Bonjour ! On continue sur la lancée des chroniques à rattraper !
Mon avis :
Comme pour les deux tomes précédents : j'ai a-do-ré ! Je me laisse toujours autant transporter par le style narratif de Mathieu, et son humour décapent. Bien qu'ici, on ne retrouve pas vraiment Elvira, mais son meilleur ami Jericho... malgré tout, on n'est pas en reste côté humour noir... ni côté émotionnel ! Bien au contraire ! Si j'ai un peu regretté de ne pas avoir la suite directe du tome 2, la poursuite des enquêtes d'Elvira, j'ai été plus que satisfaite par ce tome quand même. Il permet de mettre en lumière le passé de Jericho et Elvira, d'éclairer les tensions qu'on peut ressentir dans les premiers tomes entre eux... les non-dits, les tabous... cet énorme passif qu'ils ont tous les deux. J'ai plongé avec Jericho, aux côtés d'Elvira. J'ai vraiment ressenti de l'empathie pour lui, pour cet éternel rôle de meilleur ami, de second rôle... Je trouve également que le choix de l'auteur de dévoiler la "genèse" d'Elvira en tant que chasseuse de vampires du point de vue de Jericho était très bon. Je ne pense pas que l'impact aurait été aussi important si on avait suivi cette descente aux enfers de notre héroïne de ses propres yeux... et puis ça n'aurait pas forcément été très fidèle à Elvira que de la faire se confier sur la chose. Ici, Mathieu nous présente donc un nouvel ouvrage riche en émotions, en action et en humour, toujours très vrai, toujours très juste. Sans oublier les petites références à la pop-culture qui sont toujours très appréciées ! Je ne peux que vous le conseiller, si vous avez lu les deux tomes précédents... et si ce n'est pas le cas mais que vous lisez quand même cette chronique, si vous aimez les héroïnes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, avec un caractère de chien, foncez ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "De Magie et d'Ombres", une anthologie de chez L'ivre-Book ! Sur ce, à très vite ! Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
0 Commentaires
Bonjour mes petits dragons ! Aujourd'hui, je vais vous parler du second tome de la trilogie "Néachronical" de Jean Vigne. J'avais acheté le tome 1 aux Halliennales 2016, en attendant mes tomes 2 et 3 de la "Geste des Exilés" de Bettina Nordet (la queue était longue alors j'en ai profité pour regarder les autres livres proposés sur le stand de la ME xD), ce qui explique pourquoi il n'a pas de chronique sur le blog... Ça m'ennuie toujours de poster la chronique d'un tome d'une saga alors que le(s) premier(s) ne sont pas dessus... mais comme je suis loin d'avoir commencé à lire seulement depuis l'ouverture du blog, ça risque d'arriver souvent xD Bref, je vous laisse avec ma chronique ;)
Mon avis :
J'ai eu un peu de mal au début, par le récit à la première personne du singulier et au présent, puisque ce n'est pas ce que je préfère. J'ai également été surprise de constater qu'un chapitre sur deux était consacré à une autre histoire que celle de Néa. On se doute bien que l'histoire de ce chevalier revenant de Terre Sainte va avoir un rapport avec le présent et Néa, mais c'est troublant au début malgré tout. Mais, au final, je trouve ces chapitres plus intéressants et mieux écrits que ceux avec Néa... Que je m'explique : J'ai retrouvé Néa, comme je l'avais laissée dans le tome précédent : avec une narration qui lui donnerait 25 ou 30 ans, et pas les 15 ans d'âge "mental" qu'elle est censée avoir après avoir perdu 5 ans de sa vie. Tant et si bien que certaines de ses réflexions m'ont paru choquantes, puisque détonnant avec le style narratif. La narration "je+présent" a aussi l'inconvénient de rendre les scènes d'action très crues, à la limite du gore, de façon facile et gratuite, mais