Il y en aura deux après celui-ci, et ensuite, ça devrait être bon, je retrouverais des lectures un peu plus "normales" on va dire ! Je tenais à remercier les éditions Lune Ecarlate pour celui-ci.
Mon avis :
J'ai eu beaucoup de mal avec le début. C'est bête, quand on a du mal avec les débuts, parce qu'après, il est vraiment dur de se défaire de cette impression et de retrouver un oeil neuf sur la suite du roman. J'ai eu du mal avec le début parce que j'ai eu l'impression de lire des fragments d'histoire, comme on les écrit souvent dans les fiches de personnage sur les forums de jeu de rôle textuel (dont je suis un habitué), et pas vraiment un roman en lui-même. Peut-être était-ce voulu, puisque que ces quelques chapitres n'ont que pour vocation de nous parler de quelques événements de la vie passée du héros : Cathal... mais ça m'a chiffonné. Une fois revenus à l'instant présent, je n'ai pas été plus transporté que ça par le style d'écriture de l'auteure... Si ses phrases racontaient bien une histoire, des actions, quelques sentiments, j'avais juste l'impression de lire des mots accolés aux autres, sans parvenir à me plonger dedans et à ressentir. C'est dommage, moi j'aime et je désire, je veux, ressentir quand je lis. Sinon, ça ne sert pas à grand chose à mes yeux... Puis le manque d'émotion, le léger ennui, se transforme en agacement et en exaspération envers le comportement de Cathal. J'ai détesté qu'il embrasse Nelly alors qu'elle était à moitié inconsciente après qu'il lui ai pris son sang, sans son accord, et qu'il s'impose encore à elle à l'hôpital. OK, ça peut paraître paradoxal après vous avoir dit vouloir du dark, des vampires qui ne brillent pas au soleil et ne tombe pas amoureux d'adolescentes... mais pour le coup, on nous présente Cathal comme quelqu'un de bien, le héros... et il se transforme en homme de Cromagnon, en stalker, et blâme l'amour pour excuser son comportement... Sauf que ça n'est en rien de l'amour ! Il ne connait rien de Nelly. C'est de l'obsession perverse d'un harceleur violeur... car oui, il la suit partout et lui impose sa présence parce qu'il est amoureux. OK, c'est un vampire de plusieurs siècles, mais il a eu bien le temps pour s'adapter aux moeurs des différentes époques, ainsi que pour apprendre à contrôler ses pulsions pour ne pas révéler l'existence des vampires aux humains... La phrase qui m'a le fait le plus tiquer était "Cela prendrait le temps qu'il faudrait, peu importait les moyens, mais il l'aurait."... et si elle veut juste pas de lui, hein ? Il dit qu'il n'est pas un monstre, mais il l'est dans sa façon de traiter Nelly. Il l'a bel et bien violée, puisqu'elle était somnolente quand elle lui a donné son "consentement", elle se croyait encore dans un rêve. Et avoir des fantasmes tordus n'est pas synonyme de consentement une fois parfaitement réveillée. Même après cela, après qu'elle l'ai repoussé, il cherche toujours à la toucher, à l'embrasser, se fait plus collant qu'une sangsue... Mais Nelly est aussi à baffer puisque cet homme lui fait terriblement peur, mais qu'il l'obsède et la fascine malgré tout "parce qu'il embrasse divinement bien". J'ai l'impression de lire une excuse à deux balles de certains hommes : "Mais si ça avait été Brad Pitt qui t'avait peloté le cul dans le métro, tu aurais pas crié au harcèlement de rue !" Et bien si. Qu'il soit canon, plein aux as, célèbre, s'il n'y a pas consentement, ça reste du harcèlement, du viol, je suis désolé. Blâmez le féministe en moi si vous voulez... mais ma lecture ne commençait donc pas sur une bonne note. J'avais l'impression de relire Fifty Shades of Grey, version vampire (ironique quand on sait qu'à la base, c'était une fanfiction de Twilight, mais je m'égare)... ou bien une "chronique" comme il en pullule sur Wattpad, dans lesquelles l'héroïne tombe amoureuse de son kidnappeur/violeur... malgré tout, elle ne mérite pas ce qui lui arrive à la fin du livre, comme j'ai pu le lire dans certains autres avis, ou même dans les paroles de certains personnages. Elle ne mérite pas que Cathal l'attaque sauvagement parce qu'il n'en peut plus qu'elle n'accepte pas sa véritable nature, qu'elle n'accepte pas qu'il la