Bonjour ! Pour bien finir mes vacances, voici la chronique du dernier SP en date, avant que je fasse une pause pour me consacrer au restant de ma PAL ! Une lecture divertissante, qui n'a pas vraiment réussi à m'immerger complètement, mais divertissante quand même !
Mon avis :
Danse de Sang fut une lecture divertissante. Elle ne m'a pas troublée plus que ça, ne m'a pas particulièrement émue non plus. C'est comme si j'étais simple spectatrice de l'intrigue au lieu d'y être plongée comme les personnages. Je n'ai pas réussi à m'immerger réellement dans l'histoire. Peut-être parce que j'ai trouvé le début un peu précipité. On a rapidement quelques informations sur Véronique et son époux. Lui très casanier, elle baroudeuse. Souvent éloignés l'un de l'autre parce qu'elle est journaliste en mission un peu partout autour du monde. Il a un accident de voiture parce qu'il traverse au feu piéton rouge, elle rentre au pays. Mais comme on n'a guère de scène (aucune ?) où ils sont tous les deux, j'ai eu du mal à appréhender le lien qui pouvait les unir (d'autant que personnellement je ne pourrais pas tenir dans une telle relation, ce qui aide pas à l'identification aux personnages), à éprouver la souffrance que devait ressentir Véronique à la mort de Bertrand. Le roman aurait presque pu commencer sur Véronique après l'enterrement de son époux, ça aurait été pareil, à mon avis. Ce soucis d'immersion m'a certainement aussi empêchée de ressentir toute la tension, toute l'horreur qui vont bouleverser son quotidien ensuite. Les scènes d'attaque du mauvais esprit ne m'ont pas retourné l'estomac, ne m'ont pas choquée plus que ça... Alors que c'était un peu ce que j'attendais avant de commencer ma lecture, comme pour Le Songe d'Adam (qui pour le coup a réussi à me prendre aux tripes sur ces scènes angoissantes). J'ai trouvé un peu dommage aussi que le fameux masque dont le peuple africain fait cadeau à Véronique n'ait pas un rôle autre que celui de cadeau de départ dans l'intrigue. Un peu comme le peuple en lui-même, comme si ce voyage en Afrique n'était un peu qu'une excuse pour que Véronique soit loin de Bertrand lorsqu'il décède... Au final, que ce peuple d'Afrique pratique des rites vaudou, et que ce soit justement vers cela que Véronique se tourne grâce à son amie au début du roman n'a un pas d'incidence sur l'intrigue, juste une espèce de coïncidence. Certes comme ça aurait pu se produire "dans la vraie vie", mais je trouve dommage d'en avoir parlé pour au final ne pas les exploiter un peu plus que ça... à part à travers les photo du reportage, mais ça aurait pu aussi bien être un autre pays, un autre peuple et d'autres pratiques à évangéliser... J'ai néanmoins apprécié les recherches sur le vaudou qu'a effectuées l'auteur. On les sent entre les lignes de façon discrète, loin des grandes leçons ennuyeuses qu'on peut parfois dans certains romans. La plume de l'auteur est agréable également. Ainsi que les personnages qui sont réalistes et fidèles à ce qu'on apprend sur eux au début du roman. La lecture fut donc distrayante, mais il me manquait quelque chose de plus, tant sur l'intrigue en elle-même que sur le style. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "L'inconsolé" de Mélissa Restous ! Sur ce, je vous souhaite un bon dimanche =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~
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Bonsoir ! On continue dans la lignée des SPs de la fin d'année ! Oui, je profite d'être chez les parents pour me poser réellement avec ma liseuse, enfin ! Quand je suis toute seule chez moi, ya bien trop de distractions !
