Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui ce qui sera mon dernier SP pour un certain temps... peut-être jusqu'à la rentrée (septembre quoi, moi je ne suis plus à l'école depuis longtemps maintenant alors), le temps de faire baisser un peu ma PAL qui a pâti de l'ouverture du blog et de la profusion de SP (cf page d'accueil) !
Mon avis :
Je dois avouer avoir eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais c'était plus dû au fait que j'avais particulièrement aimé ma lecture précédente qu'au récit lui-même. J'ai au contraire apprécié le prologue, qui nous plonge dans une ambiance angoissante, inquiétante, mais pourtant pas gore ou trop explicite. Le mystère reste entier, si ce n'est qu'on sait que la demoiselle — et il n'est pas bien compliqué de comprendre qu'elle sera la fameuse faucheuse promise par le résumé et la couverture — se fait torturer et mutiler avec une application méthodique. La première partie suivant les enquêteurs s'occupant — du moins au début — de l'affaire a également été rondement menée, à mon avis. Les deux inspecteurs, Harvey et Sullivan, forment un duo efficace, tant dans l'histoire que sur le papier. On retrouve le vieux flic bourru et le bleu qui en paie un peu les pots cassés et on découvre le grand coeur derrière la peau de l'ours mal léché, schéma habituel dans de nombreux récits du genre... mais ce "stéréotype" ne m'a pas gêné parce qu'il marche bien ici. Ils sont certainement les personnages que j'ai le plus apprécié dans tout le roman ! La seconde partie a été un peu moins à mon goût. C'est certainement à cause de l'héroïne elle-même, Ambre, qui si je respecte tout à fait cette espèce de naïveté qui la caractérise, ce dégoût qu'elle a à être Faucheuse, m'a vite exaspérée. J'ai eu envie de lui dire plusieurs fois que si elle ne voulait pas faucher des âmes, et bien elle n'avait pas à accepter le contrat qu'on lui avait proposé à sa mort... mais c'est là qu'apparaît vraiment toute l'intrigue en vérité : le contrat qu'elle a signé pour devenir faucheuse. On découvre qu'il y a sûrement eu un soucis dans sa rédaction, dans les termes proposés par Orius, son supérieur... mais lesquels? C'est ce qui m'a fait tenir jusqu'à la troisième partie... Ça et la possibilité de savoir enfin qui se cache derrière le meurtre d'Ambre. Je reste persuadé, à ce stade, qu'il est le fait d'un personnage qu'on a déjà rencontré... Est-ce le cas, seule ma lecture me le dira. Troisième partie dans laquelle on découvre les raisons des envies de vengeance de chacun. Elle mêle donc la plupart des protagonistes et j'y ai retrouvé ce qui me plaisait dans la première partie. Ambre également y est plus agréable, puisque focalisée sur sa vengeance et non pas ses regrets par rapport au choix qu'elle a fait de devenir Faucheuse. Tout s'emboite alors finalement et on obtient les réponses aux questions que l'on se posait. Je me suis trompée sur l'une de mes suppositions, mais ce n'est pas bien grave. La fin, si assez simple au final, avec des choses auxquelles on s'attendait, est malgré tout émouvante et m'a tiré quelques larmes, ce qui est un bon point (oui, j'aime pleurer quand je lis, ou regarde la TV, ou au cinéma... *dit le petit Dragon qui a pleuré pendant deux heures devant Okja et vingt bonnes minutes à la fin de l'épisode de Doctor Who*) ! Je pense que ce qui dessert le plus au roman cependant n'est pas au niveau du fond, mais de la forme : il y avait beaucoup de fautes d'accord entre les participes passés et l'auxiliaire "avoir", notamment beaucoup de féminin qui manquaient... et pas spécialement dans des cas où il était difficile de savoir s'il fallait accorder ou pas. Quelques oublis de correction ici et là ne me dérangent pas, mais passée la moitié du récit, ils ont commencé à être trop nombreux pour ne pas me faire tiquer... C'est dommage ! "A ma vie, à ta mort" reste néanmoins un agréable roman, qui perd juste un ♦ pour les fautes... Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "La Floraison" de Céline Landressie ! Il est celui qui a récolté le plus de votes sur la page FB ! Sur ce, je vous laisse à votre après-midi =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais vous parler du premier tome des Oubliés de Léna Jomahé. Je dois devenir plus exigeant avec mes lectures, car ici encore, je me retrouve un peu mitigé dans mon avis sur ce livre. Ou bien peut-être est-ce de lire avec un oeil critique, dans le but de faire par la suite une chronique, je n'en sais trop rien... Sur ce, je vous laisse avec ce que j'ai pensé de ce premier tome des Oubliés.
Mon avis : Je trouve le début de l’histoire plutôt sans surprises. On y retrouve les habituels composants de la dystopie : un monde dévasté après de grandes guerres menant à des catastrophes naturelles, un gouvernement qui ment aux citoyens pour les maintenir sous sa coupe dans une ignorance bienheureuse, une population divisée selon leur aptitude à occuper telle ou telle place dans la société, à exercer telle ou telle profession, un groupe de rebelles qui vit à l’extérieur et veut tout foutre en l’air, une héroïne avec des capacités particulières qui la détachent du lot. Si c’est ce qu’on attend dans ce genre de récit, j’aurais peut-être apprécié un petit peu plus d’originalité sur les bases de cet univers. Beaucoup de choses, au début du récit, sont évidentes et on s’y attend, il n’y a guère de surprises et de « ah, tiens, ça, c’est nouveau et vraiment original ! ».
