Bonjour, Aujourd'hui je vais vous parler de "The Choice", un roman de Nicholas Sparks... Vous allez me dire que je fais dans le déni quand je vous dis que je ne lis pas de romance contemporaine et voilà que j'en rajoute encore un à ma liste... mais bon, ça arrive qu'un résumé m'interpelle ou d'avoir des moments où mon coeur est un marshmallow... ce qui est assez dangereux quand on est un dragon, vous l'avouerez, parce que c'est bon les marshmallows grillés.
Mon avis :
Je commencerais par dire que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman, sans pour autant que ce soit dû à ma lecture précédente. On retrouve Travis et Gabby, voisins dans une petite ville ("petite" est tout relative, on se trouve aux Etats-Unis après tout). Gabby vient d'emménager et, évidemment, tombe amoureuse de son beau grand et fort, et plein d'humour (baroudeur, coureur de jupons aussi, mais sensible avec un coeur tellement gros ! (sic) qui n'aspire en vérité qu'à trouver la bonne), voisin : Travis, au bout d'un regard et de trois paroles échangées. Pour Travis, c'est pareil. Une rencontre et PAF, des Chocapics. Nous sommes certes dans une romance, mais — pleurez pas — je ne crois pas au coup de foudre, alors j'aurais aimé que ça soit un peu plus graduel. Car ça aurait pu être amené comme une attirance physique en premier lieu, mais l'auteur implique tout de suite des sentiments d'amour très forts, sans évolution graduelle. Alors, bien évidemment, ils ne se mettent pas ensemble tout de suite (juste au bout du week-end qu'ils ont passé ensemble avec les amis tous en couple+famille de Travis), puisqu'il y a Kevin, l'actuel petit ami de Gabby... Bref, un début qui ne m'a guère satisfait pour ses facilités, ses dialogues un peu surréels avec un Travis qui insiste toujours plus avec ses questions pour finalement laisser tomber deux secondes après, mais aussi parce que je n'ai pas pu m'identifier aux personnages, ni même au contexte et à l'ambiance parce qu'il y avait une très forte connotation américaine à laquelle je n'accroche pas forcément. Contrairement à "Love, Rosie" où les personnages étaient britanniques, avec un contexte et une ambiance anglaise qui me touchent bien plus... et l'histoire de Rosie et Alex s'étend sur 45 ans, on a le temps de voir leur relation se construire et s'ils se loupent quand même beaucoup, ça m'a semblé bien plus naturel que l'histoire de Travis et Gabby. Leur histoire à eux s'étend sur 11 ans, mais on a moins cette sensation de vivre avec eux, puisque la majeure partie du livre décrit seulement les premiers jours après leur rencontre et qu'on n'a que quelques flashbacks très courts de leur vie à deux par la suite. Le dernier tiers, cependant, est le plus intéressant à mon avis. Le prologue nous promettait un retournement de situation dans cette idylle parfaite, et ce tiers l'explore plus en avant et l'on découvre que la première partie n'était en fait que Travis qui se souvenait de sa rencontre avec Gabby. C'est un peu dommage, j'aurais préféré qu'il s'attarde quand même plus sur les brefs flashbacks de leur vie après leur rencontre, avec la maison qu'ils ont construit, les enfants, tout ça, les hauts, les bas... que sur leur coup de foudre, qui fait quand même 215 pages (alors que tout le reste (flashbacks + temps présent) que 100). C'est dans cette partie que j'ai retrouvé vraiment des personnages plus naturels, plus crédibles. Alors, je sais, quand on lit une romance, on n'a pas forcément envie que ce soit crédible et logique, mais je ne dois pas avoir un esprit à lire ce genre de romance. Bref. Travis m'apparait comme beaucoup plus humain et réel dans cette partie, avec des sentiments qui m'ont bien plus touché. Malheureusement, elle est beaucoup trop courte et pas assez développée, approfondie, comparée à la première partie... donc, au final, si je n'ai pas non plus détesté le livre, il ne m'a pas transcendé ni complètement bouleversé... Dommage. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Post-Mortem" de Jean Vigne ! Il était à ex aequo avec "The Fairytale Keeper", mais je me suis dit que j'allais repasser un peu sur du français ;) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour ! Comme je suis repassé à ma PAL papier, ça veut aussi dire un peu plus d'auteurs anglophones et de romans dans la langue de Shakespeare parce que bah... je n'aime plus les traductions depuis un moment ! J'ai souvent rencontré des erreurs, même dans les plus grandes ME... et on perd une partie du sens et de l'émotion à la traduction, malheureusement. C'est sans oublier que certaines ME nous lâchent sans aucune vergogne en plein milieu de nos séries favorites... alors pour palier à la chose, je les achète en VO... et en plus, ils sont moins chers. Désolé, mais mon porte-monnaie hurle sinon... Il aimerait bien se faire une piqûre de sérum "sac de Mary Poppins", mais il n'a pas encore été inventé, malheureusement.