Mon avis :
Il est difficile de vraiment expliciter sur un récit qui ne fait que 40 pages... J'ai aimé les personnages, leurs interactions, même si la faible longueur de l'épisode ne m'a guère permise de vraiment les identifier, de les séparer les uns des autres, si ce n'est Emilien et Camille. Je comprends bien que le format épisodique se veut court, mais pour le coup, j'aurais aimé un avoir un petit peu plus, histoire d'être emballée pour la suite. Ici, rien ne m'est réellement apparu comme sortant de l'ordinaire, rien ne m'a suffisamment happée pour que je m'emballe pour la suite... Il m'a manqué des enjeux, un cliffhanger pour me pousser à chercher la suite. Il aurait fallu peut-être un aperçu du point de vue du tueur, déposant sa prochaine victime, avec des détails semant le doute sur son identité parmi les femmes qu'on nous a déjà proposées ? Quitte à ce que ce ne soit pas le cas, mais ça aurait au moins fait naître un peu de tension et d'inquiétude pour la suite, me poussant à voulant savoir... Ici, ce n'était malheureusement pas le cas... Peut-être que si j'avais lu ce récit dans l'intégrale qui doit sortir après la parution des 8 épisodes, j'aurais été plus emballée et satisfaite... mais ce premier épisode, découpé ainsi, ne m'a malheureusement pas spécialement donné envie de continuer. Je n'ai pas complètement détesté non plus... mais ça m'a laissée assez indifférente, en fait. C'est dommage. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Ouroboros" de Christophe Rosati ! Sur ce, je vous souhaite un joyeux Noël =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, encore un SP reçu des éditions Lune Ecarlate, encore un de Nathy. J'avais un petit peu peur, je l'avoue, en le commençant, comme je n'avais pas trop aimé le précédent, mais celui-ci témoigne d'une plus grande maturité au niveau du style mais aussi de l'histoire. Je vous laisse avec plus de détails !
Mon avis :
Ce spin-off de Dark Side a bien mieux su me convaincre que Le Chevalier-Vampire. On y sent une plus grande maturité dans le style de l'auteure, mais aussi dans ses personnages et son histoire. Déjà, cette fois-ci, contrairement à l'autre récit, les actions de Thomas ne sont pas excusées, ni de la même manière que celles de Cathal l'ont été. Certes, ici, on n'a pas du tout le même personnage, et Thomas est clairement dépeint comme le vilain, le méchant, l'Ichorien à abattre... mais j'ai retrouvé des similitudes entre lui et Cathal, du moins avant l'enlèvement d'Angie. Si Thomas pense "aimer" à sa façon Angie, on ne ressent pas la même chose que lorsque Cathal explique son comportement par l'amour qu'il ressent pour Nelly. C'est clairement un bon point, une belle avancée de la part de l'auteure. Ici, il n'y a pas d'amalgame possible à faire entre amour et obsession. Angie, également, est une héroïne, à mon sens, bien plus juste que Nelly dans le premier tome de Dark Side. Elle a vécu des horreurs, on les a vécues avec elle, elle est traumatisée par ce qui lui est arrivé et il n'y a pas de remède miracle. On suit peu à peu sa remontée de la pente, et il est agréable de voir que ça ne se fait pas en un claquement de doigts comme c'est parfois trop souvent le cas dans ce genre de récit. Le chemin d'Angie est semé d'embuches, elle a été détruite par Thomas, mais elle reste forte et est bien décidée à ne plus être la victime. Contrairement à Nelly, je trouve en Angie un exemple à suivre, une héroïne forte, un modèle. Swann, quant à lui, m'a rappelé par moments Cathal, mais en est bien détaché malgré tout. On devine assez vite quelle direction va prendre ce personnage, surtout vis-à-vis de ses sentiments pour Angie... mais j'ai été fasciné par cette facette sombre de lui, tout ce chemin vers la guérison qu'il doit lutter pour emprunter... tout comme Angie. Si son comportement m'a