Bonjour ! Pour bien finir mes vacances, voici la chronique du dernier SP en date, avant que je fasse une pause pour me consacrer au restant de ma PAL ! Une lecture divertissante, qui n'a pas vraiment réussi à m'immerger complètement, mais divertissante quand même !
Mon avis :
Danse de Sang fut une lecture divertissante. Elle ne m'a pas troublée plus que ça, ne m'a pas particulièrement émue non plus. C'est comme si j'étais simple spectatrice de l'intrigue au lieu d'y être plongée comme les personnages. Je n'ai pas réussi à m'immerger réellement dans l'histoire. Peut-être parce que j'ai trouvé le début un peu précipité. On a rapidement quelques informations sur Véronique et son époux. Lui très casanier, elle baroudeuse. Souvent éloignés l'un de l'autre parce qu'elle est journaliste en mission un peu partout autour du monde. Il a un accident de voiture parce qu'il traverse au feu piéton rouge, elle rentre au pays. Mais comme on n'a guère de scène (aucune ?) où ils sont tous les deux, j'ai eu du mal à appréhender le lien qui pouvait les unir (d'autant que personnellement je ne pourrais pas tenir dans une telle relation, ce qui aide pas à l'identification aux personnages), à éprouver la souffrance que devait ressentir Véronique à la mort de Bertrand. Le roman aurait presque pu commencer sur Véronique après l'enterrement de son époux, ça aurait été pareil, à mon avis. Ce soucis d'immersion m'a certainement aussi empêchée de ressentir toute la tension, toute l'horreur qui vont bouleverser son quotidien ensuite. Les scènes d'attaque du mauvais esprit ne m'ont pas retourné l'estomac, ne m'ont pas choquée plus que ça... Alors que c'était un peu ce que j'attendais avant de commencer ma lecture, comme pour Le Songe d'Adam (qui pour le coup a réussi à me prendre aux tripes sur ces scènes angoissantes). J'ai trouvé un peu dommage aussi que le fameux masque dont le peuple africain fait cadeau à Véronique n'ait pas un rôle autre que celui de cadeau de départ dans l'intrigue. Un peu comme le peuple en lui-même, comme si ce voyage en Afrique n'était un peu qu'une excuse pour que Véronique soit loin de Bertrand lorsqu'il décède... Au final, que ce peuple d'Afrique pratique des rites vaudou, et que ce soit justement vers cela que Véronique se tourne grâce à son amie au début du roman n'a un pas d'incidence sur l'intrigue, juste une espèce de coïncidence. Certes comme ça aurait pu se produire "dans la vraie vie", mais je trouve dommage d'en avoir parlé pour au final ne pas les exploiter un peu plus que ça... à part à travers les photo du reportage, mais ça aurait pu aussi bien être un autre pays, un autre peuple et d'autres pratiques à évangéliser... J'ai néanmoins apprécié les recherches sur le vaudou qu'a effectuées l'auteur. On les sent entre les lignes de façon discrète, loin des grandes leçons ennuyeuses qu'on peut parfois dans certains romans. La plume de l'auteur est agréable également. Ainsi que les personnages qui sont réalistes et fidèles à ce qu'on apprend sur eux au début du roman. La lecture fut donc distrayante, mais il me manquait quelque chose de plus, tant sur l'intrigue en elle-même que sur le style. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "L'inconsolé" de Mélissa Restous ! Sur ce, je vous souhaite un bon dimanche =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour mes petits dragons ! Aujourd'hui, je vais vous parler du second tome de la trilogie "Néachronical" de Jean Vigne. J'avais acheté le tome 1 aux Halliennales 2016, en attendant mes tomes 2 et 3 de la "Geste des Exilés" de Bettina Nordet (la queue était longue alors j'en ai profité pour regarder les autres livres proposés sur le stand de la ME xD), ce qui explique pourquoi il n'a pas de chronique sur le blog... Ça m'ennuie toujours de poster la chronique d'un tome d'une saga alors que le(s) premier(s) ne sont pas dessus... mais comme je suis loin d'avoir commencé à lire seulement depuis l'ouverture du blog, ça risque d'arriver souvent xD Bref, je vous laisse avec ma chronique ;)
Mon avis :
