Re-bonjour ! Comme promis, j'enchaîne avec le tome 2 !
Mon avis :
J'ai poursuivi l'aventure à peine le tome 1 achevé, sans regrets ! Si pour moi, seules quelques heures s'étaient écoulées, pour Isulka et Scipione, un an avait passé depuis leurs aventures en Egypte. Fidèles à eux-mêmes, ils s'étaient éloignés — surtout fidèlement à Isulka, qu'on se le dise ! Mais bien évidemment, le destin n'allait pas les laisser seuls dans leur coin ! J'ai adoré "retrouver" (je ne l'avais pas quittée depuis bien longtemps !) Isulka et sa façon d'évoluer avec les autres personnages. Ce tome souligne un peu plus ce qui m'avait déjà titillée dans le premier : ses relations avec d'autres femmes sont bien plus intéressantes que celles avec les hommes. Elles portent un message de force, de sensibilité, de puissance, de fragilité. La Vieille Alliance, et La Pierre d'Isis aussi mais dans une mesure un peu moindre, met en avant cette facette du féminisme qui est parfois oubliée : des femmes qui se soutiennent, se portent vers le haut, apprennent l'une de l'autre, plutôt que de se combattre, se rabaisser et de dénigrer. Oh, ça n'empêche pas Isulka de se venger de l'une des demoiselles qui l'accompagnent, mais j'ai aimé que Dorian amène cela aussi, dans ses écrits. Et qu'il l'ai fait avec délicatesse, finesse (oserai-je dire "doigté" ? *sort*), sans nous le jeter à la figure. Scipione est un peu plus en retrait, par rapport au tome 1, mais ses sentiments sont néanmoins approfondis, tout en subtilité. Enfin, "subtilité", je me comprends. Disons que Dorian suggère par les réactions de son personnage, plus que par les monologues intérieurs où les choses seraient écrites noir sur blanc. Il montre, sans nous dire vraiment. J'ai un peu peur que le pauvre Scipione ne se fasse malmener encore plus par la suite... et que, finalement, sa vendetta et son retour à Venise n'aient plus la même saveur qu'avant sa rencontre avec Isulka.. Dans ce second tome, j'ai également trouvé l'intrigue plus recherchée, plus approfondie. Moins facile. Le rythme est toujours effréné, la preuve étant la vitesse à laquelle j'ai avalé les pages, encore une fois. Il y a quelques moments de pause malgré tout, pour souffler un peu, donner de la perspective à tout ce qu'il s'est passé, tout ce que ça implique, et les portes que ça ouvre. J'ai aimé chacune des scènes d'Isulka avec Dresilla... et j'ai grand espoir que, contrairement à Ankhfareh, cette dernière reste un peu plus longtemps dans l'entourage de la mageresse. Si ce n'était pas le cas, je n'en voudrais bien évidemment pas à Dorian... après tout, Isulka est faite pour ne pas s'attacher sur le long terme... et ça fait du bien d'avoir une héroïne qui n'a pas besoin d'une autre personne pour être complète. L'univers s'enrichit également, toujours sur cette facette magique et mythologique. Ce n'est d'ailleurs pas pour me déplaire ! Je me demande si, après l'Egypte et l'Ecosse et leurs propres sources de magie, Dorian va nous montrer, pour le prochain (il y aura bien un troisième tome, hein ? rassurez-moi !), les origines de la magie d'Isulka. Car elle ne ressemble pas à l'égyptienne, ni à l'écossaise... et, peut-être que je me trompe, mais je doute que ses flammes ne soient pas liées à une autre mythologie... que chaque tome explore les mythes d'un pays, sans que la magie de l'héroïne ne soit liée à ceux d'un autre... je ne sais pas, ça me semblerait un peu étrange et... dommage ! J'ai peut-être un coeur plus mou que ce que je ne veux bien l'avouer, d'avoir envie qu'Isulka trouve enfin une "maison", un lieu où elle sera accueillie et aimée telle qu'elle est, plutôt que de faire des tours pour les endormis du cabaret ! Encore une fois, ce fut un excellent moment passé avec Isulka et ses compagnons. Il me darde de découvrir la suite de leurs aventures...! En attendant, je pourrais toujours me consoler avec Hex ^^ Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Bratva" de Manon Elisabeth d'Ombremont ! Et c'est tout pour aujourd'hui ! Bon dimanche ^^ Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour ! Avec "La Maîtresse Invisible" commence une nouvelle série de SPs ! Il y en aura encore 4 après celui-ci, peut-être un 5ème, et après je reprendrais ma PAL (il faut bien !). Aujourd'hui donc je vais vous parler du roman de Lydiane Arnoult, autoéditée, qui fut une lecture plaisante avec un message fort.