semblé parfois trop insistant, envers Angie, tout comme celui de Cathal envers Nelly, cela m'a moins dérangé, en soi, parce que ses raisons ne sont pas vraiment les mêmes. Il y a une dynamique à la fois destructrice et bien plus saine entre Swann et Angie qu'entre Cathal et Nelly. Je sais, c'est étrange, mais je l'ai ressenti comme ça ! xD On retrouve aussi, en parallèle, des personnages croisés dans Dark Side : Cathal et Nelly, Edern. J'aime d'ailleurs de plus en plus le Prince des Ichoriens, qui se dévoile sous une autre facette quand il s'inquiète pour son frère. Bon, lire ce roman avant d'avoir lu la suite de Dark Side spoile quelque peu par contre... Sans avoir des informations énoncées clairement, De Larmes et de Sang nous dévoile l'issue de la punition de Cathal, de sa relation avec Nelly et aussi de la fameuse guerre qui se prépare à la fin du Chevalier-Vampire... Eléments qui étaient devinables, à mon sens, mais c'est un peu dommage malgré tout. Bref. Globalement, je trouve ce roman bien mieux réussi que Le Chevalier-Vampire. Je lirais avec plaisir le second tome... et si la plume de Nathy a évolué dans le même sens sur les deux autres tomes de Dark Side, je me laisserais bien tenter par la suite et fin de la trilogie. Au final, heureusement que j'ai commencé par le moins bon des deux, sinon j'aurais certainement été d'autant plus déçu par Le Chevalier-Vampire. Là, au contraire, ça me donne de l'espoir pour la suite ! En tout cas l'auteure a un prononcé pour les cliffhangers ! Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "A pas de Loup" de Mylène Ormerod. Finalement, c'est encore un SP, mais je me suis laissée tenter par cette nouvelle maison d'édition qu'est Dreelune. J'ai entendu plein de bien de cette nouvelle, avec des thèmes qui me tiennent à coeur... donc on verra ! Après celui-ci, il y aura aussi un SP de chez l'Ivre-Book et un de chez Plume Blanche, mais promis, après, je reviens vers ma PAL "normale" xD Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je vais encore vous parler d'un SP ^^ Il y en aura deux après celui-ci, et ensuite, ça devrait être bon, je retrouverais des lectures un peu plus "normales" on va dire ! Je tenais à remercier les éditions Lune Ecarlate pour celui-ci.
Mon avis :
J'ai eu beaucoup de mal avec le début. C'est bête, quand on a du mal avec les débuts, parce qu'après, il est vraiment dur de se défaire de cette impression et de retrouver un oeil neuf sur la suite du roman. J'ai eu du mal avec le début parce que j'ai eu l'impression de lire des fragments d'histoire, comme on les écrit souvent dans les fiches de personnage sur les forums de jeu de rôle textuel (dont je suis un habitué), et pas vraiment un roman en lui-même. Peut-être était-ce voulu, puisque que ces quelques chapitres n'ont que pour vocation de nous parler de quelques événements de la vie passée du héros : Cathal... mais ça m'a chiffonné. Une fois revenus à l'instant présent, je n'ai pas été plus transporté que ça par le style d'écriture de l'auteure... Si ses phrases racontaient bien une histoire, des actions, quelques sentiments, j'avais juste l'impression de lire des mots accolés aux autres, sans parvenir à me plonger dedans et à ressentir. C'est dommage, moi j'aime et je désire, je veux, ressentir quand je lis. Sinon, ça ne sert pas à grand chose à mes yeux... Puis le manque d'émotion, le léger ennui, se transforme en agacement et en exaspération envers le comportement de Cathal. J'ai détesté qu'il embrasse Nelly alors qu'elle était à moitié inconsciente après qu'il lui ai pris son sang, sans son accord, et qu'il s'impose encore à elle à l'hôpital. OK, ça peut paraître paradoxal après vous avoir dit vouloir du dark, des vampires qui ne brillent pas au soleil et ne tombe pas amoureux d'adolescentes... mais pour le coup, on nous présente