J'ai eu un peu de mal au début, par le récit à la première personne du singulier et au présent, puisque ce n'est pas ce que je préfère. J'ai également été surprise de constater qu'un chapitre sur deux était consacré à une autre histoire que celle de Néa. On se doute bien que l'histoire de ce chevalier revenant de Terre Sainte va avoir un rapport avec le présent et Néa, mais c'est troublant au début malgré tout. Mais, au final, je trouve ces chapitres plus intéressants et mieux écrits que ceux avec Néa... Que je m'explique : J'ai retrouvé Néa, comme je l'avais laissée dans le tome précédent : avec une narration qui lui donnerait 25 ou 30 ans, et pas les 15 ans d'âge "mental" qu'elle est censée avoir après avoir perdu 5 ans de sa vie. Tant et si bien que certaines de ses réflexions m'ont paru choquantes, puisque détonnant avec le style narratif. La narration "je+présent" a aussi l'inconvénient de rendre les scènes d'action très crues, à la limite du gore, de façon facile et gratuite, mais également avec un détachement presque surréel de la part de l'héroïne... Si je n'avais jamais réellement porté Néa dans mon coeur, je dois avouer qu'à chacune d'entre elles, je perds en empathie pour elle et elle m'est de plus en plus insupportable... D'autant qu'elle se pose en victime (ce qu'elle est, qu'on se le dise. Personne ne demande à être violée, torturée et tuée, puis ressuscitée pour devenir un monstre de foire) alors qu'elle tue toujours plus de personnes sans s'en offusquer, sans en faire des cauchemars, à part dans quelques sursauts d'humanité. Après, je n'ai rien contre un roman qui nous présente son prota comme un héros pour ensuite le faire devenir vilain, mais je trouve qu'ici, ça va un peu trop vite et qu'on ne s'attarde pas assez sur l'évolution du personnage de Néa. Il est vrai que le rythme effréné lui laisse peu de temps pour de l'introspection, mais à chaque nouveau cadavre, mon esprit ne pouvait s'empêcher de le souligner... Une chose m'a cruellement choqué également dans le roman. C'est le petit paragraphe "Je me redresse, balaye d'un revers de main la poussière collée à mes vêtements. Monstre, peut-être, femme avant tout."... Si vous ne voyez pas ce qui cloche là-dedans, je ne peux rien pour vous... mais dans ma tête, ça a allumé tous les voyants entourant "sexisme ordinaire"... Je ne dis pas qu'une héroïne ne peut pas épousseter ses vêtements, mais c'est la tournure de phrase, le "femme avant tout", qui me choque, comme si s'inquiéter de l'état de sa garde-robe alors qu'elle est en pleine pseudo-apocalypse dans un bunker en plastique ne viendrait jamais à l'idée d'un homme, ou que ce n'est qu'une préoccupation féminine. Même si Néa était la garce du collège avant sa disparition et sa transformation, vu tout ce qu'elle a vécu depuis, je l'imaginais plutôt loin de ce genre de préoccupations... Malgré cela, j'aime beaucoup l'univers créé par l'auteur. Il est riche et regorge de détails qui ont leur importance, mais sans descriptions alourdissant le récit. Son approche de la nécromancie et des légendes est vraiment bonne également ! J'aurais certainement apprécié d'autant plus la surprise de la révélation de la véritable identité de Tod si seulement je n'avais pas lu les tags sur BookNode à la création de cette chronique, mais c'est une revisite du mythe assez agréable. L'identité de Néa était assez prévisible aussi, une fois une autre identité éclairée... Malgré cela, je suis curieux de savoir ce qu'il se déroulera dans le tome 3. On devine une autre confrontation, comme celle qui a eu lieu il y a des siècles de cela, avec les trois protagonistes de la légende (plus Juliette)... et il reste des interrogations, outre qui en sortira vainqueur : est-ce que Néa récupérera les souvenirs qu'elle a perdu, d'une façon ou d'une autre ? Ou est-ce que sa lignée est définitivement perdue avec elle ? Je dois avouer que j'aimerais bien une fin ouverte pour le dernier tome... Peut-être Néa victorieuse quand même, mais obligée d'y sacrifier sa vie... ce qui permettrait à sa lignée de reprendre. Ouais, j'aimerais bien que ça se finisse comme ça. On verra bien à la lecture du dernier tome ! Car oui oui, même si Néa me pose toujours problème depuis le premier tome, j'ai quand même envie de connaître le dénouement de l'histoire ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "The Fairytale Keeper" d'Andrea Cefalo ! Il était à ex aequo avec "Post-Mortem", donc c'est normal qu'il arrive ensuite ;) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Je suis désolé pour ce petit contre-temps ! J'ai fini de lire "La Floraison" ce week-end, mais comme j'étais de passage chez mes parents, et les deux jours qui ont suivi ont été assez mouvementés au boulot, je n'ai pas eu le temps de me poser pour rédiger ma chronique... mais la voilà ! Et en plus, pour un roman que j'ai adoré !!