morde. Pour moi cette scène ressemblait à une scène de viol, ni plus, ni moins. La victime ne mérite pas qu'on la viole. Ce n'est jamais de sa faute, mais bien celle de l'agresseur. Ne vous méprenez pas, j'aime le dark, vous l'avez sûrement vu avec certaines de mes lectures, je ne suis pas dérangé par les relations malsaines (j'ai adoré Lune de Miel et Le Requiem de la Sorser'tan de Manon Elisabeth d'Ombremont), mais je déteste quand on mélange les choses. Ici, le comportement obsessionnel et possessif de Cathal, et le viol (oui il y a bien eu viol) est qualifié d'amour. Il agit comme ça parce qu'il aime Nelly. Sauf que ce n'est pas de l'amour. L'amour ce n'est pas ça. L'amour ne justifie pas ce genre de comportements aussi affreux. Vous allez forcer quelqu'un à vous aimer, vous ? A vous faire l'amour ? Parce que vous l'aimez ? Non, c'est de l'obsession malsaine, mais pas de l'amour. Si on devine, au début entre les lignes, qu'un lien métaphysique s'est tissé entre Cathal et Nelly, il n'est pas non plus suffisant, à mes yeux, pour "expliquer" l'obsession de Cathal, son "coup de foudre", et le caractère changeant de Nelly... On a souvent tendance à agiter l'excuse de l'âme-soeur surnaturelle/magique/métaphysique/divine pour justifier de ce genre d'histoire amoureuse mais pour moi ce n'est pas suffisant... du moins pas quand elle n'est pas suffisamment bien exploitée. Une fois la première moitié passée, on rentre enfin un peu dans le vif du sujet avec l'Ordre de la Miséricorde qui vient sur le devant de la scène ! Enfin un peu d'action, j'ai envie de dire ! Mais on retrouve à nouveau le style un peu plus expéditif du tout début du roman et au final, si l'action se déroule en effet, elle n'a guère de saveur. Et puis l'Ordre est tout aussi vite expédié, puisqu'en quelques chapitres, il n'y a déjà plus personne. A ce moment-là du récit, je me demande ce qui va bien pouvoir nous tenir encore pendant le gros dernier tiers... Et j'espère qu'on ne va pas revenir sur l'obsession de Cathal envers Nathy... Mais non, heureusement. Du moins pas que. Je trouve que le récit prend enfin de la saveur, avec un style d'écriture qui me convient et qui m'emporte un peu plus, seulement quand Cathal se fait convoquer par Edern qui coupe court à la "lune de miel" de Cathal et Nelly (merci Edern !). Là, il y a un peu plus d'action, un peu plus de suspens et les pages s'avalent bien plus vite que pendant les trois premiers quarts du livre ^^' J'aurais préféré que tout le livre soit sur le modèle des dernières pages, vraiment. J'aurais été bien plus convaincu et satisfait par ma lecture... La traque de cette secte et de la taupe est bien plus palpitante que le reste ! C'est à ce moment-là qu'on entrevoit réellement tout le potentiel de l'univers de l'auteure, qui aurait été tellement plus riche et intéressant à exploiter que tout le drama entre Cathal et Nelly. On découvre un peu plus en profondeur la mythologie créée par l'auteure et elle se montre plus captivante que les déboires amoureux d'un vampire guerrier. J'aurais largement préféré que 70% du livre s'intéresse à cela et seulement 30% à la romance, et non pas l'inverse comme c'est le cas... J'ajouterais que ce qui m'a le plus satisfait dans ce roman, à part le potentiel de l'univers pas assez exploité, sont ses personnages secondaires. J'ai beaucoup apprécié Lothaire et Amelia, et aussi le père de Nelly... et EDERN ! Lui a un peu de bon sens ! Arius aussi, la voix de la raison xD Et Octavia, sa compagne qui est vraiment adorable... mais clairement pas Cathal et Nelly (je pense que vous l'aurez compris depuis xD) Je m'étais basé sur le résumé quand Lune Ecarlate avait proposé ce SP et il m'avait emballé pour sa première partie. Je n'ai vu la couverture qu'après (qui n'est pas à mon goût, mais il ne faut parfois pas s'y fier, ça cache parfois de jolis bijoux), ainsi que les mots-clés/thèmes sur Booknode... Et, franchement, la première très grosse moitié tient vraiment beaucoup plus de la romance paranormale que de l'enquête fantastique promise dans le résumé. Peut-être fus-je déçu pour cette raison. Peut-être n'avais-je juste pas envie de lire de la romance, mais bien un thriller fantastique... mais malheureusement le Chevalier-Vampire ne m'a pas convaincu... et l'aperçu presque alléchant de l'univers à la fin du roman, ainsi que le "beau" cliffhanger, ne seront peut-être pas suffisant pour m'inciter à lire la suite. A voir ce que je pourrais lire dans les chroniques déjà écrites sur le sujet. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Melody, huit ans, deux vampires et l'apocalypse", petit SP reçu au format papier, de Cestdoncvrai (Cloé et Tat) que j'ai rencontrées sur Wattpad. Je pense que ça me fera une bonne petite pause avant de me lancer dans l'autre SP de Nathy que j'ai encore à lire. Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, avec ce nouveau SP proposé par les éditions Lune Ecarlate, je me replonge un peu dans l'univers des vampires que j'avais longtemps laissé de côté, lassée par la bit-lit à en vomir ou presque... Chaque livre de vampires que je croisais en librairie était une histoire dans la lignée de Twilight, Vampire Diaries et compagnie... et franchement, j'en avais ras-le-bol. Pour renouer avec mes longues quenottes, j'avais besoin de vampires dark comme on pouvait en trouver autre fois. Pas des badboys au grand coeur, pas des badboys tout court, mais bien des créatures sanguinaires. Bref, je vous laisse découvrir si Ad Majorem Dei Gloriam remplit mes attentes ou pas :P
Mon avis :
Je commencerais par dire que ces vampires-ci n’étaient pas ultra-sanguinaires. Mais ce n’était pas une mauvaise chose, loin de là ! Je les ai trouvés très humains dans cette version du mythe par M’Isey. Une revisite de la légende plutôt surprenante d’ailleurs, surtout par leur rapport à l’Église, mais rondement menée. J’ai beaucoup aimé ma lecture, même si j’ai toujours un peu de mal avec les récits au présent. À chaque flash-back, j’ai senti une bouffée de joie parce que je retrouvais mon cher passé simple qui, je trouve, sied bien mieux au roman que le présent. Il lui donne une profondeur et tout un bouquet d’émotions que je n’arrive jamais à retrouver tout à fait avec le présent. Malgré tout, la plume de M’Isey est très poétique et mélancolique et j’ai adoré cela. Il y a cette nostalgie, cette détresse, cette urgence pourtant résolue qui émane de ce texte et j’ai été transporté par ces émotions. Les personnages sont également grandement réussis. On y retrouve quelques immortels, et leurs ennemis. Griffon et sa grandiloquence, sa déchéance, sa rage et sa lassitude. Davy et son instinct protecteur, sa volonté de ne pas s'impliquer dans les conflits. Edéa, torturée entre l'héritage de son père et ces amis qu'elle s'est faits à travers les années. Mylène et son innocence forcée. Achille, tant exalté par sa mission divine, pourtant plus cruel que tous les autres. Au travers eux, on devine tous les vices dont est empreinte l’espèce humaine. Les vampires en sont les victimes dans un miroir triste et effrayant de ce que pourrait devenir l’actualité. Les descriptions sont juste assez suffisantes pour que l’on puisse se représenter les différents protagonistes et l’univers dans lequel ils évoluent. On retrouve cette époque de première guerre mondiale, bien que la ville où se déroule l’histoire soit préservée du combat des Hommes... mais pas épargnée par le fléau de l’Église. La fin est tout aussi satisfaisante que le reste du récit. En demie teinte, avec cette mélancolie teintée d'espoir. Lire Ad Majoren Dei Gloriam fut un très agréable moment passé avec la plume de M'Isey dont j'ai hâte de découvrir les prochains romans. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Déchu" de Manon Elisabeth d'Ombremont. La suite des Légendes Faës, la première saga écrite par mon amie ^^ J'ai hâte de me replonger dans son univers qui est bien dark également <3 Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Comme je vous l'avais annoncé, aujourd'hui, je vous donne ma chronique sur le Nechtaànomicon de ma très chère amie Manon. Elle était curieuse de savoir ce que je pourrais dire sur Nechtaàn, donc je lui ai dit que je le relirais pour que ça soit bien frais dans ma tête... et me voilà ! Un avis plus détaillé que celui que j'avais déjà pu faire sur BookNode ou Amazon =] Bonne lecture !