Cathal comme quelqu'un de bien, le héros... et il se transforme en homme de Cromagnon, en stalker, et blâme l'amour pour excuser son comportement... Sauf que ça n'est en rien de l'amour ! Il ne connait rien de Nelly. C'est de l'obsession perverse d'un harceleur violeur... car oui, il la suit partout et lui impose sa présence parce qu'il est amoureux. OK, c'est un vampire de plusieurs siècles, mais il a eu bien le temps pour s'adapter aux moeurs des différentes époques, ainsi que pour apprendre à contrôler ses pulsions pour ne pas révéler l'existence des vampires aux humains... La phrase qui m'a le fait le plus tiquer était "Cela prendrait le temps qu'il faudrait, peu importait les moyens, mais il l'aurait."... et si elle veut juste pas de lui, hein ? Il dit qu'il n'est pas un monstre, mais il l'est dans sa façon de traiter Nelly. Il l'a bel et bien violée, puisqu'elle était somnolente quand elle lui a donné son "consentement", elle se croyait encore dans un rêve. Et avoir des fantasmes tordus n'est pas synonyme de consentement une fois parfaitement réveillée. Même après cela, après qu'elle l'ai repoussé, il cherche toujours à la toucher, à l'embrasser, se fait plus collant qu'une sangsue... Mais Nelly est aussi à baffer puisque cet homme lui fait terriblement peur, mais qu'il l'obsède et la fascine malgré tout "parce qu'il embrasse divinement bien". J'ai l'impression de lire une excuse à deux balles de certains hommes : "Mais si ça avait été Brad Pitt qui t'avait peloté le cul dans le métro, tu aurais pas crié au harcèlement de rue !" Et bien si. Qu'il soit canon, plein aux as, célèbre, s'il n'y a pas consentement, ça reste du harcèlement, du viol, je suis désolé. Blâmez le féministe en moi si vous voulez... mais ma lecture ne commençait donc pas sur une bonne note. J'avais l'impression de relire Fifty Shades of Grey, version vampire (ironique quand on sait qu'à la base, c'était une fanfiction de Twilight, mais je m'égare)... ou bien une "chronique" comme il en pullule sur Wattpad, dans lesquelles l'héroïne tombe amoureuse de son kidnappeur/violeur... malgré tout, elle ne mérite pas ce qui lui arrive à la fin du livre, comme j'ai pu le lire dans certains autres avis, ou même dans les paroles de certains personnages. Elle ne mérite pas que Cathal l'attaque sauvagement parce qu'il n'en peut plus qu'elle n'accepte pas sa véritable nature, qu'elle n'accepte pas qu'il la morde. Pour moi cette scène ressemblait à une scène de viol, ni plus, ni moins. La victime ne mérite pas qu'on la viole. Ce n'est jamais de sa faute, mais bien celle de l'agresseur. Ne vous méprenez pas, j'aime le dark, vous l'avez sûrement vu avec certaines de mes lectures, je ne suis pas dérangé par les relations malsaines (j'ai adoré Lune de Miel et Le Requiem de la Sorser'tan de Manon Elisabeth d'Ombremont), mais je déteste quand on mélange les choses. Ici, le comportement obsessionnel et possessif de Cathal, et le viol (oui il y a bien eu viol) est qualifié d'amour. Il agit comme ça parce qu'il aime Nelly. Sauf que ce n'est pas de l'amour. L'amour ce n'est pas ça. L'amour ne justifie pas ce genre de comportements aussi affreux. Vous allez forcer quelqu'un à vous aimer, vous ? A vous faire l'amour ? Parce que vous l'aimez ? Non, c'est de l'obsession malsaine, mais pas de l'amour. Si on devine, au début entre les lignes, qu'un lien métaphysique s'est tissé entre Cathal et Nelly, il n'est pas non plus suffisant, à mes yeux, pour "expliquer" l'obsession de Cathal, son "coup de foudre", et le caractère changeant de Nelly... On a souvent tendance à agiter l'excuse de l'âme-soeur surnaturelle/magique/métaphysique/divine pour justifier de ce genre d'histoire amoureuse mais pour moi ce n'est pas suffisant... du moins pas quand elle n'est pas suffisamment bien exploitée. Une fois la première moitié