Mon avis :
Ma première réaction quand j'ai commencé le roman fut de me dire : "Wouah, c'est écrit tout petit et les chapitres sont suuuuuuper longs !"... puis, au final, je me suis fait avaler par l'histoire et la taille de la police et des chapitres a été relégué en second plan. J'ai beaucoup aimé la première partie du roman, la première moitié, dans laquelle on découvre Rose, sa famille, le contexte qu'il y a tout autour d'elle. On retrouve avec cohérence l'envie et le besoin de ses parents à la marier, avec l'habituelle demoiselle qui ne veut rien y entendre. J'avoue que j'ai été très vite agacé et irrité par le comportement de Lady Mary. A chaque fois qu'elle apparaissait dans une scène, j'avais envie de la baffer... mais, visiblement, un certain traumatisme l'a bouleversée. Elle semblait aller encore bien dans le prologue, bien que déjà assez agaçante, du coup, je me suis demandée quand ça avait bien pu arriver, en plus de devoir quitter son pays d'origine... mais je n'ai pas eu la réponse à cette question dans le premier tome... Peut-être dans la suite ? Si ce n'est pas le cas, je trouve que ça aurait été dommage d'en faire un personnage aussi antipathique, de lui attribuer un traumatisme, et de ne pas l'expliquer un peu plus... J'ai aimé suivre Rose dans ses manigances pour faire échouer la dernière tentative de son père à la marier, sa relation avec Charlotte mais aussi avec la petite Lucie. Découvrir Artus à travers ses yeux était également intéressant... jusqu'au moment où ils retournent au manoir de ce dernier. Là, pour le coup, je me range carrément de l'avis d'Adelphe (le frère d'Artus) : Tu peux pas la larguer comme ça sans rien lui dire de sa nouvelle condition ! Oui, parce que bon, même s'il y a quelques modifications du genre (c'est pas moi qui vais blâmer la chose !), cela reste assez prévisible de la réelle nature du Comte, même sans avoir vu les thèmes cités sur Booknode. Du coup, on est plus impatient de savoir comment Rose va découvrir la chose que de découvrir la chose en elle-même, puisqu'on s'en doute déjà très fortement. J'ai d'ailleurs apprécié cette partie, puisqu'elle ne se comporte pas comme toutes les autres héroïnes l'auraient fait à sa place. J'aime qu'on ait eu une vision de sa rage, de ce qu'elle est capable de faire dans ces cas-là. L'intrigue est addictive et nous tient en haleine. On sent bien que l'histoire des meurtres dans la capitale est importante, mais comme le point de vue est globalement celui de Rose et qu'elle n'y a réellement accès que très tard, on ne peut que rester sur notre faim. Cette histoire commence à se dénouer sur la fin du tome, avec, GRANDS DIEUX, un guerrier jaguar aztèque ! Je n'osais en croire mes yeux ! S'il fallait quelque chose pour finir de me séduire complètement, l'auteure l'a trouvée !! Toujours est-il que ce premier tome fut une délicieuse introduction au monde créé, mélangé au nôtre, de Céline... et j'ai hâte de découvrir le mystère entourant cette nouvelle famille, cette prophétie, et tout le reste à travers les tomes suivants ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Destins" de Laure-Anne Braun ! Il est dans ma PAL depuis novembre 2016, quand j'ai rencontré Laure-Anne à Mons, j'ai honte de pas l'avoir lu plus tôt... Je blâme l'ouverture du blog et l'avalanche de SP !! Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, encore un SP reçu des éditions Lune Ecarlate, encore un de Nathy. J'avais un petit peu peur, je l'avoue, en le commençant, comme je n'avais pas trop aimé le précédent, mais celui-ci témoigne d'une plus grande maturité au niveau du style mais aussi de l'histoire. Je vous laisse avec plus de détails !
Mon avis :
Ce spin-off de Dark Side a bien mieux su me convaincre que Le Chevalier-Vampire. On y sent une plus grande maturité dans le style de l'auteure, mais aussi dans ses personnages et son histoire. Déjà, cette fois-ci, contrairement à l'autre récit, les actions de Thomas ne sont pas excusées, ni de la même manière que celles de Cathal l'ont été. Certes, ici, on n'a pas du tout le même personnage, et Thomas est clairement dépeint comme le vilain, le méchant, l'Ichorien à abattre... mais j'ai retrouvé des similitudes entre lui et Cathal, du moins avant l'enlèvement d'Angie. Si Thomas pense "aimer" à sa façon Angie, on ne ressent pas la même chose que lorsque Cathal explique son comportement par l'amour qu'il ressent pour Nelly. C'est clairement un bon point, une belle avancée de la part de l'auteure. Ici, il n'y a pas d'amalgame possible à faire entre amour et obsession. Angie, également, est une héroïne, à mon sens, bien plus juste que Nelly dans le premier tome de Dark Side. Elle a vécu des horreurs, on les a vécues avec elle, elle est traumatisée par ce qui lui est arrivé et il n'y a pas de remède miracle. On suit peu à peu sa remontée de la pente, et il est agréable de voir que ça ne se fait pas en un claquement de doigts comme c'est parfois trop souvent le cas dans ce genre de récit. Le chemin d'Angie est semé d'embuches, elle a été détruite