Mon avis : Je commencerais par dire que cette saison 1 du Nechtaànomicon fut un grand coup de coeur, comme souvent avec les livres de Manon.
On y trouve un narrateur drôle et rafraichissant, qui permet de poser les bases de l'histoire et de l'univers sans que ça soit ennuyant ou rébarbatif. Avec cette seconde lecture, et la remise sur le devant de la scène d'une saga que j'ai adorée il y a quelques années, je pourrais même dire qu'il ressemble un peu à celui des Orphelins Baudelaire, à commenter et à documenter le récit et l'univers avec dérision et accablement. Un univers auquel l'auteur reste fidèle tout du long. On est dans un monde cruel, sombre, vicieux, où rien n'est facile, rien n'est plaisant, du moins pas dans l'entourage immédiat des personnages. Et Manon n'essaie pas de changer ça, ne veut pas d'un monde meilleur. Elle se contente (j'aime pas ce verbe, parce qu'on dirait qu'il n'y a pas de travail derrière, pas de profondeur, ce qui n'est pas le cas !) d'y faire évoluer ses personnages. Personnages qu'elle n'essaie pas de changer non plus, ni de les rendre autre que ce qu'ils sont. Elle reste fidèle à ce qu'elle a bâti, sans tomber dans les travers que l'on voit trop souvent aujourd'hui, dans lesquels les badboys sont en fait des gros bisounours avec une armure. Elle le dit elle-même : Nechtaàn n'est pas un héros, ni même un anti-héros. C'est un méchant. On a été prévenu. Si je continue sur les personnages, je dirais qu'ils sont bien construits, fidèles à eux-mêmes tout au long du récit. Ici, pas de rédemption ou de grand vilain qui se trouve un coeur, puisqu'il n'en a pas de toute façon. On découvre Nechtaàn de façon assez brutale, mais en même temps, le narrateur nous avait mis en garde. Cette scène a le mérite de nous plonger directement dans l'ambiance, sans chichi, et de nous démontrer clairement que l'avertissement n'était pas juste pour faire joli ou titiller notre intérêt. Les autres personnages, qui gravitent autour de la glorieuse (ahem) personne de Nechtaàn ne sont pas en reste non plus ! Abygaël, sa "première épouse", mérite aussi le détour, à la fois puissante et si fragile, femme forte malgré son statut, tout en contradiction et interrogation. Elle est si bien ficelée et réaliste (autant que peut l'être une sorcière descendante de Morrigane liée à un démon — Ar’narakhe pardon (j'ai pas envie de me faire trucider par Nechtaàn, comprenez bien) —) dans ce monde proposé par l'auteure. Les autres femmes, si elles gravitent autour du vilain, sont sous sa coupe ou celle d'un autre, méritent qu'on s'arrête sur elles, et Manon a réussi à leur donner une véritable identité et une vraie place dans l'histoire. Elles sont cruciales, importantes, puissantes, même si le contexte tant à les faire sous-estimer leur puissance. Même jusqu'à la petite Livia. On devine aisément, par la rébellion d'Abygaël (et par la nouvelle Le Requiem de la Sorser'tan (gratuite !) en ce qui concerne l'autre sorcière), qu'elles pourraient mettre à leurs pieds le monde, mais que ce sont leurs choix, faits en âme et conscience, qui font qu'elles sont satisfaites de leur existence (bon, ce n'est peut-être pas tout à fait vrai pour Aby). C'est aussi ce qui fait l'une des forces de ce récit : tout le monde ne fait pas