passée, on rentre enfin un peu dans le vif du sujet avec l'Ordre de la Miséricorde qui vient sur le devant de la scène ! Enfin un peu d'action, j'ai envie de dire ! Mais on retrouve à nouveau le style un peu plus expéditif du tout début du roman et au final, si l'action se déroule en effet, elle n'a guère de saveur. Et puis l'Ordre est tout aussi vite expédié, puisqu'en quelques chapitres, il n'y a déjà plus personne. A ce moment-là du récit, je me demande ce qui va bien pouvoir nous tenir encore pendant le gros dernier tiers... Et j'espère qu'on ne va pas revenir sur l'obsession de Cathal envers Nathy... Mais non, heureusement. Du moins pas que. Je trouve que le récit prend enfin de la saveur, avec un style d'écriture qui me convient et qui m'emporte un peu plus, seulement quand Cathal se fait convoquer par Edern qui coupe court à la "lune de miel" de Cathal et Nelly (merci Edern !). Là, il y a un peu plus d'action, un peu plus de suspens et les pages s'avalent bien plus vite que pendant les trois premiers quarts du livre ^^' J'aurais préféré que tout le livre soit sur le modèle des dernières pages, vraiment. J'aurais été bien plus convaincu et satisfait par ma lecture... La traque de cette secte et de la taupe est bien plus palpitante que le reste ! C'est à ce moment-là qu'on entrevoit réellement tout le potentiel de l'univers de l'auteure, qui aurait été tellement plus riche et intéressant à exploiter que tout le drama entre Cathal et Nelly. On découvre un peu plus en profondeur la mythologie créée par l'auteure et elle se montre plus captivante que les déboires amoureux d'un vampire guerrier. J'aurais largement préféré que 70% du livre s'intéresse à cela et seulement 30% à la romance, et non pas l'inverse comme c'est le cas... J'ajouterais que ce qui m'a le plus satisfait dans ce roman, à part le potentiel de l'univers pas assez exploité, sont ses personnages secondaires. J'ai beaucoup apprécié Lothaire et Amelia, et aussi le père de Nelly... et EDERN ! Lui a un peu de bon sens ! Arius aussi, la voix de la raison xD Et Octavia, sa compagne qui est vraiment adorable... mais clairement pas Cathal et Nelly (je pense que vous l'aurez compris depuis xD) Je m'étais basé sur le résumé quand Lune Ecarlate avait proposé ce SP et il m'avait emballé pour sa première partie. Je n'ai vu la couverture qu'après (qui n'est pas à mon goût, mais il ne faut parfois pas s'y fier, ça cache parfois de jolis bijoux), ainsi que les mots-clés/thèmes sur Booknode... Et, franchement, la première très grosse moitié tient vraiment beaucoup plus de la romance paranormale que de l'enquête fantastique promise dans le résumé. Peut-être fus-je déçu pour cette raison. Peut-être n'avais-je juste pas envie de lire de la romance, mais bien un thriller fantastique... mais malheureusement le Chevalier-Vampire ne m'a pas convaincu... et l'aperçu presque alléchant de l'univers à la fin du roman, ainsi que le "beau" cliffhanger, ne seront peut-être pas suffisant pour m'inciter à lire la suite. A voir ce que je pourrais lire dans les chroniques déjà écrites sur le sujet. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Melody, huit ans, deux vampires et l'apocalypse", petit SP reçu au format papier, de Cestdoncvrai (Cloé et Tat) que j'ai rencontrées sur Wattpad. Je pense que ça me fera une bonne petite pause avant de me lancer dans l'autre SP de Nathy que j'ai encore à lire. Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour ! Aujourd'hui, avec ce nouveau SP proposé par les éditions Lune Ecarlate, je me replonge un peu dans l'univers des vampires que j'avais longtemps laissé de côté, lassée par la bit-lit à en vomir ou presque... Chaque livre de vampires que je croisais en librairie était une histoire dans la lignée de Twilight, Vampire Diaries et compagnie... et franchement, j'en avais ras-le-bol. Pour renouer avec mes longues quenottes, j'avais besoin de vampires dark comme on pouvait en trouver autre fois. Pas des badboys au grand coeur, pas des badboys tout court, mais bien des créatures sanguinaires. Bref, je vous laisse découvrir si Ad Majorem Dei Gloriam remplit mes attentes ou pas :P