par Thomas, mais elle reste forte et est bien décidée à ne plus être la victime. Contrairement à Nelly, je trouve en Angie un exemple à suivre, une héroïne forte, un modèle. Swann, quant à lui, m'a rappelé par moments Cathal, mais en est bien détaché malgré tout. On devine assez vite quelle direction va prendre ce personnage, surtout vis-à-vis de ses sentiments pour Angie... mais j'ai été fasciné par cette facette sombre de lui, tout ce chemin vers la guérison qu'il doit lutter pour emprunter... tout comme Angie. Si son comportement m'a semblé parfois trop insistant, envers Angie, tout comme celui de Cathal envers Nelly, cela m'a moins dérangé, en soi, parce que ses raisons ne sont pas vraiment les mêmes. Il y a une dynamique à la fois destructrice et bien plus saine entre Swann et Angie qu'entre Cathal et Nelly. Je sais, c'est étrange, mais je l'ai ressenti comme ça ! xD On retrouve aussi, en parallèle, des personnages croisés dans Dark Side : Cathal et Nelly, Edern. J'aime d'ailleurs de plus en plus le Prince des Ichoriens, qui se dévoile sous une autre facette quand il s'inquiète pour son frère. Bon, lire ce roman avant d'avoir lu la suite de Dark Side spoile quelque peu par contre... Sans avoir des informations énoncées clairement, De Larmes et de Sang nous dévoile l'issue de la punition de Cathal, de sa relation avec Nelly et aussi de la fameuse guerre qui se prépare à la fin du Chevalier-Vampire... Eléments qui étaient devinables, à mon sens, mais c'est un peu dommage malgré tout. Bref. Globalement, je trouve ce roman bien mieux réussi que Le Chevalier-Vampire. Je lirais avec plaisir le second tome... et si la plume de Nathy a évolué dans le même sens sur les deux autres tomes de Dark Side, je me laisserais bien tenter par la suite et fin de la trilogie. Au final, heureusement que j'ai commencé par le moins bon des deux, sinon j'aurais certainement été d'autant plus déçu par Le Chevalier-Vampire. Là, au contraire, ça me donne de l'espoir pour la suite ! En tout cas l'auteure a un prononcé pour les cliffhangers ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "A pas de Loup" de Mylène Ormerod. Finalement, c'est encore un SP, mais je me suis laissée tenter par cette nouvelle maison d'édition qu'est Dreelune. J'ai entendu plein de bien de cette nouvelle, avec des thèmes qui me tiennent à coeur... donc on verra ! Après celui-ci, il y aura aussi un SP de chez l'Ivre-Book et un de chez Plume Blanche, mais promis, après, je reviens vers ma PAL "normale" xD Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Je vais vous parler aujourd'hui d'un petit SP bien agréable et délicieux à lire ! Une petite bouffée d'air frais écrite par Cloé et Tat que j'ai rencontrées sur Wattpad et qui ont bien voulu m'envoyer un exemplaire papier pour que je puisse le chroniquer !
Mon avis :
Melody fut une bouffée d'air frais à la lecture ! L'héroïne est attachante, à la fois fragile et forte. C'est une petite sorcière de caractère, mais aussi sensible et curieuse, qui n'hésite pas à se mettre en danger pour aider et protéger ceux auxquels elle tient. J'ai aimé son innocence, mais aussi le message que l'on devine derrière. Les messages, même, si je ne me trompe pas. Il y a, derrière les lignes de ce conte, de cette nouvelle aussi pétillante qu'elle est sombre, des mots à deviner, à propos de la condition des animaux et du changement climatique. Les personnages sont très biens décrits, chacun unique par rapport aux autres. On les découvre en même temps que Melody, tout à la fois attentifs et violents, près à l'aider, mais bien souvent en échange d'une contrepartie. Car si il y a un énorme message d'espoir qui transparait dans la nouvelle, que l'atmosphère est aussi enfantine que son héroïne, le genre humain et, au-delà, les espèces humanoïdes restent manipulateurs et hypocrites. Ça se voit avec les vampires, ça se voit avec la Confrère. J'ai deviné l'envie de Cloé et Tat de dénoncer le comportement de l'espèce humaine tout en insufflant une énorme bouffée d'espoir. J'ai en tout cas hâte de lire les autres ouvrages de Cloé et Tat ! Et j'espère que l'on retrouve Melody dans les autres récits de la Fédération des Enchanteurs !! Sinon, elle va me manquer cette petite :P Melody huit ans, deux vampires et l'apocalypse est une savoureuse mise en bouche sur l'univers créé par les auteurs et, alors que je reste un petit peu sur ma faim, je n'ai qu'une envie : me jeter sur leurs autres romans ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "De Larmes et de Sang" de Nathy, le dernier SP en date que j'ai à lire. Je pense que je ferais une pause dans les SP une fois que je l'aurais fini, histoire de me concentrer un peu sur le restant de ma PAL et sur les livres que j'ai achetés aux Imaginales. Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais encore vous parler d'un SP ^^ Il y en aura deux après celui-ci, et ensuite, ça devrait être bon, je retrouverais des lectures un peu plus "normales" on va dire ! Je tenais à remercier les éditions Lune Ecarlate pour celui-ci.