également avec un détachement presque surréel de la part de l'héroïne... Si je n'avais jamais réellement porté Néa dans mon coeur, je dois avouer qu'à chacune d'entre elles, je perds en empathie pour elle et elle m'est de plus en plus insupportable... D'autant qu'elle se pose en victime (ce qu'elle est, qu'on se le dise. Personne ne demande à être violée, torturée et tuée, puis ressuscitée pour devenir un monstre de foire) alors qu'elle tue toujours plus de personnes sans s'en offusquer, sans en faire des cauchemars, à part dans quelques sursauts d'humanité. Après, je n'ai rien contre un roman qui nous présente son prota comme un héros pour ensuite le faire devenir vilain, mais je trouve qu'ici, ça va un peu trop vite et qu'on ne s'attarde pas assez sur l'évolution du personnage de Néa. Il est vrai que le rythme effréné lui laisse peu de temps pour de l'introspection, mais à chaque nouveau cadavre, mon esprit ne pouvait s'empêcher de le souligner... Une chose m'a cruellement choqué également dans le roman. C'est le petit paragraphe "Je me redresse, balaye d'un revers de main la poussière collée à mes vêtements. Monstre, peut-être, femme avant tout."... Si vous ne voyez pas ce qui cloche là-dedans, je ne peux rien pour vous... mais dans ma tête, ça a allumé tous les voyants entourant "sexisme ordinaire"... Je ne dis pas qu'une héroïne ne peut pas épousseter ses vêtements, mais c'est la tournure de phrase, le "femme avant tout", qui me choque, comme si s'inquiéter de l'état de sa garde-robe alors qu'elle est en pleine pseudo-apocalypse dans un bunker en plastique ne viendrait jamais à l'idée d'un homme, ou que ce n'est qu'une préoccupation féminine. Même si Néa était la garce du collège avant sa disparition et sa transformation, vu tout ce qu'elle a vécu depuis, je l'imaginais plutôt loin de ce genre de préoccupations... Malgré cela, j'aime beaucoup l'univers créé par l'auteur. Il est riche et regorge de détails qui ont leur importance, mais sans descriptions alourdissant le récit. Son approche de la nécromancie et des légendes est vraiment bonne également ! J'aurais certainement apprécié d'autant plus la surprise de la révélation de la véritable identité de Tod si seulement je n'avais pas lu les tags sur BookNode à la création de cette chronique, mais c'est une revisite du mythe assez agréable. L'identité de Néa était assez prévisible aussi, une fois une autre identité éclairée... Malgré cela, je suis curieux de savoir ce qu'il se déroulera dans le tome 3. On devine une autre confrontation, comme celle qui a eu lieu il y a des siècles de cela, avec les trois protagonistes de la légende (plus Juliette)... et il reste des interrogations, outre qui en sortira vainqueur : est-ce que Néa récupérera les souvenirs qu'elle a perdu, d'une façon ou d'une autre ? Ou est-ce que sa lignée est définitivement perdue avec elle ? Je dois avouer que j'aimerais bien une fin ouverte pour le dernier tome... Peut-être Néa victorieuse quand même, mais obligée d'y sacrifier sa vie... ce qui permettrait à sa lignée de reprendre. Ouais, j'aimerais bien que ça se finisse comme ça. On verra bien à la lecture du dernier tome ! Car oui oui, même si Néa me pose toujours problème depuis le premier tome, j'ai quand même envie de connaître le dénouement de l'histoire ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "The Fairytale Keeper" d'Andrea Cefalo ! Il était à ex aequo avec "Post-Mortem", donc c'est normal qu'il arrive ensuite ;) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman qu'on m'a vivement conseillé... et qui appartient à une maison d'édition que j'aime beaucoup et qui m'a toujours bluffée ! Pas mal d'attentes pour ce roman, du coup, mais il s'en est trouvé à la hauteur !