Mon avis :
Je commencerais par dire que ces vampires-ci n’étaient pas ultra-sanguinaires. Mais ce n’était pas une mauvaise chose, loin de là ! Je les ai trouvés très humains dans cette version du mythe par M’Isey. Une revisite de la légende plutôt surprenante d’ailleurs, surtout par leur rapport à l’Église, mais rondement menée. J’ai beaucoup aimé ma lecture, même si j’ai toujours un peu de mal avec les récits au présent. À chaque flash-back, j’ai senti une bouffée de joie parce que je retrouvais mon cher passé simple qui, je trouve, sied bien mieux au roman que le présent. Il lui donne une profondeur et tout un bouquet d’émotions que je n’arrive jamais à retrouver tout à fait avec le présent. Malgré tout, la plume de M’Isey est très poétique et mélancolique et j’ai adoré cela. Il y a cette nostalgie, cette détresse, cette urgence pourtant résolue qui émane de ce texte et j’ai été transporté par ces émotions. Les personnages sont également grandement réussis. On y retrouve quelques immortels, et leurs ennemis. Griffon et sa grandiloquence, sa déchéance, sa rage et sa lassitude. Davy et son instinct protecteur, sa volonté de ne pas s'impliquer dans les conflits. Edéa, torturée entre l'héritage de son père et ces amis qu'elle s'est faits à travers les années. Mylène et son innocence forcée. Achille, tant exalté par sa mission divine, pourtant plus cruel que tous les autres. Au travers eux, on devine tous les vices dont est empreinte l’espèce humaine. Les vampires en sont les victimes dans un miroir triste et effrayant de ce que pourrait devenir l’actualité. Les descriptions sont juste assez suffisantes pour que l’on puisse se représenter les différents protagonistes et l’univers dans lequel ils évoluent. On retrouve cette époque de première guerre mondiale, bien que la ville où se déroule l’histoire soit préservée du combat des Hommes... mais pas épargnée par le fléau de l’Église. La fin est tout aussi satisfaisante que le reste du récit. En demie teinte, avec cette mélancolie teintée d'espoir. Lire Ad Majoren Dei Gloriam fut un très agréable moment passé avec la plume de M'Isey dont j'ai hâte de découvrir les prochains romans. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Le Déchu" de Manon Elisabeth d'Ombremont. La suite des Légendes Faës, la première saga écrite par mon amie ^^ J'ai hâte de me replonger dans son univers qui est bien dark également <3 Sur ce, je vous laisse à votre soirée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ Bonjour tout le monde, Aujourd'hui, je vais vous parler de Trafiquants d'âmes de Michel Lamart. Je voudrais tout d'abord remercier les éditions Lune Ecarlate pour m'avoir fait confiance avec ce service-presse. J'ai apprécié ma lecture, même si j'ai trouvé qu'il lui manquait un petit quelque chose pour être parfaite... Mon avis :
Au départ, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver. D'abord parce que je n'ai pas tout de suite compris que le point de vue avait changé... J'avoue que n'étant pas encore très familiarisée avec les noms des personnages, j'ai été un peu déroutée de passer de "Rom" à "capitaine Rag Leg" après un simple saut de paragraphe. Mais une fois qu'on s'y fait, la lecture est agréable, rythmée juste comme il le faut entre les scènes d'action et celles plus contemplatives où l'on obtient les réponses aux questions qui ne manquent pas de jaillir à mesure qu'on s'enfonce dans l'univers de l'auteur. Un univers maitrisé, bien que parfois un peu flou, peut-être par manque de