Mon avis :
J'ai eu beaucoup de mal avec le début. C'est bête, quand on a du mal avec les débuts, parce qu'après, il est vraiment dur de se défaire de cette impression et de retrouver un oeil neuf sur la suite du roman. J'ai eu du mal avec le début parce que j'ai eu l'impression de lire des fragments d'histoire, comme on les écrit souvent dans les fiches de personnage sur les forums de jeu de rôle textuel (dont je suis un habitué), et pas vraiment un roman en lui-même. Peut-être était-ce voulu, puisque que ces quelques chapitres n'ont que pour vocation de nous parler de quelques événements de la vie passée du héros : Cathal... mais ça m'a chiffonné. Une fois revenus à l'instant présent, je n'ai pas été plus transporté que ça par le style d'écriture de l'auteure... Si ses phrases racontaient bien une histoire, des actions, quelques sentiments, j'avais juste l'impression de lire des mots accolés aux autres, sans parvenir à me plonger dedans et à ressentir. C'est dommage, moi j'aime et je désire, je veux, ressentir quand je lis. Sinon, ça ne sert pas à grand chose à mes yeux... Puis le manque d'émotion, le léger ennui, se transforme en agacement et en exaspération envers le comportement de Cathal. J'ai détesté qu'il embrasse Nelly alors qu'elle était à moitié inconsciente après qu'il lui ai pris son sang, sans son accord, et qu'il s'impose encore à elle à l'hôpital. OK, ça peut paraître paradoxal après vous avoir dit vouloir du dark, des vampires qui ne brillent pas au soleil et ne tombe pas amoureux d'adolescentes... mais pour le coup, on nous présente Cathal comme quelqu'un de bien, le héros... et il se transforme en homme de Cromagnon, en stalker, et blâme l'amour pour excuser son comportement... Sauf que ça n'est en rien de l'amour ! Il ne connait rien de Nelly. C'est de l'obsession perverse d'un harceleur violeur... car oui, il la suit partout et lui impose sa présence parce qu'il est amoureux. OK, c'est un vampire de plusieurs siècles, mais il a eu bien le temps pour s'adapter aux moeurs des différentes époques, ainsi que pour apprendre à contrôler ses pulsions pour ne pas révéler l'existence des vampires aux humains... La phrase qui m'a le fait le plus tiquer était "Cela prendrait le temps qu'il faudrait, peu importait les moyens, mais il l'aurait."... et si elle veut juste pas de lui, hein ? Il dit qu'il n'est pas un monstre, mais il l'est dans sa façon de traiter Nelly. Il l'a bel et bien violée, puisqu'elle était somnolente quand elle lui a donné son "consentement", elle se croyait encore dans un rêve. Et avoir des fantasmes tordus n'est pas synonyme de consentement une fois parfaitement réveillée. Même après cela, après qu'elle l'ai repoussé, il cherche toujours à la toucher, à l'embrasser, se fait plus collant qu'une sangsue... Mais Nelly est aussi à baffer puisque cet homme lui fait terriblement peur, mais qu'il l'obsède et la fascine malgré tout "parce qu'il embrasse divinement bien". J'ai l'impression de lire une excuse à deux balles de certains hommes : "Mais si ça avait été Brad Pitt qui t'avait peloté le cul dans le métro, tu aurais pas crié au harcèlement de rue !" Et bien si. Qu'il soit canon, plein aux as, célèbre, s'il n'y a pas consentement, ça reste du harcèlement, du viol, je suis désolé. Blâmez le féministe en moi si vous voulez... mais ma lecture ne commençait donc pas sur une bonne note. J'avais l'impression de relire Fifty Shades of Grey, version vampire (ironique quand on sait qu'à la base, c'était une fanfiction de Twilight, mais je m'égare)... ou bien une "chronique" comme il en pullule sur Wattpad, dans lesquelles l'héroïne tombe amoureuse de son kidnappeur/violeur... malgré tout, elle ne mérite pas ce qui lui arrive à la fin du livre, comme j'ai pu le lire dans certains autres avis, ou même dans les paroles de certains personnages. Elle ne mérite pas que Cathal l'attaque sauvagement parce qu'il n'en peut plus qu'elle n'accepte pas sa véritable nature, qu'elle n'accepte pas qu'il la morde. Pour moi cette scène ressemblait à une scène de viol, ni plus, ni moins. La victime ne mérite pas qu'on la viole. Ce n'est jamais de sa faute, mais bien celle de l'agresseur. Ne vous méprenez pas, j'aime le dark, vous l'avez sûrement vu avec certaines de mes lectures, je ne suis pas dérangé par les relations malsaines (j'ai adoré Lune de Miel et Le Requiem de la Sorser'tan de Manon Elisabeth d'Ombremont), mais je déteste quand on mélange les choses. Ici, le comportement obsessionnel et possessif de Cathal, et le viol (oui il y a bien eu viol) est qualifié d'amour. Il agit comme ça parce qu'il aime Nelly. Sauf que ce n'est pas de l'amour. L'amour ce n'est pas ça. L'amour ne justifie pas ce genre de comportements aussi affreux. Vous allez forcer quelqu'un à vous aimer, vous ? A vous faire l'amour ? Parce que vous l'aimez ? Non, c'est de l'obsession malsaine, mais pas de l'amour. Si on devine, au début entre les lignes, qu'un lien métaphysique s'est tissé entre Cathal et Nelly, il n'est pas non plus suffisant, à mes yeux, pour "expliquer" l'obsession de Cathal, son "coup de foudre", et le caractère changeant de Nelly... On a souvent tendance à agiter l'excuse de l'âme-soeur surnaturelle/magique/métaphysique/divine pour justifier de ce genre d'histoire amoureuse mais pour moi ce