forcément le "bon" choix. Ça donne un naturel, un réalisme aux personnages. Les mâles sont quant à eux aussi incroyablement construits, chacun tour à tour délectables et détestables, toujours fidèles à leurs valeurs (même si ce n'est qu'un certain ego). Mention spéciale au Prince de Valachya, Aleksandr, qui n'a pas fini de faire tourner des têtes (n'hésitez pas à aller lire Le Requiem de la Sorser'tan pour le découvrir un peu plus, ainsi que la superbe Bluenn). Malgré leurs nombreux défauts, ou peut-être (sûrement) grâce à eux, on se surprend à aimer chacun de ces personnages, mêmes les plus cruels. C'est là l'une des plus grandes prouesses de Manon, à mon avis, avec leur réalisme. Le seul qui manque un peu de profondeur est, à mes yeux, Nechtaël, Raphaël, Cesare, peu importe le nom que vous voulez lui donner (on s'embrouille mais on arrive toujours à suivre, oui oui !). La chose est justifiée par le fait que chaque point de vue correspond à un personnage dans le "camp" de Nechtaàn et donc bien plus habitué aux Narakhes qu'aux Aëls... Oui oui, même Abygaël, qui se rebiffe. Peut-être que Manon, dans la suite prévue, nous donnera un peu plus d'informations sur ce Pape-Guerrier et les Aëls... peut-être pas ! Ça pourrait être sympa... mais, comme le narrateur nous le rappelle si bien à la fin, ça s'appelle le Nechtaànomicon. Je gage que le démon a déjà bien suffisamment dû criser en voyant la place occupée par son ennemi dans "son" roman ! Si j'enchaîne sur le sujet des points de vue (je fais bien mes transitions, hein ? =| ), le passage de l'un à l'autre, permet d'avoir une vision d'ensemble de l'histoire, d'ajouter de la profondeur à l'univers et aux personnages. De voir chacun dans le regard d'un autre, d'explorer un peu plus toutes les subtilités de Chtonya, la dimension où évoluent Nechtaàn et les autres. Ces points de vue permettent aussi, à mon sens et en plus du narrateur, de bien jongler avec les descriptions. Il y en a juste assez, bien glissées où il faut, pour qu'elles ne ralentissent pas le rythme. Même l'instant de contemplation d'Abygaël quand elle repense à ses années avec Nechtaàn, s'il m'a semblé un chouya trop long (mais pas trop), était à sa juste place dans le récit. Les descriptions m'ont également semblé très visuelles, suscitant l'imagination et l'émotion (qu'elle soit bonne ou mauvaise). C'est leur rôle me direz-vous... mais récemment j'ai appris que ça pouvait ne pas être le cas dans tous les romans ! Donc un bon point pour Manon. Un autre pour savoir mener ses lecteurs à la baguette. La fin nous laisse sur notre... faim (ahah) et on ne peut empêcher l'impatience de grandir en nous, à cause de toutes ces questions encore sans réponses. Questions que le narrateur s'amuse à rappeler, et même à en ajouter quelques unes qui ne nous avaient pas sauté aux yeux tout de suite... Bref, quand est-ce que la suite arrive ? J'ai l'impression d'être comme Livia, en manque, non pas du sang de Nechtaàn, mais de ses aventures. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "La Croisade des Carpates" de Vanessa et Diana Callico. Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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Novembre 2018
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