Mon avis :
Cela faisait longtemps que j'avais lu les deux premiers tomes de la saga... Un peu près au moment de la sortie du film et parce que je m'étais rendue compte qui était l'auteure et que j'avais adoré sa saga Succubus... J'ai eu malgré tout un peu de mal à me mettre dans ce troisième tome, sûrement parce que l'histoire met en scène des adolescents et que dernièrement je lis des romans aux héros plus âgés... mais finalement je suis retombée dans l'addictivité induite par la plume de Richelle Mead. J'ai retrouvé la dynamique entre Rose et Lissa, qui fait le charme de cette saga, mais aussi toute la mythologie que Mead a créée autour, reprenant le mythe des vampires à sa sauce. J'ai aimé explorer cette nouvelle facette du lien entre elles deux, mais aussi l'apprentissage de Lissa de sa magie, ce que ça implique pour Rose d'être shadow-kissed. J'ai aimé la voir combattre aux côtés de Christian, suivre l'évolution de sa relation avec Dimitri... et j'avais les larmes aux yeux à la fin de ma lecture, à cause des émotions qui m'ont envahie à cause de ses péripéties. Si l'évolution des personnages est une facette des plus agréables du roman, l'intrigue n'en souffre pas, parce qu'il y a aussi complots et avancées politiques, des attaques et donc des scènes d'action, toujours finement rédigée par Mead. On devine une organisation plus présente au sein des créatures qu'ils affrontent, et que le danger qu'elles représentent va aller crescendo dans les prochains tomes, en plus des intrigues parallèles... et je dois dire que j'ai hâte de lire la suite. Ce qui est bien, en plus, c'est que Mead ne s'étale pas sur des séries de vingt tomes. Chacune d'entre elles dure le temps de 6 livres, suffisamment pour développer l'univers et les personnages, mais pas assez pour lasser. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Smog of Germania" de Marianne Stern ! C'est lui qui a remporté presque toutes les voies lors du vote ! ^^ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome des Oubliés de Léna Jomahé. Je dois devenir plus exigeant avec mes lectures, car ici encore, je me retrouve un peu mitigé dans mon avis sur ce livre. Ou bien peut-être est-ce de lire avec un oeil critique, dans le but de faire par la suite une chronique, je n'en sais trop rien... Sur ce, je vous laisse avec ce que j'ai pensé de ce premier tome des Oubliés.
Mon avis : Je trouve le début de l’histoire plutôt sans surprises. On y retrouve les habituels composants de la dystopie : un monde dévasté après de grandes guerres menant à des catastrophes naturelles, un gouvernement qui ment aux citoyens pour les maintenir sous sa coupe dans une ignorance bienheureuse, une population divisée selon leur aptitude à occuper telle ou telle place dans la société, à exercer telle ou telle profession, un groupe de rebelles qui vit à l’extérieur et veut tout foutre en l’air, une héroïne avec des capacités particulières qui la détachent du lot. Si c’est ce qu’on attend dans ce genre de récit, j’aurais peut-être apprécié un petit peu plus d’originalité sur les bases de cet univers. Beaucoup de choses, au début du récit, sont évidentes et on s’y attend, il n’y a guère de surprises et de « ah, tiens, ça, c’est nouveau et vraiment original ! ».