n'est pas suffisant... du moins pas quand elle n'est pas suffisamment bien exploitée. Une fois la première moitié passée, on rentre enfin un peu dans le vif du sujet avec l'Ordre de la Miséricorde qui vient sur le devant de la scène ! Enfin un peu d'action, j'ai envie de dire ! Mais on retrouve à nouveau le style un peu plus expéditif du tout début du roman et au final, si l'action se déroule en effet, elle n'a guère de saveur. Et puis l'Ordre est tout aussi vite expédié, puisqu'en quelques chapitres, il n'y a déjà plus personne. A ce moment-là du récit, je me demande ce qui va bien pouvoir nous tenir encore pendant le gros dernier tiers... Et j'espère qu'on ne va pas revenir sur l'obsession de Cathal envers Nathy... Mais non, heureusement. Du moins pas que. Je trouve que le récit prend enfin de la saveur, avec un style d'écriture qui me convient et qui m'emporte un peu plus, seulement quand Cathal se fait convoquer par Edern qui coupe court à la "lune de miel" de Cathal et Nelly (merci Edern !). Là, il y a un peu plus d'action, un peu plus de suspens et les pages s'avalent bien plus vite que pendant les trois premiers quarts du livre ^^' J'aurais préféré que tout le livre soit sur le modèle des dernières pages, vraiment. J'aurais été bien plus convaincu et satisfait par ma lecture... La traque de cette secte et de la taupe est bien plus palpitante que le reste ! C'est à ce moment-là qu'on entrevoit réellement tout le potentiel de l'univers de l'auteure, qui aurait été tellement plus riche et intéressant à exploiter que tout le drama entre Cathal et Nelly. On découvre un peu plus en profondeur la mythologie créée par l'auteure et elle se montre plus captivante que les déboires amoureux d'un vampire guerrier. J'aurais largement préféré que 70% du livre s'intéresse à cela et seulement 30% à la romance, et non pas l'inverse comme c'est le cas... J'ajouterais que ce qui m'a le plus satisfait dans ce roman, à part le potentiel de l'univers pas assez exploité, sont ses personnages secondaires. J'ai beaucoup apprécié Lothaire et Amelia, et aussi le père de Nelly... et EDERN ! Lui a un peu de bon sens ! Arius aussi, la voix de la raison xD Et Octavia, sa compagne qui est vraiment adorable... mais clairement pas Cathal et Nelly (je pense que vous l'aurez compris depuis xD) Je m'étais basé sur le résumé quand Lune Ecarlate avait proposé ce SP et il m'avait emballé pour sa première partie. Je n'ai vu la couverture qu'après (qui n'est pas à mon goût, mais il ne faut parfois pas s'y fier, ça cache parfois de jolis bijoux), ainsi que les mots-clés/thèmes sur Booknode... Et, franchement, la première très grosse moitié tient vraiment beaucoup plus de la romance paranormale que de l'enquête fantastique promise dans le résumé. Peut-être fus-je déçu pour cette raison. Peut-être n'avais-je juste pas envie de lire de la romance, mais bien un thriller fantastique... mais malheureusement le Chevalier-Vampire ne m'a pas convaincu... et l'aperçu presque alléchant de l'univers à la fin du roman, ainsi que le "beau" cliffhanger, ne seront peut-être pas suffisant pour m'inciter à lire la suite. A voir ce que je pourrais lire dans les chroniques déjà écrites sur le sujet. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Melody, huit ans, deux vampires et l'apocalypse", petit SP reçu au format papier, de Cestdoncvrai (Cloé et Tat) que j'ai rencontrées sur Wattpad. Je pense que ça me fera une bonne petite pause avant de me lancer dans l'autre SP de Nathy que j'ai encore à lire. Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, avec ce nouveau SP proposé par les éditions Lune Ecarlate, je me replonge un peu dans l'univers des vampires que j'avais longtemps laissé de côté, lassée par la bit-lit à en vomir ou presque... Chaque livre de vampires que je croisais en librairie était une histoire dans la lignée de Twilight, Vampire Diaries et compagnie... et franchement, j'en avais ras-le-bol. Pour renouer avec mes longues quenottes, j'avais besoin de vampires dark comme on pouvait en trouver autre fois. Pas des badboys au grand coeur, pas des badboys tout court, mais bien des créatures sanguinaires. Bref, je vous laisse découvrir si Ad Majorem Dei Gloriam remplit mes attentes ou pas :P
Mon avis :
Je commencerais par dire que ces vampires-ci n’étaient pas ultra-sanguinaires. Mais ce n’était pas une mauvaise chose, loin de là ! Je les ai trouvés très humains dans cette version du mythe par M’Isey. Une revisite de la légende plutôt surprenante d’ailleurs, surtout par leur rapport à l’Église, mais rondement menée. J’ai beaucoup aimé ma lecture, même si j’ai toujours un peu de mal avec les récits au présent. À chaque flash-back, j’ai senti une bouffée de joie parce que je retrouvais mon cher passé simple qui, je trouve, sied bien mieux au roman que le présent. Il lui donne une profondeur et tout un bouquet d’émotions que je n’arrive jamais à retrouver tout à fait avec le présent. Malgré tout, la plume de M’Isey est très poétique et mélancolique et j’ai adoré cela. Il y a cette nostalgie, cette détresse, cette urgence pourtant résolue qui émane de ce texte et j’ai été transporté par ces émotions. Les personnages sont également grandement réussis. On y retrouve quelques immortels, et leurs ennemis. Griffon et sa grandiloquence, sa