Bien entendu, l’univers de Jomahé se détache des Divergent ou Hunger Games ou Labyrinthe par quelques détails, comme les situations géopolitiques, la particularité de l’héroïne, etc., mais j’y ai malgré tout retrouvé un sentiment de déjà vu, renforcé par des découvertes qui m’ont semblé évidentes dès le départ. Bien sûr qu’il y a des gens qui vivent à l’extérieur malgré l’air soi-disant irrespirable et que le gouvernement ment ! Évidemment que le second fil que voit Eléa va la mener au garçon qu’elle ne pouvait pas supporter avant sa Rafle ! Dans l’univers bien ficelé de Jomahé, il y a aussi quelques coquilles : les baisers, les étreintes, semblent réservés aux proches et aux familles, mais bien vite, tout le monde s’en donne à cœur joie ; pourquoi les trois amis du début s’appellent « moitiés » et pas « tiers » ? ; comment ils peuvent encore utiliser des mouchoirs en papier et des lingettes démaquillantes qui sont une atroce source de déchets alors qu’ils ont des voitures non-polluantes et tout un tas d’autres technologies propres ? ; comment arrivent-ils à obtenir des fruits si l’intérieur des coupoles est dépourvu d’animaux (à part le bétail) et d’insectes ?... ce sont des petits détails qui m’ont empêché de pleinement apprécié ce nouveau monde créé par l’auteur, malheureusement. Je réfléchis trop, pardon. Déformation ex-professionnelle. J’ai aussi trouvé le début un peu maladroit de par ses descriptions. On a celles, physiques et psychiques, des trois protagonistes dès le début, en un bloc… On a aussi des descriptions détaillées de certains lieux qui n’étaient — à mon sens — pas nécessaires. Celles des bâtiments, de l’architecture, de l’organisation sont les bienvenues, ne vous méprenez pas, mais celle de la position exacte de la table de nuit et autres meubles dans la chambre de l’héroïne n’est guère utile. Que dire de celle de son love interest ? OK, le roman est écrit de son point de vue et elle n’a que seize ans… Est-ce qu’on tombe vraiment amoureux d’un seul coup, comme ça, sans explication aucune ? Eléa est directement fascinée, obnubilée par Gabriel, si bien qu’elle doit semer des neurones sur son chemin en même temps que sa bave… Il y a beaucoup de bisous, de minauderies, de sourires idiots et de joues qui rougissent, tout le temps, à chaque fois qu’Eléa et Gabriel se voient (vu qu’il y a beaucoup de scènes les concernant, ça revient très souvent). Vous l’aurez compris, l’histoire d’amour m’est apparue un peu comme cheveu sur la soupe dans cette histoire… ou bien destinée à un public plus jeune que moi d’une douzaine d’années. Sans oublier qu’à plusieurs reprises, les hommes apparaissent comme plus forts, plus débrouillards, voire misogynes, en portant des sacs et en ne voulant pas que les filles s’entrainent avec les garçons, ni qu'elles partent en mission avec eux… L’intrigue prend cependant une tournure plus intéressante et plus surprenante vers la moitié du livre et le chapitre 18. Un nouveau point de vue s’invite dans le récit avec Clara. La mystérieuse Clara à qui Gabriel dit « je t’aime » à la fin du prologue, avec qui il semble toujours être en contact malgré son amourette avec Eléa… Serait-il un vilain garçon qui s’amuse à collectionner les filles ? On n’en sait toujours pas plus à la fin de ce tome… et puis l’amour entre Eléa et Gabriel m’a toujours semblé trop gros, trop rapide, trop obsessionnel. Peut-être qu’il y a anguille sous roche… Un sérum quelconque pour faire tomber amoureuse Eléa afin qu’elle les aide dans leur quête sans trop rechigner, ça, ça serait un retournement de situation étonnant et bienvenu ! Sinon, clairement, à partir de l’apparition de Clara dans le récit, ce dernier devient bien meilleur. De par les chapitres qui lui sont consacrés, mais aussi ceux d’Eléa, qui sont bien plus chargés en action. Les précédents l’étaient aussi… malgré tout, j’ai largement plus accroché à ces derniers chapitres qu’à la première moitié. Le rythme était soutenu, les pages se sont enchaînées plus vite. L’enjeu était devenu plus immédiat et, s’il y avait encore un peu trop de bisous à mon goût, la seconde partie du roman m’a bien plus séduit que le début. Lorsque mes finances seront un peu plus au beau fixe, je me laisserais peut-être tenter par la suite ;) Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Nechtaànomicon" de Manon Elisabeth d'Ombremont ! Ce sera une seconde lecture de ma part, mais comme l'auteure est une amie chère à mon coeur, j'ai accepté bien volontiers de le relire pour pouvoir lui écrire une petite chronique détaillée ♥ Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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