Bien entendu, l’univers de Jomahé se détache des Divergent ou Hunger Games ou Labyrinthe par quelques détails, comme les situations géopolitiques, la particularité de l’héroïne, etc., mais j’y ai malgré tout retrouvé un sentiment de déjà vu, renforcé par des découvertes qui m’ont semblé évidentes dès le départ. Bien sûr qu’il y a des gens qui vivent à l’extérieur malgré l’air soi-disant irrespirable et que le gouvernement ment ! Évidemment que le second fil que voit Eléa va la mener au garçon qu’elle ne pouvait pas supporter avant sa Rafle ! Dans l’univers bien ficelé de Jomahé, il y a aussi quelques coquilles : les baisers, les étreintes, semblent réservés aux proches et aux familles, mais bien vite, tout le monde s’en donne à cœur joie ; pourquoi les trois amis du début s’appellent « moitiés » et pas « tiers » ? ; comment ils peuvent encore utiliser des mouchoirs en papier et des lingettes démaquillantes qui sont une atroce source de déchets alors qu’ils ont des voitures non-polluantes et tout un tas d’autres technologies propres ? ; comment arrivent-ils à obtenir des fruits si l’intérieur des coupoles est dépourvu d’animaux (à part le bétail) et d’insectes ?... ce sont des petits détails qui m’ont empêché de pleinement apprécié ce nouveau monde créé par l’auteur, malheureusement. Je réfléchis trop, pardon. Déformation ex-professionnelle. J’ai aussi trouvé le début un peu maladroit de par ses descriptions. On a celles, physiques et psychiques, des trois protagonistes dès le début, en un bloc… On a aussi des descriptions détaillées de certains lieux qui n’étaient — à mon sens — pas nécessaires. Celles des bâtiments, de l’architecture, de l’organisation sont les bienvenues, ne vous méprenez pas, mais celle de la position exacte de la table de nuit et autres meubles dans la chambre de l’héroïne n’est guère utile. Que dire de celle de son love interest ? OK, le roman est écrit de son point de vue et elle n’a que seize ans… Est-ce qu’on tombe vraiment amoureux d’un seul coup, comme ça, sans explication aucune ? Eléa est directement fascinée, obnubilée par Gabriel, si bien qu’elle doit semer des neurones sur son chemin en même temps que sa bave… Il y a beaucoup de bisous, de minauderies, de sourires idiots et de joues qui rougissent, tout le temps, à chaque fois qu’Eléa et Gabriel se voient (vu qu’il y a beaucoup de scènes les concernant, ça revient très souvent). Vous l’aurez compris, l’histoire d’amour m’est apparue un peu comme cheveu sur la soupe dans cette histoire… ou bien destinée à un public plus jeune que moi d’une douzaine d’années. Sans oublier qu’à plusieurs reprises, les hommes apparaissent comme plus forts, plus débrouillards, voire misogynes, en portant des sacs et en ne voulant pas que les filles s’entrainent avec les garçons, ni qu'elles partent en mission avec eux… L’intrigue prend cependant une tournure plus intéressante et plus surprenante vers la moitié du livre et le chapitre 18. Un nouveau point de vue s’invite dans le récit avec Clara. La mystérieuse Clara à qui Gabriel dit « je t’aime » à la fin du prologue, avec qui il semble toujours être en contact malgré son amourette avec Eléa… Serait-il un vilain garçon qui s’amuse à collectionner les filles ? On n’en sait toujours pas plus à la fin de ce tome… et puis l’amour entre Eléa et Gabriel m’a toujours semblé trop gros, trop rapide, trop obsessionnel. Peut-être qu’il y a anguille sous roche… Un sérum quelconque pour faire tomber amoureuse Eléa afin qu’elle les aide dans leur quête sans trop rechigner, ça, ça serait un retournement de situation étonnant et bienvenu ! Sinon, clairement, à partir de l’apparition de Clara dans le récit, ce dernier devient bien meilleur. De par les chapitres qui lui sont consacrés, mais aussi ceux d’Eléa, qui sont bien plus chargés en action. Les précédents l’étaient aussi… malgré tout, j’ai largement plus accroché à ces derniers chapitres qu’à la première moitié. Le rythme était soutenu, les pages se sont enchaînées plus vite. L’enjeu était devenu plus immédiat et, s’il y avait encore un peu trop de bisous à mon goût, la seconde partie du roman m’a bien plus séduit que le début. Lorsque mes finances seront un peu plus au beau fixe, je me laisserais peut-être tenter par la suite ;) Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Nechtaànomicon" de Manon Elisabeth d'Ombremont ! Ce sera une seconde lecture de ma part, mais comme l'auteure est une amie chère à mon coeur, j'ai accepté bien volontiers de le relire pour pouvoir lui écrire une petite chronique détaillée ♥ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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