déchéance, sa rage et sa lassitude. Davy et son instinct protecteur, sa volonté de ne pas s'impliquer dans les conflits. Edéa, torturée entre l'héritage de son père et ces amis qu'elle s'est faits à travers les années. Mylène et son innocence forcée. Achille, tant exalté par sa mission divine, pourtant plus cruel que tous les autres. Au travers eux, on devine tous les vices dont est empreinte l’espèce humaine. Les vampires en sont les victimes dans un miroir triste et effrayant de ce que pourrait devenir l’actualité. Les descriptions sont juste assez suffisantes pour que l’on puisse se représenter les différents protagonistes et l’univers dans lequel ils évoluent. On retrouve cette époque de première guerre mondiale, bien que la ville où se déroule l’histoire soit préservée du combat des Hommes... mais pas épargnée par le fléau de l’Église. La fin est tout aussi satisfaisante que le reste du récit. En demie teinte, avec cette mélancolie teintée d'espoir. Lire Ad Majoren Dei Gloriam fut un très agréable moment passé avec la plume de M'Isey dont j'ai hâte de découvrir les prochains romans. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Déchu" de Manon Elisabeth d'Ombremont. La suite des Légendes Faës, la première saga écrite par mon amie ^^ J'ai hâte de me replonger dans son univers qui est bien dark également <3 Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde ! Après le déménagement et la relecture d'un roman de Rozenn Illiano, je commence enfin le PIF ! Pas avec l'un des livres que j'avais listé sur la page d'accueil du blog, mais avec Stalingrad de Emmanuel Delporte, un autre SP de L'ivre-Book ! Comme les SP passent toujours en priorité, c'est pourquoi je ne vous parle pas aujourd'hui d'un des livres de la liste.
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié ma lecture. Si au début, je ne savais pas trop où l'auteur voulait nous mener, et que je ne comprenais pas bien pourquoi le roman appartenait à la collection Fantastique de L'ivre-Book, ça s'est éclairé vers la moitié du récit. Malgré tout, la plume de Delporte m'a transportée. Pas forcément comme j'en ai l'habitude, mais il a su me plonger dans l'ambiance de cette guerre qui a secoué l'Europe, mais également dans les mythes qu'on ne voit que trop peu dans la littérature de nos jours : ceux de la Russie et de l'Europe de l'Est. Il est agréable de suivre, à travers les différentes parties du roman, le point de vue de chacun des personnages. Du gamin forcé malgré lui à affronter les horreurs de la guerre qui secoue sa ville, au scientifique déterminé à accomplir sa tâche pour être à la hauteur du Führer et de ses idéaux, en passant par le soldat qui regrette de ne pas pouvoir raconter la vérité dans les lettres destinées à son aimée. Certains sont menés à se croiser, d'autres non, mais tous servent à l'histoire. J'ai un peu l'impression de ne lire que des romans où les personnages servent l'histoire plutôt que l'inverse, en ce moment, mais c'est plutôt rafraichissant, je dois dire ! Moi qui suis habituée à l'inverse, c'est intéressant de suivre ces épopées dans lesquels les personnages, bien que très bien construits et authentiques, servent un dessein plus grand qu'eux, qui les dépasse et qui en fait des pantins entre les mains du destin. On sait l'issue inévitable, mais il est intéressant de voir comment ils s'en sortent dans ces conditions. L'auteur arrive à nous plonger dans une certaine angoisse, à mesure que les pages sont avalées, notamment à la fin de la quatrième partie du récit. On s'inquiète presque que notre lecture ait en effet un impact, alors qu'il semble briser "le quatrième mur" un peu comme au cinéma dernièrement, mais de façon bien moins comique qu'aux côtés de Deadpool. L'univers est un peu plus étonnant à chaque page tournée. J'ai découvert une surprise à chaque nouveau chapitre, notamment entre les quatrième et cinquième parties avec un certain retournement de situation auquel je ne m'attendais pas du tout ! Et qui mène à la morale de l'histoire, qui fait malheureusement bien trop écho à la société actuelle. Je n'ai guère de reproches à formuler à ce roman, si ce n'est quelques petites longueurs de rien du tout à certains endroits, notamment dans la cinquième partie. Les descriptions sont justement dosées pour nous plonger dans l'univers et nous imaginer les personnages, et presque aucune n'est superflue ou inutile, ce qui est bienvenu ! Car si dans ce style de récit, elles sont importantes pour pouvoir se figurer l'histoire, il ne faut pas qu'elles alourdissent le rythme qui se doit d'être percutant et efficace pour faire monter la tension et l'horreur. Ce que Delporte a très bien réussi. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Rédempteur" de Sébastien Tissandier. Encore un qui ne figurait pas dans ma liste d'origine pour le PIF, mais je n'ai pas pu résister à ce SP proposé par L'ivre-Book (comment ça, je suis un peu accro à cette maison d'édition ?) ! Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler de la Croisade des Carpates. A croire que je suis maudit, parce qu'encore une fois, j'ai un avis mitigé sur ce roman. Si je lirais la suite, c'est sûrement seulement parce que je l'ai déjà achetée, profitant de la promotion qu'il y avait durant le Salon Fantastique à Paris.