descriptions. Vous avez dû le comprendre avec mes autres chroniques : je ne suis pas fan des descriptions à rallonge qui ne servent qu'à alourdir le récit, mais j'avoue que là, j'aurais aimé en avoir peut-être un peu plus. Si on a des informations sur le plan urbain des Bull', on n'en sait pas plus sur l'architecture par exemple ou même la technologie qui y est utilisée. Certains renseignements sont apportés par les noms des appareils, mais il est assez difficile de les visualiser clairement. J'ai également eu du mal à visualiser certains lieux, comme l'hôtel aux couloirs en hologrammes dans lequel il est aisé de se perdre... Si j'ai toujours aimé laisser mon imagination faire le travail, quitte à interpréter à ma façon et pas de la même manière que mon voisin, là, je dirais qu'il me manque un peu plus de détails pour vraiment me projeter dans ce monde futuriste. J'ai aussi eu un peu de mal à comprendre comment fonctionnaient les Âmes Errantes, si elles étaient capables de passer d'un corps à l'autre selon qu'elles étaient sur le dirigeables ou non, ou même comment elles en étaient capables, ou encore ce qu'elles étaient réellement. J'aurais aimé plus d'éclaircissements sur ce point qui restait un peu abstrait à mes yeux. Ils ont des doubles sur terre, mais est-ce qu'ils s'incarnent en eux pendant leur sommeil ou quelque chose du genre (comme quand Elliot est capable de revenir sur Terre durant son sommeil alors que quand il est éveillé, il est bloqué à Fillory, dans The Magicians) ? Ou pas du tout ? Est-ce plutôt une sorte de vampirisation mentale ? A un moment Neal d'Eve dit que la femme dont elle a pris la place est devenue Âme Errante à son tour... mais ça n'indique pas comme elle peut être Rage sur "Terre" et Neal sur le dirigeable en même temps... Ou alors j'ai zappé un passage crucial dans ma lecture et je m'en excuse ^^' Au niveau des personnages, je dirais qu'ils sont chacun bien construits, différents les uns des autres, avec des valeurs, des convictions, des objectifs bien à eux. C'est un très bon point. J'ai malgré tout eu du mal à m'attacher à eux (même si j'ai adoré Neal d'Eve !), peut-être parce qu'au final, le récit ne nous laisse pas le temps de nous plonger dans leur quotidien. Ils sont tout de suite basculés dans l'action et les rebondissements. Je dirais que j'ai eu un peu la même impression qu'à ma visualisation de Star Wars: Rogue One. Les personnages sont là pour servir l'histoire, et l'histoire n'est pas là pour servir les personnages. Ils sont des outils pour arriver à la conclusion et au chamboulement du contexte. Ce n'est pas un mal en soi, loin de là, mais comme pour Rogue One, j'ai du coup eu un peu de mal à me plonger complètement dans l'histoire, car je le fais très souvent à travers les personnages et non à travers les événements. Je conclurais en disant que j'ai bien aimé ce roman. Il met en scène une lutte pour que la vérité éclate au grand jour, pour que les dictateurs du système établi soient renversés et que les citoyens ne soient plus obligés de vivre dans les Bull'... ou leur bulle ? Il remet en question notre façon de toujours tout accepter docilement parce que les "plus grands" l'ont décidé ainsi et il nous pousse à réfléchir sur notre propre vie, ce que j'ai apprécié. Je ne déplorerais qu'un léger manque de profondeur des personnages et d'informations sur l'univers en lui-même, mais le message entre les lignes passe très bien, donc j'imagine que c'est le principal. Le prochain livre à faire l'objet d'un avis sera "Love, Rosie" de Cecelia Ahern, avec lequel je me tourne à nouveau vers la littérature anglophone (pas de traduction, s'il vous plait !). Ça faisait longtemps x) Sur ce, je vous laisse à votre journée =] Mangez des bonbons, ça sauve des dragons ** Bertie ~ |
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