Mon avis :
Encore une fois, j'ai eu un petit peu de mal avec le début... mais j'en viens à me dire que c'est dû au rythme plus soutenu avec lequel j'avale mes livres en ce moment... C'est assez dur de se détacher de l'univers du précédent pour s'immerger complètement dans le suivant alors que ça ne fait que quelques heures que l'autre a été achevé... Bref, j'ai du coup eu un peu de mal avec les descriptions, au début, qui m'ont parues un peu longuettes, mais ce n'était que le temps de m'habituer au style d'écriture de Marianne Stern. Une fois cela fait, et l'action commencée, je me suis fait avaler par le récit. Les personnages sont son point fort, je dirais. Il y en a une multitude, fidèles à l'univers steampunk et à celui développé par l'auteur. Mais, surtout, les protagonistes sont très bons (dans le sens "bien écrits", parce que leur bonté, c'est une autre paire de manches !). J'ai tout de suite succombé à Jeremiah, malgré son allure, son comportement, sa réputation. L'électricité entre lui et Viktoria est palpable et me donnerait presque des frissons à chaque fois qu'ils se confrontent l'un à l'autre, ou même simplement dans leurs discussions. Jeremiah est un personnage comme je les adore... et Maxwell n'est pas en reste non plus, puisqu'il incarne l'autre facette de mes préférences en matière de personnages. Comme Jeremiah le souligne si bien : les ténèbres et la lumière. Même si, comme le ying et le yang, il y a une touche de l'autre dans chaque. Au milieu de ça, Viktoria est souvent un peu paumée, déboussolée après avoir été arrachée au faste de la noblesse... et si c'était un peu prévisible, ça n'en reste pas moins rafraichissant quand, dans la plupart des romans du genre, les demoiselles me semblent toujours un peu trop enhardies par rapport à ce qu'on sait de cette époque... Ici, je trouve Viktoria bien plus naturelle que toutes les autres héroïnes du genre ! C'est un très bon point. L'univers est dépeint également d'une manière rafraichissante. On retrouve un soupçon de ce qui fait le steampunk habituellement, avec les robes, les boulots, les automates et l'essor/prépondérance des machines/usines au charbon... mais le fait que le récit se déroule en Allemagne donne une touche de fraicheur parmi tous les autres prenant place à Londres. Même si je n'ai pas compris tous les morceaux de dialogues et interjections en allemand (ouais, quand on grandit en Lorraine, on ne prend pas forcément allemand en première ou en seconde langue au collège/lycée, donc je ne comprends pas un mot ! xD), c'était agréable ! L'importante présence des zeppelins aussi plaisante, eux qu'on ne voit, au final, pas très souvent alors qu'ils font, à mon sens, partie intégrante du steampunk. Le smog, bien logique dans les récits du genre, apparaît pourtant comme sortant de l'ordinaire, lui qui est tellement peu présent dans les autres romans... alors qu'avec une industrie au charbon, il devrait également être prépondérant aussi dans les autres... Stern a développé un univers steampunk comme on les aime, mais avec des touches de nouveautés rafraichissantes malgré tout tout à fait logiques avec le genre. L'intrigue est très bien ficelée aussi, quant à elle. Des mystères, des secrets, des intrigues, des trahisons. Quelques rebondissements et dénouements m'ont semblé faciles ou prévisibles, mais d'un autre côté, ce n'était pas gênant non plus car, à mon sens, ce n'était pas dû à une paresse de l'auteure mais bien à l'immersion dans l'histoire et à la façon intime qu'on a de connaître les personnages après avoir suivi leurs péripéties. L'aventure nous tient en haleine jusqu'au bout, les scènes d'action et de combat, qu'ils soient aériens ou à l'épée, les courses-poursuites, nous mènent à un rythme effréné, surtout à la fin. "Smog of Germania" fut donc une très bonne lecture et je félicite encore une fois les Editions du Chat Noir ainsi que leurs auteurs pour cette petite merveille. Oh, et petite mention spéciale pour Charogne et Gadoue, que j'ai savourés comme un plaisir coupable. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Dark Possession" de Carol Goodman ! Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
Archives
Novembre 2018
Categories
Tous
|