Mon avis : Je commencerais par dire que la lecture a été pénible. Pénible à cause du style employé par les auteures. Je n'y ai vu qu'un étalage du savoir lexical, avec de trop nombreux adverbes et adjectifs, avant, après, tout autour et à plusieurs autour des noms qu'ils étaient censés compléter. Les descriptions en sont devenues fades, trop lourdes, et n'ont suscité aucun sursaut d'imagination dans mon esprit qui, à mon avis du moins, est fertile et prompte à visualiser les scènes. Là, même les plus gores, les plus atroces, n'ont rien éveillé en moi, rien du tout. Etait-ce voulu par les auteures de détacher ainsi le lecteur de l'action, de le voir observer les horreurs avec un oeil critique et insensibles (comme le fameux Vlad) ? J'en viens presque à l'espérer... car si l'abondance de vocabulaire était destiné à faire exploser mon imaginaire, c'est raté.
D'autres, au contraire, étaient si vagues, peu précises, qu'au début du chapitre 8, par exemple, j'ai cru qu'on avait fait un bond dans le temps et qu'Eva avait eu un enfant... Je n'ai compris qu'après que Arnaud était le fameux petit copain (c'est dire à quel point son prénom m'avait marqué), avec un comportement tellement puéril qu'il a nourri la méprise première due à la description maladroite de cette scène. Même l'important travail de recherche qui a été effectué alourdit le récit d'informations qui ne sont pas toutes nécessaires, loin de là. Je crois que je n'ai jamais été plus largué dans un chapitre que durant celui de la réunion de l'ONU. Il était, comme d'autres avant et après lui, très (trop ?) lourd à lire, malgré une habitude de ma part de lire des articles scientifiques. Donnant des informations dont je n'avais à moitié rien à faire alors que celle que j'aurais aimé voir être développées n'ont été que survolées (je voulais en savoir plus sur cette entreprise de Kadaver moi !). Je saluerais tout de même cet important travail de recherches, ne serait-ce que parce que, pour une fois, Vlad a été montré sous son vrai jour : généreux avec le peuple et intransigeant et dédaigneux avec la noblesse. Une facette de lui bien trop souvent mise de côté pour favoriser tous les meurtres dont il a été l'instigateur, et le mythe auquel il a donné naissance. Malgré cela, comme pour le personnage d'Eva (l'héroïne), je n'ai pas réussi à éprouver quoi que ce soit pour lui (ni pour elle, à part au début où j'ai eu envie de la baffer mille fois de rester avec un mec tel qu'Arnaud). Les personnages restent survolés et j'ai trouvé que leur potentiel n'était pas exploité au mieux. Je m'attendais à un duo charismatique et incroyable, et à part quelques scènes ici et là, ils ne parviennent par à relever la lenteur du roman. Un roman dans lequel j'ai eu bien du mal à avancer, même si je mettais de côté le style d'écriture des auteures, et la longueur incroyable des chapitres (qui auraient chacun mérités d'être coupés en deux ou en trois). L'intrigue n'avance pas (la faute aux trop nombreuses sessions "cour d'Histoire" et aux descriptions sans saveur), les petites citations de début de chapitre ne sont même plus lues après les 3 ou 4 premières, les personnages ne parviennent pas à faire décoller l'histoire non plus... Pas avant la seconde moitié du roman où le rythme s'accélère enfin un peu ! Ouf, pas trop tôt ! Avant que le ballon de baudruche/espoir ne se dégonfle à nouveau et qu'on retrouve les tords de la première partie, seulement exempte du vocabulaire trop lourd. Je dirais que le roman trouve enfin un rythme qui me sied seulement dans son dernier quart. Je ne dis pas qu'il ne fallait pas poser certaines des bases au début du récit, mais j'ai beaucoup regretté que ça n'avance pas plus vite. J'ai lu sur Booknode que le prénom de l'héroïne avait été choisie car court et permettant de faire des économies de papier... mais je pense qu'il aurait été bien plus facile d'en faire en supprimant simplement certains passages qui m'ont semblé bien inutiles. J'espère en tout cas que le second tome est plus dynamique, à l'instar des dernières pages du premier, sinon je crois que — si je me suis forcée à aller jusqu'au bout du premier — je le reposerais sans le finir, même si ça ne m'est arrivé que deux fois durant ma (longue) "carrière de lecteur". Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Trafiquants d'Âmes" de Michel Lamart. Sur ce, je vous laisse à votre samedi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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Novembre 2018
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