Mon avis :
Je commencerais par dire que la lecture de ce roman fut plaisante. Si au début je ne savais pas très bien où l'auteure voulait emmener le lecteur, cela se révèle dans la dernière partie. Pas à pas, page après page, doucement mais sûrement, Lydiane Arnoult nous emmène jusqu'à notre destination, à travers l'univers qu'elle a créé. S'il est très semblable au nôtre au premier abord, on se rend vite compte que ce n'est pas le même, ne serait-ce qu'avec la présence de magie (bien que bannie) et l'isolation des religions sur une île. Déjà au début, on sent venir que le message profond qui nous sera transmis sera en lien avec cela, et ce qui bouleverse notre propre monde actuellement. En ce qui concerne les personnages, je dirais qu'ils sont bien construits et réalistes dans cet univers. Malgré tout, comme la narration est du point de vue de Florian, le protagoniste, (même si ce n'est pas un récit en "je"), jeune garçon de 15 ans, il m'a semblé que tout était passé sous une sorte de "filtre" assez enfantin et naïf, d'autant que le personnage en lui-même est loin des caïds et des garçons sûrs d'eux et imbus de leur personne. Ça m'a donné l'impression de suivre presque un livre écrit pour un public plus jeune, malgré la présence d'un succube et des scènes qui accompagnent logiquement la présence de cette race. D'ailleurs, même ces quelques scènes d'érotisme restent presque timides et hésitantes. Cette narration m'a plusieurs fois déstabilisé tant elle contrastait avec le message qui voulait être transmis... mais peut-être était-ce voulu. Peut-être que l'auteure a voulu nous montrer que le monde pouvait être changé si on enseignait à la nouvelle génération à garder cet oeil d'enfant, tout en y apportant la connaissance et la sagesse, la tolérance et l'ouverture d'esprit. Ce message est certainement la chose la plus importante du récit d'ailleurs, à travers l'apprentissage et les épreuves que subit Florian. On y retrouve les erreurs qui parsèment les livres d'Histoire à propos des religions, et on espère voir en son aventure une lumière pour notre propre avenir. Même jusque dans le personnage d'Arianna, le succube, on peut lire une métaphore : celle de la connaissance et du savoir, souvent diabolisés par les religions ou même la politique actuelle : les gens qui réfléchissent et se posent des questions sont bien plus dangereux que ceux qui s'abrutissent devant leur télévision sans jamais rien remettre en cause. Il est néanmoins intéressant que l'auteure les aie associés à l'image du succube qui implique aussi les pulsions et les désirs charnels, il y a certainement encore une autre facette à gratter derrière cela, une lecture à plusieurs niveaux d'informations. Si en tant qu'oeuvre de fiction, "La Maîtresse Invisible" ne m'a pas forcément bouleversé, il a le mérite de soulever de nombreuses questions et interrogations d'actualité, et rien que pour cela, je serais curieux de lire le second tome, pour savoir quels autres messages veut nous transmettre l'auteur, et de quelle façon. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Journal d'une Confidente" de Virginie Rousseau ! Sur ce, je vous laisse à votre dimanche =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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